Veni Vidi Vixi

Veni, vidi, vixi J’ai bien assez vécu, puisque dans mes douleurs Je marche, sans trouver de bras qui me secourent, Puisque je ris à peine aux enfants qui m’entourent, Puisque je ne suis plus réjoui par les fleurs ; Puisqu’au printemps, quand Dieu met la nature en fête, J’assiste, esprit sans joie, à ce splendide amour ; Puisque je suis à l’heure où l’homme fuit le jour, Hélas ! et sent de tout la tristesse secrète ; Puisque l’espoir serein dans mon âme est vaincu ; Puisqu’en cette

André Chenier Veni, vidi, vixi est un poème écrit en 1848 par Victor Hugo, reprenant ainsi la célèbre phrase de Jules César. La mort est ici vue comme une délivrance : les soucis et ennuis de la vie quotidienne sur Terre sont pour lui un supplice que la mort peut l’aider à vaincre. Elle permet, nous dit-il, de retrouver les êtres chers. Ainsi la mort est finit par être acceptée, et même espérée. Elle perd donc son masque de terreur pour prendre celui de délivrance. Veni, vidi, vixi J'ai bien assez

invité à vivre, mais aussi un tableau de ce que l'homme vit et peut être amené à vivre. La nature ne donne donc pas seulement de la matière visible mais permet à l’homme d’atteindre quelque chose que les yeux humains ne peuvent percevoir. Ici,Veni, vidi, vixi, apparaît comme le sombre bilan d'une vie. Le titre même annonce ce qui va suivre. Le poème témoigne d'un sentiment que nous pouvons tous vivre à notre niveau : l'incapacité de voir la vie avec joie et amour -notamment lorsque nous sommes assaillies

de sa fille Léopoldine, il lui rend une sorte d’Hommage. Pour conclure, on peut donc dire que l’amour et la mort sont donc deux étapes qui ce suivent dans ce recueil voilà pourquoi nous pouvons dire que ce recueil est Lyrique et Romantique. Veni, vidi, vixi J'ai bien assez vécu, puisque dans mes douleurs  Je marche, sans trouver de bras qui me secourent, Puisque je ris à peine aux enfants qui m'entourent, Puisque je ne suis plus réjoui par les fleurs ; Puisqu'au printemps, quand Dieu met

au tout début du 19ième siècle, est un précurseur défendant les pauvres, se prononce pour l'abolition de la peine de mort et est très en avance sur son époque plutôt bourgeoise. Il est un romantique et un acteur de la politique de son époque. Veni, vidi, vixi signifiant «  je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu » est écrit en avril 1848, époque où il connaît plusieurs difficultés affectives et où il choisit de s’impliquer en politique pour compenser en autre la perte de sa fille, de qui il est question

Malherbe - Oceano nox, Victor Hugo - Le Dormeur du Val, Arthur Rimbaud - Epitaphe, Gérard de Nerval -  Veni, vidi, vixi, Victor Hugo -  Derniers vers, Alfred Musset Sources : - www.lexode.com - www.espace-poemes.com - Livre Littérature Première - Anthologie Poétique, De Villon à Verlaine Veni, vidi, vixi |J'ai bien assez vécu, puisque dans mes douleurs | |Je marche, sans trouver de bras qui me secourent

est bien au bout de son long combat personnel de la mort de sa fille, le « moi » s’efface pour laisser place à une préoccupation plus large, et Hugo redevient le mage et le chantre de l’humanité. Hugo était persuadé d’une vie après la mort. Veni Vidi Vixi Le titre de ce poème annonce sa couleur sombre. Cette phrase victorieuse chez Cesar devient chez Hugo l’expression du renoncement à la vie, c’est lui qui appelle la mort. Victor Hugo dit dans ce poème « j’ai bien assez vécu « .Il dit donc

(1462), « Les regrets de la Belle Heaulmière » (strophes 47 à 56). Pierre Ronsard, « Derniers vers » (1586). La Fontaine, Fables, (1694), « Le vieillard et les trois jeunes hommes », Livre XI, Fable 8. Victor Hugo, Les contemplations, (1856) « Veni, vidi, vixi ». Baudelaire, Les fleurs du mal, (1857) « Les sept vieillards » et « Les petites vieilles ». - Romans : Balzac, Le père Goriot (1835) Le livre de Poche 2004. Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray (1890), Le livre de Poche, 1972 . Joseph

douleur que l’ont ressent par rapport à la perte d’un être cher, elle sert aussi a se remémorer les moments qu’on a passé avec la personne morte. Et enfin, grâce à la poésie on est plus apte à surmonter le sentiment de souffrance ressentie. Dans Veni, Vidi, Vixi l’auteur réussie à surmonter sa souffrance « j’ai bien vécu » ; »j’ai fait ce que j’ai pu ; j’ai servi, j’ai veillé ». Les participes passés sous entendent une action datée et terminée. Puis dans A Villequier Victor Hugo nous dit ouvertement

Segalem écrit à Pékin en 1912 sous forme d'un poème chinois ; Sur la mort de Guillaume Apollinaire de Tristan Tzara, poème en prose de 1918 ; Notre Vie de Paul Eluard écrit en prose également, en 1947 ; Elsa de Louis Aragon écrit en 1959 et enfin ; Veni,Vidi, Vixi de Victor Hugo de 1818. Nous verrons à travers quels moyens les poètes expriment le deuil dans ces œuvres. Nous commencerons par démontrer quelle ampleur nostalgique ont ces pertes sur les auteurs, puis nous observerons les figures de style