Vision Du Roman Vigny

Les angoisses de Robinson ................................................................................ - 72 2. Le caveau de Toulouse ........................................................................................... - 76 3. L’asile de Vigny-sur-Seine ..................................................................................... - 85 3.1 La gifle de Bardamu ......................................................................................... - 87 3.2 Le suicide de Robinson

divertissement de GIONO, a été réalisée par Stéphanie PETRONE, professeur agrégé de Lettres Modernes, pour ses élèves de 1ère L du Lycée Un roi sans divertissement de Jean Giono (1947) Etude d’une œuvre intégrale. Objet d’étude : le roman, vision de l’homme et du monde. Problématique : comment l’auteur, par des dispositifs narratifs novateurs, rend-il compte de l’énigme qu’est l’homme ? Place de la séquence dans l’année : c’est le dernier objet d’étude de l’année ; il succède, pour

contribuent à l’évincer du vocabulaire de la critique[9]. En 1757, Diderot place déjà dans la bouche de son personnage Dorval cette exclamation : « Ah ! bienséances cruelles, que vous rendez les ouvrages décents et petits[10] !… » Avant Hernani, Alfred de Vigny, dans la Lettre à Lord*** qui sert de préface au More de Venise (traduction d’Othello à la Comédie-Française, 1829), s’en prend à la culture de cour qui contamina le théâtre français, une culture courtisane responsable de l’artificialité des tragédies :

du célèbre « J’accuse » de Emile Zola) : l’écrivain va pendant cette période se retirer de la vie politique. a) Avènement de la modernité et « dépolitisation » La période romantique (début XIX) voit des auteurs comme Victor Hugo ou Alfred de Vigny caractérisés par le désir de corriger la société, avec un réel engagement politique. Mais l’avènement de la modernité va correspondre à une rupture entre littérature et engagement politique. Charles Baudelaire va expliciter cette rupture de l’écrivain

la poésie connaît une petite révolution. Les romantiques imposent de plus en plus leurs idées dans les domaines de l’art et le recueil d’Alphonse de Lamartine, Premières méditations (1820), suivi des premiers recueils de Victor Hugo et d’Alfred de Vigny vont bouleverser l’image du poète et son rôle face à la collectivité. Le poète se voit en effet assigner une mission qui consiste à guider les Peuples vers un idéal de liberté. Les voix des trois grands poètes que nous venons de citer sont assimilées

intermédiaire entre l'antiquité et la Renaissance. Généralement, vue comme une appellation péjorative, elle reflète en quelque sorte la vision que l'on a de cette période, autrement dit : une décadence culturelle. Le M-A fut réhabilité par les Romantiques tel que Victor Hugo. En 1833 – 1834, Jules Michelet va consacrer 6 volumes sur le M-A avec une vision lumineuse et joyeuse. Malgré tout, le M-A est une période historique essentielle mais très complexe : 1000 ans ou l'on distingue 3 étapes

les événements de 1848, il évolue devant l'indifférence des catholiques face à la misère des ouvriers, et n'accorde plus de crédit aux religions. Comme Voltaire, Victor Hugo est donc déiste. Sensible aux mystères du monde, il essaye d'accorder sa vision spirituelle de l'univers à une conception rationaliste et optimiste de l'histoire de l'humanité. Au fil des ans, il devient foncièrement anticlérical et dénonce avec force l'obscurantisme. Il est également un défenseur de la libre pensée dont il est

Le romantisme se caractérise par une opposition au classicisme antique, païen et méridional. La raison, si chère aux classiques, est alors remplacée par l’émotion et la sensibilité. Le mot « romantique » indique une conception de la vie digne du roman, faisant de l’homme un héros dont la sensibilité règne sur le monde. Il porte son attention sur l’individu (le Moi), recherche le dépaysement spatial (goût pour l’exotisme), temporel (goût pour l’histoire), social (intérêt pour le peuple) et religieux

l'Antiquité en servant de modèle de vie. C'est une vision du monde où tout gravite autour de l'homme.  L'Humanisme va se propager en premier lieu à l'Allemagne, à la Hollande puis enfin à la France. C'est en 1530 que ce mouvement touchera toute l'Europe. C'est surtout grâce au poète Pétrarque et Boccace que l'humanisme prendra de l'ampleur. L'imprimerie jouera un rôle essentiel pour la diffusion des idées.  Les registres dominants de cette époque sont le roman, l'essai, le registre satirique et le réalisme

du personnage Réfléchissant sur le roman, Albert Camus conclut : « Voici donc un monde imaginaire, mais créé par la correction de celui-ci, un monde où la douleur peut, si elle le veut, durer jusqu'à la mort, où les passions ne sont jamais distraites, où les êtres sont livrés à l'idée fixe et toujours présents les uns aux autres. L'homme s'y donne enfin à lui-même la forme et la limite apaisante qu'il poursuit en vain dans sa condition. Le roman fabrique du destin sur mesure. C'est ainsi