Vautrin

d’obtenir ce changement de nom auprès du roi. Il ne l’obtiendra pas dans Illusions perdues mais, plus tard, dans Splendeurs et misères des courtisanes, roman dans lequel il devient Lucien de Rubempré, un personnage lâche et sans scrupules, marionnette de Vautrin, le prêtre rencontré à la fin des « Souffrances de l’inventeur ». Il représente un idéal de beauté, qui devient, puisque sa poésie n’est pas reconnue, son seul atout pour réussir dans le monde. Ève Chardon La sœur de Lucien est une très belle

réunit avec ses deux filles « … il se souvient des pures émotions de cette vie calme, il se rappela des jours passée ». L’emploie du passé simple accentue le fait que la relations de Rastignac et des siens est terminée. 3. Outre Mme de Bauséant et Vautrin, d’autres personnages se révèlent êtres des adjuvants précieux pour Rastignac. Tout d’abord, sa mère, qui l’aide financièrement afin de s’habiller correctement et entrer dans la haute société. Vient aussi Delphine, qui lui apprend à aimer et l’aime

lui une pièce de théâtre éditée à titre posthume : le Faiseur (1853). Quelques unes de ses oeuvres : romans : le Père Goriot (1835), Eugénie Grandet (1833), le Colonel Chabert (1832) contes : Contes drolatiques (1832-1837) théâtre : Vautrin (1840), la Marâtre (1848)

fait des personnages intrigants. Nous pouvons prendre en tant qu’exemple le personnage de Vautrin du roman Le Père Goriot de Balzac qui comme nous pouvons l’observer clairement dans sa leçon a Rastignac croit que l’honnêteté est un bêtise et qu’il vaut mieux être hypocrite. Il est en effet un tentateur et nous rappelle une incarnation du diable. Malgré, il dépense toute sa fortune pour ses filles. Vautrin nous intrigue donc, et chacune de ses actions nous amène à nous poser des questions sur sa

- Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas : l’agent secret, Texte A - Honoré de Balzac, Le Père Goriot. Vautrin, personnage mystérieux, et Rastignac, jeune noble désargenté, s’apprêtent à s’affronter en duel, pour une affaire d’argent. Rastignac, subjugué par Vautrin, accepte de l’écouter. - Vous voudriez bien savoir qui je suis, ce que j’ai fait, ou ce que je fais, reprit Vautrin. Vous êtes trop curieux, mon petit. Allons, du calme. Vous allez en entendre bien d’autres ! J’ai eu des malheurs

ses inspirateurs, l’ont quitté : Mme de Beauséant retirée, Vautrin arrêté, Goriot mort. À lui de vivre en assumant un choix largement engagé et renforcé par l’épisode final. Le destin du père Goriot aura contribué jusqu’au bout à l’apprentissage d’Eugène. Les deux fils de l’intrigue se rejoignent au bord de la tombe de Goriot : celui du père dépouillé et celui du jeune homme ambitieux, cependant que la filiation plus discrète avec Vautrin s’affirme dans la décision d’utiliser Delphine, femme du banquier

son roman à l'univers de Balzac qui fut un contemporain avec lequel les échanges furent nombreux11. On y reconnaît ainsi notamment celle du curé de village avec lequel monseigneur Myriel présente des points communs12. De même que la parenté entre Vautrin et Jean Valjean (le second étant l'envers positif de l'autre) est assez évidente, le monde et les coutumes des bagnards étant décrits dans Splendeurs et misères des courtisanes13, l'étude intertextuelle des Misérables révèle que le forçat se nourrit

au point de ne pas laisser d'autre alternative que la révolte ou la mort. Cet esprit de négation trouve son incarnation la plus expressive dans la figure de Satan (Hugo), le révolté suprême, et de Méphistophélès (Goethe) l'esprit qui toujours nie. Vautrin (Balzac) qui lance un défi à l'ordre établi se dit « méchant comme le diable ». La tentation de la chute, de la révolte absolue incarnée par Satan, fascine l'âme romantique : réaction naturelle de la créature contre son créateur, contre cet « ogre

toute une intrigue amoureuse qui va rendre le roman captivant... L’histoire est donc elle aussi très intéressante, pleine de péripéties, et nous transporte de la pauvre pension Vauquer aux bals du beau monde, d e l’aventureux Rastignac au terrible Vautrin, du pitoyable et sublime père Goriot à la superbe et ingrate Anastasie de Restaud, de la misère au luxe... J’ai aimé Le Père Goriot, et notamment son intrigue. En effet, même si "l’aventure" n’apparaît pas immédiatement dans le texte, elle devient

et du relativisme des valeurs. Au XIXème, "identité se constitue autour de la situation sociale et de l'état civil. C'est la bourgeoisie et ses valeurs qui constituent l'idéologie dominante. Les romans évoquent donc l'ascension sociale réussie (Vautrin et Rastignac chei Balzac), ou ratée (Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir). Les rapports entre les personnages sont marqués par l'argent (Le Père Goriot et ses filles dans Le Père Goriot de Balzac), par les luttes des classes pour reprendre la terminologie