Vin de paille

Pendant le repas la nourriture est tellement abondant qu’elle doit être servie par milliers de serviteurs «. M. serjant de pain i servoient, / et .m. de vin, et .m. des mes ». Les invités donc il peuvent manger sans restriction et encore dans le moment du congé le roi Arthur « mout lor a doné largement/ chevaus et armes et argent,/ dras et pailes de mainte guise ... » Au cours de la narration cette largesse est accompagnée par des exagérations invraisemblables et des hyperboles, qui, à leur tour,

qui semble contenir des effluves amoureux et des émanations intellectuelles ; il eut un attendrissement en apercevant le premier fiacre. Et il aimait jusqu’au seuil des marchands © H A T I E R 2010 www.annabac.com 15 20 25 de vin garni de paille, jusqu’aux décrotteurs avec leurs boîtes, jusqu’aux garçons épiciers secouant leur brûloir à café. Des femmes trottinaient sous des parapluies ; il se penchait pour distinguer leur figure ; un hasard pouvait avoir fait sortir Mme Arnoux. Les

j'égrenais dans ma course Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques, Comme des lyres, je tirais les élastiques De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur ! ARTHUR

l’aspira de toutes ses forces, savourant ce bon air de Paris qui semble contenir des effluves amoureux et des émanations intellectuelles ; il eut un attendrissement en apercevant le premier fiacre. Et il aimait jusqu’au seuil des marchands de vin garni de paille, jusqu’aux décrotteurs avec leurs boîtes, jusqu’aux garçons épiciers secouant leur brûloir à café. Des femmes trottinaient sous des parapluies ; il se penchait pour distinguer leur figure ; un hasard pouvait avoir fait sortir Mme Arnoux. Les

amoureux que cet enthousiasme se ressent dans la vision qu'il a de la ville. Même sous la pluie, Paris lui paraît une ville riante et il considère tous les habitants d'un œil amical voire attendri : "Et il aimait jusqu'au seuil des marchands de vin garni de paille, jusqu'aux décrotteurs ..." Par contre, on ne retrouve cet enthousiasme pour la ville dans aucun des trois autres textes du corpus. En effet, Gervaise, apeurée , projette ses angoisses sur la ville qui s'offre sous ses yeux et tout lui semble

la guerre mais aussi de la société de son temps. En revanche, ce poème se montre très classique et très traditionnel en respectant les règles du sonnet et en développant le thème traditionnel de la Nature. Nuit rhénane Mon verre est plein d'un vin trembleur comme une flammeÉcoutez la chanson lente d'un batelierQui raconte avoir vu sous la lune sept femmesTordre leurs cheveux verts et longs jusqu'à leurs piedsDebout chantez plus haut en dansant une rondeQue je n'entende plus le chant du batelierEt

consommer des drogues diffèrent pour chaque individu, son histoire, son état de santé, son environnement familial : • on peut boire un verre d'alcool pour se détendre, vivre des moments de convivialité avec des amis, pour le plaisir de goûter un bon vin, pour se sentir mieux ou surmonter un moment douloureux, • fumer du tabac ou du cannabis pour faire comme les autres, pour se détendre ou se stimuler, pour un moment de plaisir partagé avec d'autres, ou plus fréquemment parce qu'on ne peut plus

II Deuxième partie : les principaux recueils poétiques. o Recueil de Charles Baudelaire : 1) Fleurs du mal : Publié le 25 juin 1857, ce recueil comprend 100 poèmes, séquencés en 5 parties, intitulées : - Spleen et Idéal – Le Vin – Fleurs du mal – Révolte – La mort. N-B : Les poèmes suivent un ordre logique, censé établir un « commencement et une fin » selon Baudelaire. Le thème abordé est philosophique. Baudelaire s’interroge sur le rôle et

saleté qui l'entoure ''décrotteurs avec leurs boîtes'', le personnage s'entête à percevoir des illusions, d'ailleurs l'auteur utilise le verbe d'état ''il aimait'' suivi de l'anaphore ainsi que rythme ternaire ''jusqu'au seuil des marchands de vin garni de paille, jusqu'aux décrotteurs avec leurs boîtes, jusqu'aux garçons épiciers secouant leur brûloir à café'' afin de créer un système d'hyperbole pour montrer que l'amour de celui-ci est tellement grand et démesuré qu'il englobe tout ce qui l'entoure

l'incarnation du Vice. Fille heureuse sur les grands boulevards, mère "à quatre pattes" dans son ex boutique. 12. Le dénouement avec la déambulation finale "Gervaise avait fini sa journée" (La fameuse journée de la tragédie classique ?) Un tas de paille. L'agonie de Lallie. La dérive physique de Gervaise-la-faim sur les trottoirs .Retour sur les lieux d'une époque révolue et rencontres surprenantes (Bru et Goujet) 13. La dérive mentale de Coupeau-la soif.La réussite de Lantier en contre point