Villard-de-Lans

parents juifs polonais, tous deux décédés durant la Seconde Guerre mondiale : son père au front en 1940, sa mère déportée à Auschwitz en 1942. Georges Perec passera son enfance entre Paris et le deux V entrelacés de W ou le Souvenir d’enfance, Villard-de-Lans et Lans-en-Vercors. Après des études de lettres, où il rencontre Marcel Bénabou, il devient documentaliste au CNRS et publie ses premiers articles dans Partisans. Il publie son premier roman, Les Choses, en 1965. Ce roman « sociologique » de facture

éprouve une fascination en lisant le roman de Georges Perec W ou le souvenir d'enfance, qui se présente en deux récits parallèles et alternés. L'un est un récit à la première personne de l'enfance de l'auteur, un petit garçon juif réfugié à Villard de Lans sous la garde de ses parents adoptifs. L'absence de souvenirs d'enfance, la pauvreté de son histoire personnelle, il la doit à l'Histoire, la grande, «avec sa grande hache» qui, en faisant de son père un soldat mort au front et de sa mère une

littéraires ou mathématiques qui marquèrent son style. Georges Perec est l'unique fils d'un couple de 2 juifs polonais. Son père Icek Peretz est tué pendant la 1ere guerre mondiale et sa mère Cyrla Szulewicz l'envoya passer son enfance à Villard-de-Lans, avant d'être tué à Auschwitz, où il fut adopté par la sœur de son père. De 1946 à 1954, il fait ses études à l'école communale de la rue des Bauches avant d'intégrer le lycée Claude-Bernard puis le collège Geoffroy-Saint-Hilaire d'Étampes

rue Vilin dans le quartier de Belleville. Engagé volontaire contre l'Allemagne dans la guerre franco-allemande de 1939, Icek Peretz est mortellement blessé en juin 1940. En 1941, la mère du petit Georges, pour lui sauver la vie, l'expédie à Villard-de-Lans par un train de la Croix-Rouge. Il y est baptisé et son nom, francisé, devient Perec. Le petit Georges passe là le reste de la guerre avec une partie de sa famille paternelle. Sa mère disparaît en déportation, à Auschwitz, en 1943. Georges retourne

76.26.18.87 pij@sassenage.fr BIJ Vienne Mairie – BP 126 38209 - VIENNE CEDEX Nathalie ROBERT, responsable du BIJ Monique RENEDO, animatrice 04.74.53.80.70 (BIJ) nrobert@mairie-vienne.fr MPT Les Jeandiats 38250 - VILLARD DE LANS Barbara FAISANT 04.76.95.11.38 accueil@mpt4coins.org Association CAP BERRIAT 15 rue Georges Jacquet 38000 - GRENOBLE Olivier ANDRIQUE 04.76.96.60.79 contact@cap-berriat.com Mairie Echirolles 1 Place des 5 fontaines BP 248

Georges Perec, W ou le souvenir d'enfance Fragmentation du « JE »: « ce qui fut, sans doute, pour aujourd'hui ne plus être, mais ce qui fut aussi pour que je sois encore. » « L'écriture est le souvenir de leur mort et l'affirmation de ma vie. » « Les souvenirs sont des morceaux de vie arrachés au vide. Nulle amarre. Rien ne les ancre, rien ne les fixe. » Georges Perec alterne une œuvre fiction et son autobiographie: Georges Perec témoigne qu'une grande partie de son passé s'est

usagés du parc), association fondatrice du Parc Naturel Régional du Vercors. Président de l'ANENA (Association Nationale pour l'Etude de la Neige et des Avalanches) Au niveau local Conseiller général de l'Isère pour le canton de Villard-de-Lans de 1979 à 2004. Vice-président du conseil général de l'Isère de 1985 à 1992. Conseiller régional de Rhône-Alpes de 1983 à 1986. Président de la Communauté de communes du Vercors jusqu'en 2008.

              d’Échirolles,  38).   2010,       -­‐  Obtention  d’un  Baccalauréat  science  économique  et  social,  série  ES  (Lycée  Jean  Prévost,     Villard  de  Lans,  38)   LANGUES,                                                   -­‐  Anglais  (Niveau  B2)     INFORMATIQUE       Environnement

père et à son mari. Les références aux pères et à la mère sont négatives, la tante et l’oncle vont jouer le rôle de parents adoptifs. Sont présents aussi des références à quelques lieux en rapport directs avec des moments de sa vie : « Villard-de-Lans » (ligne 3) et « Venise » sur laquelle il ne dit rien de précis. Pérec tente de dater et d’ordonner les évènements du passé. Ainsi, dès la première ligne, Pérec parle d’une période qui va jusqu’à sa deuxième année, il évoque la perte de

emmené en zone libre, à Villard-de-Lans. Dès lors les souvenirs affleurent, les descriptions s’étoffent, se précisent : l’auteur se souvient d’être tombé à la patinoire, du frimas, du ski, de son éducation religieuse. Ces souvenirs sont l’occasion pour l’auteur de digresser sur le sens des mots, sur le sport et sur son rapport à la doctrine religieuse. Une nuit de Noël, Pérec se souvient avoir été déçu par son cadeau. Plus tard, alors que sa grand-mère et lui se sont réfugiés à Lans-en Vercors, l’auteur