Vidame

entre le Duc de Nemours et la princesse mariée à M. de Clèves. On remarque dans l’enchaînement des parties une logique évidente : de la première partie à la deuxième, c’est un récit de M. De Clèves ; de la deuxième à la troisième partie, un récit du vidame ; de la troisième à la quatrième partie, les conséquences de la mort du roi. Ainsi, le texte suit une ligne simple. On peut également remarquer que ce récit forme une boucle : le roman commence par l’apparition de Melle de Chartres et se termine sur

l'extrait (« Son père était mort jeune […] madame de Chartres, sa femme ») que le lecteur comprend qu'il s'agit de Mlle de Chartres et que à la fin de l'extrait que son portrait devient plus détaillé. Ce portrait se fait à partir de la vision du « vidame », c'est donc une focalisation interne. Il se concentre sur les canons de la beauté classique : « blancheur de son teint » qui est un signe de noblesse et de pureté morale, « traits réguliers » qui traduisent l'harmonie du classique et les « cheveux

occurrence du mot « beauté » traduit l'admiration qu'elle suscite chez les courtisans. -> idéalisation propre au roman héroïque. Ce n'est qu'à la fin de l'extrait que son portrait devient plus détaillé. Ce portrait se fait à partir de la vision du « vidame », c'est donc une focalisation interne. Il se concentre sur les canons de la beauté classique : « blancheur de son teint » qui est un signe de noblesse et de pureté morale, « traits réguliers » qui traduisent l'harmonie du classique et les « cheveux

On apprend qu’elle était de la même maison que le vidame de Chartre, on apprend qu’elle est orpheline de père, on apprend son nom par le nom de sa mère : « Mme de Chartre « (l.14). Le dernier paragraphe renvoie au début du texte et l’image est un instant interrompue par l’entrée de l’héroïne dans ce lieu où les regards jouent un rôle essentiel (revient au premier plan) « Lorsqu’elle arriva » (l.30). L’étonnement admiratif du vidame est marqué avec insistance par le reprise (parallélisme)

représentant de l’abbé (avocats) ou vidame = représentant de l’évêque(vice-maitre)). Ce laïque va exercé au profit de l’abbaye donc de l’abbé, des prérogatives de l’impuissance publique. En contre partie des services qu’il rend, celui-ci reçoit la jouissance de terres prises sur le domaine de l’abbaye. Lorsque la monarchie va entrer en décadence, elle n’assurera plus la protection et donc ce rôle de protecteur va passer entre les mains de l’avoué ou du vidame et va profiter de la situation pour détourner

lorry@wanadoo.fr SGBAD St Georges sur Eure Lucile HENRY 4 rue Marcel Proust 28190 St Georges sur Eure ( 02 37 26 81 23 lucile.bad@wanadoo.fr USPSB Senonches Jérôme LE MEUR 7 rue de Senonches 28340 La Ferté Vidame ( 02 37 37 64 01 espacesocioculturel.lafertevidame@wanadoo.fr ----------------------- LES CLUBS DU CODEP 28

confident (M. de Clèves étant le confident occasionnel de Sancerre); le roman contient plusieurs longues conversations, dont celle où le vidame de Chartres livre ses secrets à M. de Nemours, et surtout l'entretien final entre la princesse et le duc; l'aveu de la princesse à son mari est surpris par Nemours, témoin indiscret; la lettre de Mme de Thémines au vidame, perdue par ce dernier, tombe dans le domaine public, ou peu s'en faut. Mais rien ici ne sent l'artifice, ces divers éléments contribuant

lui prouve bientôt le contraire. Nemours dérobe son portrait sous ses yeux sans qu’elle réagisse. Elle entre en possession d’une lettre de femme destinée au vidame de Chartres son oncle. Troisième partie. Intense moment d’intimité lorsqu’elle est amenée à récrire la lettre avec Nemours, qui passera pour le destinataire afin d’éviter au vidame d’être compromis auprès de la reine. Elle fuit à Coulommiers. En présence de Nemours, caché, elle avoue à son mari qu’elle est éprise d’un autre homme, et lui

lui prouve bientôt le contraire. Nemours dérobe son portrait sous ses yeux sans qu’elle réagisse. Elle entre en possession d’une lettre de femme destinée au vidame de Chartres son oncle. Troisième partie. Intense moment d’intimité lorsqu’elle est amenée à récrire la lettre avec Nemours, qui passera pour le destinataire afin d’éviter au vidame d’être compromis auprès de la reine. Elle fuit à Coulommiers. En présence de Nemours, caché, elle avoue à son mari qu’elle est éprise d’un autre homme, et

lettre est un élément traditionnel du roman et peut même aller jusqu'à s'identifier à la narration toute entière dans le cas du roman par lettres. De La Princesse de Clèves, dans laquelle toute une part de l'histoire s'organise autour de la lettre du Vidame de Chartres et de sa récriture par les deux amants, à L'orgue de Barbarie de Bernard Chambaz, en passant par l'essentiel des romans du XIXe siècle on n'en finirait pas de dénombrer les oeuvres romanesques utilisant les lettres. Balzac a lui-même