Vents Saint John Perse

me va fendre la tête. J'entends déjà partout les charrettes courir, Les maçons travailler, les boutiques s'ouvrir : Tandis que dans les airs mille cloches émues D'un funèbre concert font retentir les nues ; Et, se mêlant au bruit de la grêle et des vents, Pour honorer les morts font mourir les vivants. Encor je bénirais la bonté souveraine, Si le ciel à ces maux avait borné ma peine ; Mais si, seul en mon lit, je peste avec raison, C'est encor pis vingt fois en quittant la maison ; 5       En quelque

fleur que le rosier lui-même. Le mot latin est tiré, par le biais de l’osque, du grec ancien rhódon, éolique wrodion, lui-même un emprunt à un vieux perse ºwurdi3, comparable à l’avestique varǝδa, sogdien ward, parthe wâr, tous au sens de « rose ». Du vieux perse se réclame aussi une série sémitique, dont l’araméen wurrdā et l’assyrien wurtinnu4. Le mot perse, d’où le persan gol, provient d’une racine indo-européenne ºwr̥dʰo continuée en latin par rubus « ronce ». Il est tentant de rapprocher rose

COSMOPOLITES ………………………………………………………………….. 23 1. Valery LARBAUD (1881-1957), la sensualité d´un dandy : A. O. Barnabooth, ses oeuvres complètes (1913) ……………………......... 23 a) l’analyse de Ode ……………………………………………………………………. 24 2. SAINT-JOHN PERSE ………………………………………………………………... 25 a) Amers …………………………………………………………………............ 26 b) Anabase …………………………………………………………………………27 c) l’analyse du poème : Et puis vinrent les neiges… (Exil, « Neiges ») ………….

Melancholia » dénonce l’injustice sociale de l’époque. L’auteur est partisan d’un travail d’adultes et non d’enfants, un travail qui donne la liberté à l’àme jeune « au nom dii travail saint, fécond et généreux qui fait le peuple libre et rend l’homme heureux ». Victor Hugo emploie dii début à la fin des termes religieux saints. Dans un registre pathétique et réaliste, ce poème décrit avec précision la société dii XIXe siècle, montrant les conditions déplorables des enfants dans le monde de l’usine. Il

de Gérard Bélorgey, pour Émilie Benoît (1998) Quand, sur l'air de la Marseillaise le chant des esclaves devient l'hymne des Citoyens de couleurs à ces accents s'ouvrent les cœurs... (Émilie chante....) “Divinité de la Patrie Raison et Sainte Liberté Soeurs immortelles du Génie Compagnes de la Liberté ....... Raison et vérité Daignez, daignez Sourire aux voeux de la Fraternité" Entendez comme se mêle le chant de la Révolution et la voix de la Liberté. Mais comme il faudra du

siècle des lumières »( 18éme siècle). Les auteurs *Baroques -Agrippa d’Aubigné (1522-1630) : « Les tragiques » en 1616 -Théophile de Viau (1590-1626) : « Œuvres » en 1621 -Jean de la Ceppède (1548-1623) : « Théorèmes spirituels » en 1622 -Saint-Amant (1594-1561) : »Œuvres » en 1629 *Classiques -Nicolas Boileau (1636-1711) : « Art poétique », « les Satires », « Les Epîtres » -Jean de La Fontaine (1621-1658) : « Conception de la fable », « L’univers poétique et morale »,  « La fable philosophique »

entre Robinson et Vendredi dans Vendredi ou les limbes du Pacifique. Ce microcosme est au XVIII° siècle, le lieu arcadien des principes philosophiques chers aux écrivains des Lumières. Marivaux en présentant l'île des esclaves (1725) ou Bernardin de Saint-Pierre en relatant le cocon presque gémellaire de Paul et Virginie (1788) à l'île de France (île Maurice) exposent leur vision d'une société plus juste et harmonieuse. Sous les dehors du lointain sont exposés les aspects modernes du proche, lieux et

Pour remonter plus haut, il faut aller jusqu'en Perse. Le mot maguš3, « mage » en vieux-perse, est visible pour la première fois sur une inscription gravée en 515 av. J.-C. à Béhistoun (Perse antique, Iran actuel), sur les exploits de Darius Ier, roi de Perse, qui a renversé en 522 av. J.-C. Gaumâta, un mage mède qui s'est proclamé roi de l'empire perse. « Darius le Roi dit : "Ensuite il y avait un homme, un Mage, du nom de Gaumâta." »4 En perse, mag signifie « science, sagesse ». Héraclite (vers

complaisants et doux, Suivent les jeunes Demoiselles Jusque dans les maisons, jusque dans les ruelles ; Mais hélas ! qui ne sait que ces Loups doucereux, De tous les Loups sont les plus dangereux. Texte B : Saint-John Perse, "La Ville", Images à Crusoé (Éloges, 1911) Le poète Saint-John Perse, dans son recueil Images à Crusoé, imagine Robinson retourné à la civilisation et méditant sur son séjour dans l'île. LA VILLE [...] Crusoé ! - ce soir près de ton Île, le ciel qui se rapproche louangera la

divinité/Quand l’homme en est touché, il devient un Prophète ».Le poète devient maître de la nature renouant ainsi avec la tradition mythologique qui représente Orphée charmant les animaux « il cognoist la nature et les secrets de Cieux(…)/il enferme les vents, il charme les tonnerres ».Ronsard dévoile une conception aristocratique du poète, qui doit être « vertueux, dévot et solitaire » et méprise le peuple lorsque celui-ci est bas , impudent. Le poète en marge du monde, parce qu’il est un être solitaire