Vaut Il Mieux Trouver La Vérité Par La Raison Ou Par Ses Sentiments

ne saurait y avoir de loi injuste : une loi n’est finalement qu’une « règle revêtue d’une autorité », règle édictée par le souverain (entendons par là : le détenteur du pouvoir législatif ) à laquelle les sujets acceptent de se soumettre. La loi ne vaut que parce que tous en reconnaissent l’autorité : elle ne tire sa force que de la soumission de chacun. C’est pourquoi Hobbes peut comparer l’ensemble des dispositions légales en vigueur dans une communauté politique donnée, aux règles d’un jeu quelconque

se confondent, soit elles se juxtaposent. Ainsi on peut comprendre pourquoi on peut dire que nier une opinion n’est rien d’autre que vouloir l’anéantir. Dans l’opinion, l’idée perd toute vie et se trouve réduite à l’état de chose ; c’est une pensée morte : avoir une opinion c’est prétendre avoir raison en pensant qu’une idée peut se suffire à elle-même. Mais précisément une idée n’est vraiment elle-même que lorsqu’on la suit. Et suivre une idée c’est être renvoyé aux autres idées, la déployer

L'ABSURDITÉ, LE SUICIDE ET L'ESPÉRANCE Face au fait de l'oubli de l'existence au profit de la raison durant les premiers siècles jusqu'aux temps modernes, beaucoup de penseurs vont se lever pour regretter cette attitude. Cette révolte des écrivains face au primat de la raison va donner naissance à un courant qu'on nommera au début du 20ème siècle L’absurde : Ce qui n'a pas de sens (ni signification, ni direction), qui est aveugle, sans but. L'après-guerre a été marqué par les œuvres et les

détenir la vérité, c'est-à-dire détenir la réalité correcte. Mais face à une telle diversité, on pourrais vouloir renoncer à chercher la vérité absolue, ce qui nous semble réel peut nous semblé relatif, c'est-à-dire résoudre par nos expérience personnelle ou la culture dans laquelle nous vivons. Les sens aussi peuvent fausser la vérité absolue l’écoute est différente entre chaque êtres humains, les goût diffèrent l’un va aimé les tomates l’autre non, mais alors qui détiendrai la vérité si elle est

s'en défient comme du plus grand des dangers. Ici on s'attache à les persécuter et à les rendre misérables ; là on les exalte et on les glorifie. Athènes fait de Socrate un martyr ; Rome fait d'Auguste un Dieu qu'elle adore. Qui donc a raison et où est la vérité ? Les hommes de génie sont-ils nécessairement et toujours une menace pour nos médiocres individualités ? Ou bien, au contraire, est-ce d'eux et d'eux seuls qu'il nous faut attendre notre salut ? En un mot, quel est leur rôle dans nos sociétés

gardienne de la morale ou de la vérité absolue ? Puisqu’il serait possible (nous tenterons de le prouver), d’être propriétaire d’une morale, semblable à celle donnée par un livre sacré et véhiculée par des individus non-croyants. Un athée est-il dépourvu de toute morale ? Ne fait-il pas de distinction entre le bien et le mal ? En ce cas, des centaines de millions de personnes vivraient dans le vice… Corpus Dans « Les frères Karamazoz » de Dostoïevski, le nihilisme trouve ses premières illustrations

Est-il vrai que toutes les opinions se valent? On a coutume de présenter l'opinion comme étant un préjugé s'opposant à la vérité scientifique. Nous somme alors tentés de toutes les considérer comme fausses, et donc toutes égales de part leur non-fondement. Mais dans notre société, nous somme constamment forcés de donner notre opinion sur tel ou tel sujet, et elle nous permet tout simplement de nous exprimer et de nous affirmer. De sorte que s'exprimer, se prononcer sur de nombreux sujets, c'est

réalité. Ainsi l’homme peut se permettre un rire universel car c’est cela qui le différencie avec l’animal. Cela sous-entend que le rire ne pourrait jamais être refusé à l'homme puisqu'il constitue son essence. Une des notions associées à l’homme est la raison, traduisant ses facultés intellectuelles. Elle dépend des principes de chacun et renvoie toujours à la réalité. Logiquement il serait donc permis de rire de tout, parce que l'homme serait capable de rire proprement et raisonnablement de tout. La comédie

définir le plaisir que tu me procurais. J'y ai réfléchis tu sais, et si j'avais dû te donner un nom pour te qualifier ou un deuxième prénom, je t'aurais appelé Bonheur. Parce que c'est ce que tu étais, le bonheur en lui-même. Tu amenais en moi un sentiment de joie de vivre, de bien être que je n'avais certainement jamais connu auparavant. » ~ « On joue à pile ou face ? Pile t'es à moi, face, on recommence... » ~ « Je suppose que si mon absence ne change rien à ta vie, c'est que ma présence

la philo : usage de la raison. Au XVIIème siècle, utilisation de la méthode déductive Au XVIIIème, la science passe à une méthode inductive : c’est-à-dire qu’on commence par observer les phénomènes pour ensuite comprendre ce qu’il se passe. Nouveau modèle scientifique qui s’impose progressivement à la pensée et à la philo. Cf anecdote de la « dent d’or » dans Histoire des oracles, Fontenelle : Il vaut mieux commencer par s’assurer des faits. Ne pas essayer de trouver des causes à des phénomènes