Valeurs Poilus

Les Français face à la première guerre totale Le 12 mars 2008, Lazare Ponticelli, le dernier poilu français, est décédé. Son enterrement au Panthéon au nom de tous ceux morts pendant la Première Guerre mondiale rappelle combien la population française, et non plus seulement l’armée, eut une place déterminante dans ce conflit qui opposa, de 1914 à 1918, la France, la Grande-Bretagne, la Russie, l’Italie et les Etats-Unis à l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie. La France était alors une très grande

Lettre d’un poilu Samedi dernier, nous avons retrouvé près de Verdun, la lettre de Victor, un soldat belge. Il décrit l’atrocité de la guerre qu’il est occupé à vivre. Verdun, le 28 novembre 1916 Chers parents, cher frère et sœur, Je profite de ces quelques instants pour vous faire part d’une de mes rudes journées que je subit depuis maintenant deux ans. Soldats morts dans des tranchées Soldats morts dans des tranchées Ce matin c’était le repos total et ce n’était pas trop tôt 

écoles. En 2007, des élèves de troisième du collège Daudet de Draveil, dans l'Essonne, ont interrogé Lazare Ponticelli, l'ultime combattant français de la Première Guerre mondiale. Ces élèves et leur professeur, ont été invités à l'hommage national aux Poilus, le lundi 17 mars 2008. Sans ces témoignages, ces échanges, entre les différentes générations, l’histoire de notre pays ne serait peut-être pas connue. On peut donc dire qu’il est important de transmettre. Parfois Il existe des conflits de génération

finances publiques, l'Etat fait appel à l'épargne des Français. Le premier emprunt dit "de la défense nationale" est lancé en novembre 1915, trois autres suivront jusqu'en novembre 1918. L'affiche envoie un message clair et frappant : comme le "poilu" verse son sang, le Français resté à l'arrière doit "verser son or".  L'appel au civisme et au patriotisme repose sur le parallèle établi entre le soldat se battant sur le front et le civil qui soutient financièrement l'effort de guerre. L'affiche

terrain, et donc s’exposer à l’ennemi. Le plus agaçant était les exercices militaires imposés par les officiers pendant le peu de temps de repos qu’ils avaient. Des journaux sont aussi publiés pour les soldats, par exemple pour les poilus français il y avait « Le poilu déchainé » ou encore « Le crapouillot », pour éviter l’ennuie et remotiver les hommes au front, les infos étant filtrées pour maintenir la fibre nationaliste. Les lettes surtout permettent un réconfort dans les tranchées. L’heure des

immédiate avec les partis frères socialistes des autres pays. » Extrait du programme spartakiste, 9 novembre 1918. 6) Quels sont les objectifs des spartakistes ? travail maison N°4 Un assaut Médecin auxiliaire, le poilu Martin-Laval allait avec les brancardiers ramasser les blessés sur le champ de bataille. Il écrit cette lettre à sa soeur. « À ce moment la fusée signal est lancée par le commandant de l'attaque. Aussitôt les lieutenants s'élancent hors de la

par sou pour envoyer des colis aux soldats. Dans un village de Lot-et-Garonne, Toinette expédie des pâtés à l'officier du régiment où son mari a été affecté, dans l'espoir que l'époux soit muté loin du front. Depuis les tranchées, précisément, des poilus donnent des consignes à leur épouse par lettres. Cet agriculteur de Saint-Alban, dans le Tarn, s'inquiète… pour sa jument, « Il faut la faire travailler », et pour les travaux : « Vous me dites que vous n'êtes pas en retard, mais vous ne me dites

celui du libellé. Dans un double cadre typique des affiches officielles de l’époque (cf. « Journée du poilu » des 25 et 26 décembre 1915), l’apprentie affichiste démontre son savoir-faire par l’abondance des petits détails (coutures de la gourde), la variété de nuances (grains de raisins), la stylisation de la grappe, les effets de lumière sur le gobelet en fer-blanc qu’on imagine appartenir à un poilu. Le message de privation est ici clairement exprimé, en direction des adultes cette fois-ci. Tout comme

ennemis pour les soldats. Pour lutter contre le froid les soldats, buvaient de l’alcool, où ils se drogués. Les conditions dans lesquels les soldats combattent. Le Linge, 2010. Pauline Hermann & Elise Ansel, 1ere STG. Les poilus, baptisés ainsi parce qu'ils ne pouvaient ni se laver, ni se raser, restaient des semaines dans les tranchées avant d'être relevés et envoyés à l'arrière où ils pouvaient manger chaud, à leur faim et dormir au sec.

GRUILLOT dit que l'héritage est un leg que l'on peut prolonger, critiquer mais aussi enrichir. Sur une note humoristique PLANTU dans un dessin réalisé en 1999 nous montre deux jeunes ne connaissant apparemment pas la guerre de 14/18 et le combat des poilus. Les générations se suivent donc et ne se ressemblent pas , Une génération devrait pourtant se tourner vers le passé pour en tirer un enseignement, mais alors comment réagit-elle dans la société contemporaine ? Les générations se suivent