Vicomte

réservée aux hommes. Cette assurance masculine se voit surtout dans son besoin de dominer et de gouverner les autres. Elle est le personnage le plus puissant de l'histoire et sa destruction est necessaire pour sauver la moralité du roman. Le Vicomte de Valmont est un Don Juan manipulateur et sans scrupules. Il est cruel, méchant et hypocrite. Il est athée et fait références au langage religieux pour décrire ses exploits sexuels. C'est un grand libertin qui n'est mené ni par l'amour ni par la

Quels rapports entre les hommes et les femmes l’œuvre de Laclos dessine-t-elle ? Quels échos peut-on en trouver dans le film ? Introduction : Dans le roman comme dans le film, six protagonistes trouvent leur place : le Vicomte de Valmont et le Chevalier de Danceny d’un côté, la Marquise de Merteuil, Madame de Tourvel, Cécile Volanges et sa mère. Les rapports entre hommes et femmes n’en sont-ils pas déséquilibrés ? Que ce soit dans le roman ou dans le film, les rapports conventionnels

d'âmes plus honnêtes. En en faisant l'objet d'un pari, la marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont se posent en rivaux, et ce qui n'était qu'un jeu, deviendra un enjeu, un combat pour la supériorité avant de s'achever en guerre ouverte. Dans la lettre LXXXI, de la Merteuil à Valmont, nous nous situons au coeur de l'oeuvre, au moment où le pari devient lutte. La marquise affirme d'emblée sa supériorité sur le vicomte (et sur toutes les autres femmes), et la soutient par de nombreux arguments. Ce

a pu vous représenter. Je pense qu’en réalité, le Vicomte de Valmont est un homme respectable, car malgré ces quelques vices, il peut être quelqu’un de bien. Voyez ceci : ce matin, un de mes valets qui se rendait dans un village voisin l’a aperçu et l’a suivi. Il m’a raconté que dans ce village un pauvre paysan n’avait pas assez d’argent pour payer ses dettes, alors des hommes sont venus lui enlever ces meubles. C’est à ce moment la que le Vicomte de Valmont est intervenu pour payer ce que devait

que le marquis de Sade ou Restif de la Bretonne. Ce roman épistolaire de la littérature romanesque du XVIIIe siècle met en scène les intrigues amoureuses de l’aristocratie et raconte le jeu pervers de deux libertins la marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont, dont leur but ultime est de dépraver un maximum de personnes vertueuses sous le couvert d'une image de pureté. Ce roman a inspiré un très grand nombre de travaux critiques et analytiques, de pièces de théâtre et de films. Le roman a été

demande à son ancien amant, le Vicomte de Valmont, joué par John Malkovich, de séduire la très jeune fille de sa cousine, Cécile de Volanges, interprétée par Uma Thurman. De cette manière, elle espère se venger d'un ancien amant, à qui on a promis en mariage la jeune Cécile. Au début, Valmont refuse cette proposition : celle qu'il choisit de séduire est la prude Madame de Tourvel, dont le rôle a été attribué à Michelle Pfeiffer, et qui séjourne chez la tante du vicomte pendant que son mari est à l'étranger

Analyse lettre 56 Madame de Tourvel au vicomte de Valmont Dans toute la première partie du livre, Madame de Tourvel défend le vicomte de Valmont à travers ses lettres adressées à Madame de Volanges. Nous le constatons déjà dans sa première lettre. « Je ne le connaissais que de réputation, et elle me faisait peu désirer de le connaître davantage : mais il me semble qu’il vaut mieux qu’elle » Ou encore « Il parle raison avec une facilité étonnante, et il s’accuse de ses torts avec une candeur

mouvement des Lumières. Paru en 1782, il est divisé en quatre parties, et composé de 175 lettres. Scandaleux, par sa description du libertinage, il reste longtemps interdit. Il raconte les manipulations libertines de la marquise de Merteuil et du vicomte de Valmont vis-à-vis des jeunes aristocrates, la présidente de Tourvel et Cécile de Volange. Dans ce roman Laclos dénonce l'immortalité du libertinage, les jeux cyniques de séduction, les perversités du milieu privilégié se faisant un loisir de jouer

Laclos, publié en 1782 s’ouvre sur la lettre de Madame de Merteuil rédigée a l’intention de son ami le Vicomte de Valmont. Elle exprime dans celle-ci sa frustration a l’égard de ses suspicions sur une plausible liaison qu’elle entretiendrait avec un autre libertin. Elle établie d’entré de jeu la loi du plus fort, du dominant, qui est elle-même. Elle est profondément offensée par le fait que le Vicomte de Valmont puisse avoir cette idée saugrenue a son égard, ce qui engendre de l’agressivité dans ses

considéré comme un objet à conquérir. Mme de Tourvel est présentée comme un être exceptionnel dans le grand nombre de femmes séduites par le Vicomte (thème élogieux). Il fait ainsi (l.25/26) le portrait d'une femme attachée à la vertu (l.17), la religion (l.18) et à ses devoirs d'épouse. Mais en évoquant ses propres sentiments au début de la lettre le Vicomte de Valmont semble dévoiler ses émotions qui vont le troubler/charmer. A l'inverse des autres femmes qu'il à déjà séduite, il se présente comme