Vidame

extrême jeunesse, l'on avait déjà proposé plusieurs mariages. Madame de Chartres, qui était extrêmement glorieuse, ne trouvait presque rien digne de sa fille; la voyant dans sa seizième année, elle voulut la mener à la cour. Lorsqu'elle arriva, le vidame alla au-devant d'elle; il fut surpris de la grande beauté de mademoiselle de Chartres, et il en fut surpris avec raison. La blancheur de son teint et ses cheveux blonds lui donnaient un éclat que l'on n'a jamais vu qu'à elle; tous ses traits étaient

la mort de son mari emporté par le chagrin, et malgré les nombreux témoignages d’affection du duc. La fatalité de l’amour atteint ici son paroxysme. MORCEAUX CHOISIS « Lorsqu’elle arriva, le vidame alla au-devant d’elle. Il fut surpris de la grande beauté de Mlle de Chartres, et il en fut surpris avec raison. La blancheur de son teint et ses cheveux blonds lui donnaient un éclat que l’on n’a jamais vu qu’à elle ; tous ses traits étaient réguliers

jeune femme et la triple occurrence du mot « beauté » traduit l'admiration qu'elle suscite chez les courtisans. → idéalisation propre au roman héroïque A la fin de l'extrait son portrait devient plus détaillé, il se fait à partir de la vision du « vidame », c'est donc une focalisation interne. Il se concentre sur les canons de la beauté classique : « blancheur de son teint » qui est un signe de noblesse et de pureté morale, « traits réguliers » qui traduisent l'harmonie du classique et les « cheveux

l'éducation et les principes de l'époque. Le début du texte nous livre des informations sur la condition de Mademoiselle de Chartres grâce à un raisonnement de type généalogique. Nous apprenons ainsi qu'elle appartient à " la même maison que le vidame de Chartre"(ligne3), grâce à une analepse, nous apprenons que "son père était mort jeune"(ligne 3) et qu'elle est " une des plus grandes héritières de France","un des grand partis qu'il eût en France"(L3,17 ), ce qui montre que la jeune femme est

provoquer Augustin en duel. -Ida Gruget : Elle est couturière mais aussi prostituée et maîtresse de Ferragus. Elle écrit, avec beaucoup de fautes d’orthographe, à ce dernier pour lui annoncer son suicide son corps sera retrouvé dans la Seine. -Vidame de Pamiers : Il conseille Auguste dans sa lutte contre les machinations de Ferragus XXIII. - La baronne de Maulincour : C’est la grand-mère d’Auguste de Maulincour, elle l’a élevé. -Serviteur : Il aide Auguste dans sa quête et l’informe notamment

la cour qui s’en dégage. I) Portrait d’une héroïne exemplaire… 1) Un portrait classique : Il est pris en charge par un narrateur externe « il » l.26, « elle » l.2 de point de vue omniscient : généalogie « Elle était de la même maison que le Vidame de Chartes » l.3-4, elle a le privilège de la naissance : « de la même famille », « grande héritière ». On a les pensées des personnages : « il fut surpris […] avec raison » l.27. Le narrateur emploie même des modalisations : « avec raison » l.27

SÉQUENCE ROMAN corrigé de lecture personnelle de l’œuvre au programme du bacLA PRINCESSE DE CLÈVES de Madame de Lafayette PARTIE I1) « Madame de Chartres avait une opinion opposée ; elle faisait souvent à sa fille des peintures de l’amour ». Cette citation se trouve après l’incipit qui fait une galerie des portraits de la cour des Valois. Au début du récit de la fiction romanesque Madame de Lafayette présente la mère de l’héroïne, Madame de Chartres, qui est veuve

contributions des vassaux. Les souverains qui croyaient s’être attaché les propriétaires des terres immunisées et avoir consolidé leur propre pouvoir en affaiblissant les comtes opposés à l’Eglise, lui octroient bientôt de plus en plus de pouvoirs (avoué ou vidame, justice de sang). Cela entraine l’indépendance de plus en plus croissante de l’Eglise et l’envie des laïcs augmente d’autant plus, ce qui finira par aboutir à une avouerie seigneuriale, remplaçant la protection du roi (rétablie sous les capétiens)

qui, à son entrée dans le roman, se fait encore appelée Mademoiselle de Chartres. Elle est la fille de Madame de Chartres, dame de la cour, et d’un père mort très jeune. Cependant son titre est assuré, car elle appartient à la même maison que le vidame de Chartres, homme de grandes qualités et selon le narrateur, « le seul homme digne d’être comparé au duc de Nemours » qui semble constituer la perfection même. Cette jeune femme est blonde au teint pâle et il est difficile de ne pas être surpris

merveilleux, que l’on remarque instantanément : - Une apparition divine, incarne la pureté - recours aux superlatifs (« une des plus », « un des plus »…) - Gradation « une beauté parfaite », « grande beauté » - « donna de l’admiration », « le Vidame fut surpris » - « il parut » : apparition immatérielle - « charmes » // la magie, l’enchantement - « blancheur » « éclat », « blonds », « jeunesse » : lumière, pureté Eblouit par sa grande beauté quasi extraordinaire, mais aussi par sa grandeur