Vie Associative

abyme où chacun doit jouer son rôle, détruit l’illusion théâtrale, elle est ici au service d’une dénonciation Chrétienne des grandeurs de la vie que rappelle la citation de la genèse : « Tu es poussière et tu retourneras à la poussière. » Dans le grand théâtre du monde, on est donc face à un jeu de mise en abyme où le théâtre dans le théâtre vient représenter la vie. Dans cette pièce le Monde est celui qui exécute et représente l’auteur : « tu ne garderas de mes mains cruelles ni pourpres, ni sceptres

état quasi-somnambulique et un état d’acuité intellectuel maximal. Aux différentes heures de la journée, nous sommes plus ou moins conscients, beaucoup de choses sont faites inconsciemment, comme tous les gestes routiniers du levé ou coucher dans la vie quotidienne. Conscience et inconscience ne sont pas nécessairement des états qui s’opposent et qui s’excluent, mais qui peuvent collaborer. Si je devais réfléchir à tout ce que je fais par habitude, agir prendrait un temps fou. La conscience pour exister

Considérons les trois rapports que l’homme peut avoir à la nature. Le premier celui de l’essence, le rapport qu’il peut avoir avec sa propre nature, à sa constitution propre. Le second, le rapport physique et sensible qu’il a avec son environnement. Et enfin le troisième, celui de son entendement, autrement dit les différents usages qu’il peut faire de son intelligence, en conjuguant cette fois-ci physique et métaphysique. L’homme pourrait être qualifié d’exception, c’est en tout cas ce que

L’âge adulte Le tempérament colérique qui s’installe avec l’âge adulte pousse à l’action, rend impatient d’agir et de réaliser quelque chose. L’esprit n’a plus le temps, ni l’envie de mener une vie passive. Il cherche à construire tant qu’il est sur terre. Il veut concrétiser sa volonté dans la vie terrestre, transformer celui-ci et produire des œuvres. À l’âge adulte, travailler et créer n’est nullement une corvée, mais un besoin et une joie. Dans l’intense période d’activité qu’est l’âge adulte

environ quatre-vingts ans après sa naissance. Socrate, lui, est né en 470 avant Jésus-Christ. Fils d’un sculpteur et d’une sage-femme, il devient le disciple d’Archélaos de Milet. Celui-ci était considéré comme le précurseur de Socrate. Toute sa vie était vouée à l’enseignement en discutant partout où il allait et en partant des débats improvisé ou concerté. Durant quelques années, il a participé au siège de Potidée comme hoplite où il va sauver son disciple préféré Alcibiade. À l’âge de quarante

différents degrés, allant de l’échange raisonné à la violence insensée. Elle se traduit aussi bien dans le cadre privé que public (on peut songer aux guerres). Dans la mesure où l’on considère que l’objectif de la littérature consiste à mettre en scène la vie humaine et donc forcément sa forme conflictuelle, on peut se demander de quelles ressources spécifiques dispose le théâtre pour représenter les conflits, les débats, les affrontements qui peuvent exister dans les rapports humains. Les ressources strictement

analogie entre l’histoire de l’albatros et la vie du poète dans la société. Ils ont la même souveraineté dans la solitude, et la même déchéance lorsqu’ils redescendent au niveau de l’humanité vulgaire. Dans « Elévation », le poète donne une image de liberté. En effet, il arrive à se libérer des contraintes terrestres pour accéder au bonheur, à montrer son aisance dans la vie ailleurs, et ce grâce à l’écriture poétique « _ Qui plane sur la vie, et comprend sans effort Le langage des fleurs

principal de l'homme c'est à dire étymologiquement l'air de la respiration. A la mort, le tumos disparaît et psuche immatériel rejoint le royaume des morts pour une vie ralentie sans passions. Cette représentation s'enracine véritablement dans une référence d'aspect corporel. Elle est représentée par les 2 fonctions sans laquelle la vie humaine n'est pas possible a savoir la circulation sanguine et la respiration. Évolution de cette représentation Le psuche inclut progressivement le Tumos, passion

Pluviôse, irrité contre la ville entière, De son urne à grands flots verse un froid ténébreux Aux pâles habitants du voisin cimetière Et la mortalité sur les faubourgs brumeux. Mon chat sur le carreau cherchant une litière Agite sans repos son corps maigre et galeux ; L’âme d’un vieux poète erre dans la gouttière Avec la triste voix d’un fantôme frileux. Le bourdon se lamente, et la bûche enfumée Accompagne en fausset la pendule enrhumée, Cependant qu’en un jeu plein de sales parfums,

Walt, les champs lexicaux de la destruction, de l’anéantissement sont omniprésents, l’Ennemie Mauvaise apparaît, expliquant au poète qu’il doit être mort pour entendre son récit : c’est peut être ici que création et destruction, jaillissement de la vie et néant de la mort sont le plus intimement liées. Chez Nerval, le sentiment de chaos et de néant est lié à la perte d’Aurélia et à la "descente aux enfers" qui suivit la crise de 1841 (il emploie d’ailleurs ce terme à la fin d’Aurélia dans Les Mémorables