Venin

peu de pleurs Que me donneras-tu aujourd’hui Ajouteras-tu à mon ennui Ou m’apportes-tu le bonheur ? Il s’est levé le jour qui vient Et il s’étend sur le pays. Et je fais un compte sans fin Du temps qui meurt du temps qui fuit. Un goût de miel ou de venin Que me donneras-tu aujourd’hui ? Ajouteras-tu à mon chagrin Calmeras-tu mon coeur meurtri ? Des heures qui vont des heures qui lassent Me revoilà seul dans la nuit Avec au coeur un peu de place Pour le bonheur qu’on s’est promis. Un goût de fiel un

histoire est inconnue. Mais on peut imaginer qu'à la force du lion, Épiméthée a donné la rapidité également. Après la rapidité à la frégate, il n'a pas donné de carapace qui fut reçu par la tortue qui ne reçoit pas de venin. Le caméléon reçoit le changement de couleur, mais pas de venin, ni de carapace ni de rapidité ni de force. Épiméthée a donc fait un bon partage, il a assuré entre les animaux une égalité des chances. Prométhée approuve donc la distribution fraternelle. C'est alors que les deux

la bienveillante Ilythie, III Et aussitôt Iamos vint au jour de ses entrailles par un enfantement heureux. Troublée, elle le laissa à terre. Deux serpents aux yeux brillants, prenant soin de lui, par la volonté des dieux, le nourrir avec le venin innocent des abeilles. Quand le roi revint de Pythô la rocailleuse en conduisant son char, il demanda à tous ceux de la maison l’enfant qu’Evadné avait enfanté. En effet, celui-ci, disait-il, était né de Phoebus, son père. Parmi les mortels, il

croire : si la balance penche en faveur du plus jeune, cependant, la prosopopée finale condamne les 2 frères : "sanglante géniture" v. 33 L'idée majeure du texte : c'est la France qui se stérilise et s'empoisonne de ce combat fratricide : - "vivez de venin", "Je n'ai plus que du sang pour votre nourriture" v. 34-35 - "aux derniers abois de sa proche ruine" v. 30, "succombe à la douleur, mi-vivante, mi-morte" v. 22 CONCLUSION Un texte au style très oratoire qui marque un engagement fort du poète au

: si la balance penche en faveur du plus jeune, cependant, la prosopopée finale condamne les 2 frères : "sanglante géniture" v. 33 L'idée majeure du texte : c'est la France qui se stérilise et s'empoisonne de ce combat fratricide : - "vivez de venin", "Je n'ai plus que du sang pour votre nourriture" v. 34-35 - "aux derniers abois de sa proche ruine" v. 30, "succombe à la douleur, mi-vivante, mi-morte" v. 22 CONCLUSION * Un texte au style très oratoire qui marque un engagement fort du poète

considère de la même façon, à la fin elle les renie, maudit. Dans la prosopopée finale, on note que la mère les maudit (deux champs lexicaux s'opposent : sang et nourriture) « ensanglanté le sein qui vous nourrit » v31-32. Le doux lait devient du venin ; « sanglante géniture » : oxymore (deux mots contradictoires). -3-un combat destructeur Il fait une peinture réaliste de la France et invite à cesser ces combats qui l'affaiblissent et la détruisent. Voca destruction : « briser » v5, « ces dégats »

note seule la lance d’Achille peut guérir la blessure qu’elle a faite. C’est l’idée topique du pharmakon, la création poétique est pour du Bellay à la fois un poison et un remède. Cette idée est reprise encore plus explicitement avec la métaphore du venin dont l’antidote serait selon Pline le scorpion même. Le poète contaminé par la poésie doit continuer son travail de création poétique pour trouver la guérison qui, comme le souligne la rime, lui rendra sa raison. Conclusion : Ce sonnet est un sonnet

évidentes : Ainsi je voudrais, une nuit, (…) Comme un lâche, ramper sans bruit, (…) Et faire à ton flanc étonné Une blessure large et creuse, Et, vertigineuse douceur ! À travers ces lèvres nouvelles, Plus éclatantes et plus belles, T’infuser mon venin, ma sœur ! En comparaison, on s'étonnerait presque de la censure concernant Lesbos, un hymne sans fard à la poétesse Sappho mais sans provocation non plus. L'homosexualité n'est pas un délit sous le Second Empire mais son apologie choque néanmoins

: si la balance penche en faveur du plus jeune, cependant, la prosopopée finale condamne les 2 frères : "sanglante géniture" v. 33 L'idée majeure du texte : c'est la France qui se stérilise et s'empoisonne de ce combat fratricide : - "vivez de venin", "Je n'ai plus que du sang pour votre nourriture" v. 34-35 - "aux derniers abois de sa proche ruine" v. 30, "succombe à la douleur, mi-vivante, mi-morte" v. 22 CONCLUSION Un texte au style très oratoire qui marque un engagement fort du

croire : si la balance penche en faveur du plus jeune, cependant, la prosopopée finale condamne les 2 frères : "sanglante géniture" v. 33 L'idée majeure du texte : c'est la France qui se stérilise et s'empoisonne de ce combat fratricide : - "vivez de venin", "Je n'ai plus que du sang pour votre nourriture" v. 34-35 - "aux derniers abois de sa proche ruine" v. 30, "succombe à la douleur, mi-vivante, mi-morte" v. 22  CONCLUSION Un texte au style très oratoire qui marque un engagement fort du poète