Vautrin

à un monde dont il est amené à comprendre les règles pour pouvoir y réussir. Rastignac, jeune aristocrate désargenté, découvre dans la pension Vauquer, différentes facettes du monde, voire du grand monde. Il apprendra à refuser les séductions de Vautrin le bagnard, mais pour se laisser prendre à celles, tout aussi cyniques, enseignées par sa cousine la marquise de Beauséant, qui lui a conseillé de miser sa réussite sociale sur la liaison adultère avec Mme de Nucingen, l'épouse du banquier. Rastignac

solidarité. Ces deux personnages sont deux faces différentes d’une même conception humaniste moderne du monde. C’est parfois par leurs paroles que les personnages romanesques se ressemblent et véhiculent une même conception du monde. Dans Le Père Goriot, Vautrin et Mme de Beauséant sont certes bien différents, aux deux extrêmes socialement (l’aristocrate et l'homme condamné aux travaux forcé : le forçat), mais leur discours sur la société parisienne se ressemble fort : ils partagent et exposent à Rastignac

funèbre de C conventionnelle et écho du bn sens pop, sorte de vérité du bn sens La fin de l’initiation de Rastignac Narrateur souligne la solitude E auprès de l’agonisant, son dévouement, sa fidélité envers G qu’il soigne et veille av constance Vautrin arrêté, G décédé, le héros de roman d’apprentissage est livré à lui-mm. Leçon initiateurs et mtn trace sa route Focalisat° sr R à la fin, pers solitaire, différencié des autres, par son mutisme, son respect, sa compassion nn feinte, nn conventionnel

Père Goriot, de Honoré de Balzac, s’inscrit comme le précédent dans de présentation générale des lieux et des personnages : la maison, surtout les deux pièces au rez-de-chaussée, puis madame Vauquer, Michonneau, Poiret, Couture avec Victorine, enfin Vautrin, sans oublier les domestiques, Christophe et la grosse Sylvie. Le lecteur connaît maintenant le cadre et chacun des habitants. C’est ici, avec ce récit/analyse des premiers pas d’Eugène à travers le labyrinthe de la capitale, que se dessine pour la

la monstruosité morale qui donne au personnage son originalité. [Exemple] Ainsi, Vautrin, protagoniste du roman réaliste de Balzac Le Père Goriot, à travers un long discours à Rastignac, son « élève », veut, dans cette « leçon de vie », apprendre au jeune étudiant inexpérimenté à « parvenir » dans la société parisienne. Son absence totale de conscience morale, son assurance et ses qualités d’orateur font de Vautrin un tentateur, un diable incarné. 3. Les personnages héroïques, modèles Le personnage

Situation Ce texte s’inscrit comme le précédent dans de présentation générale des lieux et des personnages : la maison, surtout les deux pièces au rez-de-chaussée, puis madame Vauquer, Michonneau, Poiret, Couture avec Victorine, enfin Vautrin, sans oublier les domestiques, Christophe et la grosse Sylvie. Le lecteur connaît maintenant le cadre et chacun des habitants.Rastignac déjà été nommé et son portrait physique esquissé (pages 36-37) : « Eugène de Rastignac avait un visage tout méridional,

* L’état civil (nom, âge) lui donne vie. Son nom peut renseigner sur son origine sociale (Ex. Eugène de Rastignac), un trait de caractère (Ex : Vautrin proche de « Vautour », suggère un homme inquiétant). Placé dans un milieu précis, le personnage est doté de traits physiques et moraux qui informent sur sa psychologie (Ex : portrait de Vautrin – Le père Goriot – Balzac) * La vie intérieure * Grâce au point de vue interne, aux discours rapportés et (au XX° siècle) au monologue intérieur

La révolte des mineurs dans Germinal d’Emile Zola, où il animalise les mineurs, ces personnages sont nés d'une imagination qui ne se soucie plus du tout du réel. Il en va de même pour Vautrin, un des personnages principaux du Père Goriot de Blazac, c’est un ancien forçat, qui c’est échappé deux fois du bagne, Vautrin est l’emblème du personnage surhumain. Dans la préface de Pierre et Jean, Maupassant insiste sur la nécessité pour le romancier d’organiser le réel afin de le rendre vraisemblable : la

Il refuse « de la garder près de lui », il « dénature sa fortune », c’est-à-dire qu’il la détourne au profit de son fils, tel est l’engrais qui manquera à l’épanouissement de Victorine, l’argent, le grand moteur social de la Comédie humaine, comme Vautrin le fera comprendre à Eugène de Rastignac dans les discours qu’il lui tiendra. L’abandon de la fille par le père a été précédé par celui de la mère : « venue mourir de désespoir » chez une « parente éloignée » Madame Couture qui recueille Victorine

de la révolution française, ses deux filles sont Anastasie et Delphine. La première est mariée au comte de Restaud et la seconde au baron de Nucingen qui est un banquier. Mme Vauquer est une veuve et aussi la propriétaire de la pension. Vautrin, de son vrai nom Jacques Collin, est un forçat évadé surnommée Trompe la mort. Eugène de Rastignac est un jeune étudiant en droit qui veut faire partie de la haute société, Madame de Beauséant, sa cousine, se propose d'aider Eugène dans son ascension