Ventriloque

les Baruya, particulièrement celles concernant la pratique de l’homosexualité masculine entre les initiés, l’amenèrent à analyser comment dans les diverses sociétés le corps sexué des individus et la sexualité en général constituent des machines ventriloques de l’ordre (ou du désordre) qui règne dans la société. Partout la sexualité est appelée à témoigner pour ou contre un ordre social qui est toujours en même temps un ordre sexuel. Travaillant dans cette direction, il organisa un séminaire avec des

1883, l’ingénieur allemand Paul Nipkow, réalise pour la première fois dans une chambre d’hôtel le balayage d’une image à l’aide d’un disque percé de trous. Le public voit apparaître sur l’écran la première émission télévisée : le visage de deux ventriloques. La télévision s’exporte mondialement, mais ce n’est qu’en 1951 que les premières émissions de télévision publique en couleur apparaissent, sur la chaîne américaine CBS. La télévision, bien plus que la radio, symbolise le passage de l’ère

apparaître comme une forme d’aliénation de l’individu. Dans Textes pour rien[14] on peut lire : « Je suis en mots, je suis fait de mots, des mots des autres. […] quoi que je dise, ce sera faux, et d’abord ce n’est pas de moi. Je ne suis qu’une poupée de ventriloque. ». Pourtant parler est inévitable, c’est la seule façon d’être, d’exister. Il faut pour cela s’efforcer de prendre la parole au lieu de la subir. B. s’applique donc à la détourner de son rôle et de son fonctionnement traditionnels. Il invite le

En janvier 1926, l'ingénieur écossais John Logie Baird est le premier à inventer un système mécanique pour reproduire, sur un écran, une image en mouvement. Il nomme son invention : téléviseur. La première image représentait les visages de deux ventriloques. En 1930, il commercialise l'objet. Mais un autre système de diffusion plus performant, amélioré par un ingénieur italien Guglielmo Marconi a été mondialement repris, d'abord par la BBC à partir de 1937, puis par les chaînes de télévision 1938 :

époque. En plus, il n’y a aucune marque subjective de l’auteur car celui-ci utilise le discours indirect libre. Dans Au Bonheur des dames, lorsque Zola veut faire passer un message il utilise ses personnages pour dire se qu’il pense comme un ventriloque utilise sa marionnette pour parler. Dans le chapitre 2, lorsque Denise se fait interrogé sur son âge tous le monde parait surpris car il la pensé beaucoup plus jeune. – Quel âge avez-vous donc ? – Vingt ans, madame. – Comment vingt ans ! mais

ridiculisé, bafoué, insulté, dupé, cocufié, souffleté, bastonné. Même Scapin finit par recevoir, au moins fictivement, une poutre sur la tête. Quelque chose chez Molière le pousse vers l'autodérision. [...] Le discours contre soi-même, le discours ventriloque, le fait de prêter sa voix à ses "ennemis", est un art qu'il pratique à merveille. » (François Rey, dans J. Lacouture, F. Rey, Molière et le roi, 2007) Alceste doit sans doute beaucoup à Molière, mais aussi à sa situation : Molière se présente lui-même

plutôt que le mot « bizarre », qui n’eût pas été déplacé : bizarrerie et singu- larité sont ailleurs accordées dans le livre. Dans la Galerie Vitrée, on a donc des commerces de l’extraordinaire (les Cos- moramas promettent le spectacle du monde, les ventriloques parlent avec un organe dont ce n’est pas la fonction) ; l’extraordinaire est poussé jusqu’à l’inimaginable avec le spec- tacle de l’homme à l’enseigne solaire qui annonce « ce que Dieu ne saurait voir », ou jusqu’à l’impossible (les automates sont

époque. En plus, il n’y a aucune marque subjective de l’auteur car celui-ci utilise le discours indirect libre. Dans Au Bonheur des dames, lorsque Zola veut faire passer un message il utilise ses personnages pour dire se qu’il pense comme un ventriloque utilise sa marionnette pour parler. Dans le chapitre 2, lorsque Denise se fait interrogé sur son âge tous le monde parait surpris car il la pensé beaucoup plus jeune. « – Quel âge avez-vous donc ? – Vingt ans, madame. – Comment vingt ans ! mais

multiplient les mythologies du continent noir : les traits inventés de passés mal connus, les images schématiques des traites et des colonisations, les illusions inlassablement répétées des sorties du ‘sous-développement’ et des ‘crises’, les quiproquos ventriloques entre les multiples Afriques de l’Ouest, de l’Est, du Centre, du Sud. Jean Copans se consacrera presqu’exclusivement ici à la mythologie francophone et française. Sur près d’un siècle, de décennie en décennie, des titres d’ouvrages, notamment en

entièrement dans le feu des jongleurs gris fluo pour les appâter et leur donner envie d'aller manger un sandwich à l'arbre des hystériques aveuglés qui tua tous les méchants en creusant un gros trou dans une chope a bière. L'ours imaginaire et ventriloque se sentit quadrillé, ce qui fit se gratter une grenouille qui volait par là. Elle lui vola son portable et lui fit manger pour qu'un feu s'éteigne en lançant des roues pointues sur la grotte de l'ours qui mourut mais s'envola dans un Jésus qui rampais