Victorine Taillefer

plupart des pensionnaires se sont mis à l'appeler ainsi aussi, le tournant en ridicule et le considérant comme sénile et diminué. Logent également dans la pension d'autres personnes, entre autres Madame de Couture et sa protégée, Mademoiselle de Taillefer, jeune fille pauvre mais belle, élégante et distinguée, dont la mère est morte mais que son père refuse de reconnaître (elle est aussi ignorée par son frère aîné). Ses tentatives pour accéder à sa famille sont ignorées par les deux hommes. Rastignac

par Balzac en 1835. A la fin de l'année 1819, la maison Vauquer à Paris, abrite plusieurs pensionnaires dont certains ont un comportement assez mystérieux. Parmis eux un certain M. Vautrin et un vieillard, le père Goriot. Deux jeunes gens : Victorine Taillefer, une orpheline, et Eugène de Rastignac, un étudiant. C'est Rastignac qui révèle le mystère du père Goriot grâce à sa cousine, la vicomtesse de Beauséant. Goriot s'est ruiné pour ses filles : Anastasie de Restaud et Delphine de Nucingen. Mais

rapport entre le milieu et les personnages. Ce n’est pas une description “gratuite”. -realisme balzacien: precise, bcp d’adjectifs… -pauvrete, vulgarite des personnages annoncent tristesse, drame (≠ epopee) -la pension: 1er etage-Mme Vauquer, Victorine Taillefer et Mme Couture 2eme etage-Vautrin et Poiret 3eme etage-Pere Goriot, Melle Michonneau et Rastignac “la salle contenait a diner… des drames continus” Apres avoir decrit la Maison Vauquer

mansardes au grenier. II. La pension Vauquer Comme la plupart des pensions au XIXe siècle, la pension Vauquer est hiérarchisée, les pensionnaires ne vivent donc pas au même étage. Au 1er étage, composé de deux chambres, on trouve la jeune Victorine Taillefer et Mme Couture ainsi que Mme Vauquer. Les deux pensionnaires n’ont pas d’argent, pourtant, au vu de leur situation dans la maison, elles paient la pension la plus élevée soit dix-huit cent francs. Madame Vauquer possède sûrement un revenu confortable

personnage principal, qui devient de plus en plus inquiétant. Comprenant que Rastignac veut faire fortune sans faire d’efforts il lui conseille d’épouser une jeune pensionnaire de la maison Vauquer, Victorine Taillefer, amoureuse de lui. Vautrin propose à Rastignac de tuer le frère de Victorine pour que celle-ci devienne une riche héritière en échange de quoi Rastignac l’épousera et versera à Vautrin une commission. Indigné, Rastignac refuse. Il apprendra que Vautrin à mis son projet à exécution

atteindre la prospérité par un crime. Or, à la pension, vit obscurément une pauvre fille, Victorine Taillefer, abandonnée par son père, qui réserve toute son affection à son fils auquel il léguera une fortune énorme. Vautrin, par d'obscures complicités, fera disparaître ce fils, obligera le père à reprendre sa fille, et à la rétablir dans ses droits d'héritière. Il suffira que Rastignac conquière l'amour de Victorine, et sa fortune sera faite. L'étudiant, mordu au cœur par la tentation, se révolte pourtant

famille pour leur demander de lui envoyer de l’argent. Vautrin, pensionnaire également de la pension Vauquer et qui devine les projets de Rastignac lui propose un marché : Rastignac doit séduire Victorine Taillefer tandis que Vautrin se charge d’éliminer son frère. Ensuite, Rastignac épouserait Victorine et il lui donnerait une commission de 200 000 francs sur la dot. Rastignac réfléchit puis refuse ce pacte diabolique. Vautrin lui laisse quinze jours pour se décider. Il accompagne Madame de Beauséant

logiquement dans le cadre de la présentation très complète des lieux et des personnages. Après avoir décrit la pension, le narrateur nous promène dans une gallerie de personnages où figurent la propriétaire Mme Vauquer, Mlle Michonneau, avec Poiret, Victorine Taillefer avec Mme Couture et enfin Vautrin. Quand Balzac présente un personnage, il veut créer un effet de réalité en imposant au lecteur un physionamie. Dans le cas de Vautrin, personnage déguisé sous une fausse identité, l' entreprise est plus complexe

monde n’accueille pas beaucoup d’ambitieux et qu’on doit être rapide comme un boulet de canon ou bien s’y glisser comme la peste, par des coups bas et des complots. Dans le Père Goriot, Vautrin combine un plan : tuer le frère Taillefer, marier Rastignac avec Victorine Taillefer et s’approprier une partie de l’héritage. Mais pourquoi acheter un individu ? Car un noble ou un bourgeois demeure bien plus estimé qu’un domestique. La corruption est subjective mais elle transgresse toujours la frontière

- Mme Vauquer tient depuis toujours, à Paris, une pension. C'est une personne dont l'aspect physique correspond parfaitement avec l'aspect de sa pension et qui a à peu près cinquante ans. - Victorine Taillefer semble atteinte d'une maladie grave, a la taille trop mince et est pleine de grâce et de tristesse. Heureuse, elle aurait été charmante. - Eugène de Rastignac a la peau blanche, les cheveux noirs et les yeux bleus. Il a des sentiments forts, sincères et possède une honnêteté de coeur. D'un