Villequier

l’accomplir durant des années. Ce poème a connu son succès grâce à sa simplicité, qui permet à chacun de s’identifier à l’auteur et de partager ses sentiments. D’autres poèmes des Contemplations explorent une autre voie d’apaisement. Ainsi, « A Villequier », dans lequel la tonalité chrétienne est plus marquée. « Il faut que l’herbe pousse et que les enfants meurent// Je le sais ô Mon Dieu »...

événements qui ont marqué la vie de l’auteur, on comprend que ce poème est autobiographique et que Victor Hugo s’y adresse à sa fille Léopoldine, disparue quatre ans plus tôt, et dont il commémore la mort dans un pèlerinage annuel entre Le Havre et Villequier, le village de Normandie où elle s’est noyée et où elle est enterrée. La date réelle d’écriture est le 4 octobre 1847 : Victor Hugo l’a modifiée en « 3 septembre », veille de l’anniversaire de la mort de sa fille. Pauca meae est en effet une reconstruction

consacra surtout aux affaires publiques et aux questions politiques, et devint Pair de France en 1845). A cette époque, sa vie fut également marquée par une tragédie en septembre 1843, sa fille Léopoldine et son mari se noyèrent dans la Seine à Villequier, en Normandie, il écria un poème au nom de sa fille. Hugo est un farouche abolitionniste. Dans son enfance, il a assisté à des exécutions capitales et toute sa vie, il luttera contre la peine de mort. Pendant sa jeunesse, Hugo avait été monarchiste

RENVOI Correspondance de Rouen (L30) CAUDEBEC EN CAUX / Révima CAUDEBEC EN CAUX / Quai CAUDEBEC EN CAUX / Maison de retraite - Piscine ST ARNOULT / Croix blanche - Houquetot - Centre - Mairie ANQUETIERVILLE / Route de l'Eglise LA FRESNAYE / Mairie VILLEQUIER / Centre - Croix Dussault - Cantepie/HLM NORVILLE / Auberge - Centre - Le croquet ST MAURICE D'ETELAN / Château - Centre - les Noyers PETIVILLE / Cimetière - Centre - Cul au Tot - Genetais ND DE GRAVENCHON / Dunant ND DE GRAVENCHON / Messager LILLEBONNE

d’Hernani, le cénacle se disperse (Sainte Beuve avec Mme Hugo, etc). Mais après le théâtre, Hugo annexe au romantisme le roman avec Notre Dame de Paris. 4. La vie politique (1843-1851) Mort de sa fille, Léopoldine en 1843 dans la Seine à Villequier. Il exprime sa douleur 16 ans plus tard (Les rayons et l'ombre puis Les contemplations). A la suite du décès de Léopoldine, il se détourne de la vie littéraire et cherche un dérivatif dans l’action politique (aboutissement normal du poète). D’abord

consacra surtout aux affaires publiques et aux questions politiques, et devint Pair de France en 1845. A cette époque, sa vie fut également marquée par une tragédie lorsque, en septembre 1843, sa fille Léopoldine et son mari se noyèrent dans la Seine à Villequier, en Normandie Pendant sa jeunesse, Hugo avait été monarchiste, et, au cours de la période d'agitation politique qui commença en 1848, Hugo fut d'abord en faveur du maintien de l'ordre, et commença par accueillir favorablement et par soutenir la

| | | |Le poème 16 A Villequier qui est pourtant daté du lendemain (4 septembre 1847) marque symboliquement la fin du deuil : « Maintenant que du deuil qui me | |fait l’âme obscure / Je sors, pâle et vainqueur… ». Le poète redevient sensible au monde extérieur. C’est le poème

à la situation et semble traduire l'amour éternel qu'il voue à sa fille, ainsi que la persistance de ses sentiments malgré l'éloignement. Cet éloignement est à la fois géographique (car l'auteur vit au Havre tandis que la tombe de sa fille est à Villequier) et spirituel (lui est vivant, elle, est morte). (Idée 3) Enfin, cet amour décrit sans réciprocité explicite, traduit d'une réalité funèbre où la personne aimée n'est plus. (Citation/Justification par la forme) En déposant du « houx vert » sur

1833, première de Lucrèce Borgia pièce dans laquelle joue Juliette Drouet. Elle deviendra quelques semaines après la maîtresse de Victor Hugo et le restera jusqu'à sa mort. Le 4 septembre 1843, Léopoldine et son époux se noient dans la Seine, à Villequier. Victor Hugo, alors dans les Pyrénées, l'apprend le 9 septembre par la lecture d'un journal. Il rentre à Paris le 12. Période de deuil et de désespoir. Il arrête d'écrire pendant trois ans. Le 13 avril 1845, Louis-Philippe signe le décret nommant

année, Lucrèce Borgia et Marie Tudor, 1833, Angelo et les Chants du Crépuscule, 1835, les Voix intérieures, 1837, Ruy Blas, 1838, les Rayons et les Ombres, 1840, le Rhin, 1842, les Burgraves, 1843. La mort tragique de sa fille Léopoldine, noyée à Villequier avec Charles Vacquerie qu'elle venait d'épouser, plongea le poète dans une profonde douleur et le rendit muet pendant plusieurs années. Nommé pair de France le 15 avril 1845, la politique le saisit : député à la Constituante le 4 juin 1848, et réélu