Vidame

Personnages principaux * Auguste de Maulincour * Mme la baronne de Maulincour * Le vieux vidame de Pamiers * Mme Nucingen * M Nucingen * Mme Clémence Jules Desmarets * M Jules Desmarets * Ferragus * Ida Gruget * Mme Gruget * Justin * Jacquet Résumé par chapitres Chapitre 1 : Auguste voit Mme Jules, qu’il aime en secret car elle est mariée, entrer dans un appartement d’une rue mal famée. Lors de cette même soirée, il lui dit l’avoir vu, elle reste

beauté à la cour, qui attira les yeux de tout le monde, et l’on doit croire que c’était une beauté parfaite, puisqu’elle donna de l’admiration dans un lieu où l’on était si accoutumé à voir de belles personnes. Elle était de la même maison que le vidame de Chartres, et une des plus grandes héritières de France. Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves, 1689. Texte B | – Pourquoi, mon Dieu ! me suis-je mariée ? Elle se demandait s’il n’y aurait pas eu moyen, par d’autres combinaisons du hasard

une extrême jeunesse, l’on avait déjà proposé plusieurs mariages. Mme de Chartres, qui était extrêmement glorieuse6, ne trouvait presque rien digne de sa fille; la voyant dans sa seizième année, elle voulut la mener à la cour. Lorsqu’elle arriva, le vidame alla au-devant d’elle; il fut surpris de la grande beauté de Mlle de Chartres, et il en fut surpris avec raison. La blancheur de son teint et ses cheveux blonds lui donnaient un éclat que l’on n’a jamais vu qu’à elle; tous ses traits étaient réguliers

extrême jeunesse, l’on avait déjà proposé plusieurs mariages. Madame de Chartres, qui était extrêmement glorieuse, ne trouvait presque rien digne de sa fille ; la voyant dans sa seizième année, elle voulut la mener à la Cour. Lorsqu’elle arriva, le Vidame alla au-devant d’elle ; il fut surpris de la grande beauté de Mademoiselle de Chartres, et il en fut surpris avec raison. La blancheur de son teint et ses cheveux blonds lui donnaient un éclat que l’on n’a jamais vu qu’à elle ; tous ses traits étaient

de l'extrait (« Son père était mort jeune […] madame de Chartres, sa femme ») que le lecteur découvre son identité et il faut attendre la fin de l'extrait pour que son portrait devienne plus détaillé. Ce portrait se fait à partir de la vision du « vidame », c'est donc une focalisation interne. Il se concentre sur les canons de la beauté classique : « blancheur de son teint » qui est un signe de noblesse et de pureté morale, « traits réguliers » qui traduisent l'harmonie du classique et les « cheveux

réalités de l’environnement de ce roman nous permettant de mieux les cerner. En effet, le quiproquo autour de la lettre perdue du Vidame de Chartres qui est lu à voix haute dans tout la Cour, va permettre au lecteur de cerner les personnages notamment la princesse de Clèves qui se voit jalouser en voyant cette lettre, pensant qu’elle appartient à Nemours, ou encore le Vidame de Chartres lui-même qui apparaît comme un hypocrite, un menteur. Il avait certifié à la Reine pour s’en attirer les faveurs

basculant (attention les doigts) ; on expérimente un dispositif d'éclairage s'inspirant des lucioles, le toit du véhicule est en toile cirée et les vitres en mica pour alléger l'ensemble... Chaque prototype fait l'objet d'essais au centre de La Ferté-Vidame. Et Boulanger donne son aval à chaque étape. Dès qu'une solution aboutit sur un excès de confort, elle est rejetée : deux idées toutefois seront conservées : le dispositif de chauffage que les ingénieurs s'étaient confectionné pour les essais en hiver

propre au roman héroïque. Ce n'est qu'à la troisième phrase de l'extrait que le lecteur comprend qu'il s'agit de Mlle de Chartres et seulement à la fin du passage que son portrait devient plus détaillé. Ce portrait se fait à partir de la vision du « vidame », c'est donc une focalisation interne. Il se concentre sur les canons de la beauté classique : « blancheur de son teint » qui est un signe de noblesse et de pureté morale, « traits réguliers » qui traduisent l'harmonie du classique et les « cheveux

« un des grands partis qu’il y eût en France ». Répétition de son rang pour insister sur la naissance illustre de cette jeune femme. Précision donnée pour sa parenté par rapport à un aristocrate présent à la cour « Elle était de la même maison que le vidame de Chartres », ceci afin d’apporter un regard documentaire et historique sur son nom, renforce la hauteur de sa naissance. Enfin, hyperbole autour de son rang avec l’attitude de sa mère : « Mme de Chartres, qui était extrêmement glorieuse, ne trouvait

Taurand ont finalement transporté la cour du roi Henri II, cadre historique du roman, dans la cour d'un lycée parisien. Ils ont métamorphosé les aristocrates du XVIe siècle en lycéens du troisième millénaire : le roi (Henri), la reine (Catherine), le vidame de Chartres (Mathias, passé du statut d'oncle de Mme de Clèves à celui de cousin), la reine dauphine (Marie) et, bien sûr, le prince et la princesse de Clèves (baptisés Otto et Junie). Quant au fringant duc de Nemours, ils en ont fait un charismatique