Vitascope

viennent apprécier les divers courts métrages. En une semaine la file d'attente a augmenté à une vitesse phénoménale. Le cinématographe a un tel succès par la suite que Thomas Edison rachète l’invention d’Armat et Jenkins, le phantoscope, qu’il renomme vitascope : il s'agissait d'un projecteur qui permettait une plus grande audience que le kinétoscope. Néanmoins, il n'eut peut pas dépasser ce succès : le cinématographe le dépassa de loin sur le marché de la projection cinématographique. En France, c'est

l’invention d’Armat et Jenkins «le phantoscope». Il va ensuite l’appeler « le vitascope ». Mais celui-ci ne va pas connaître le même succès que le cinématographe des Frères Lumière. Aux Etats- Unis c’est Thomas Edison qui est considéré comme étant à l’origine de la naissance du cinéma. Mais celui-ci n’ayant pas déposé de brevet international, le succès en revient aux Frères Lumières qui se sont inspirés du vitascope. De plus, au Royaume-Uni, Robert William Paul exploite une copie du kinétoscope

A. Le cinéma sans montage 1) La vue et le tableau, le cinéma de la "non-continuité" Noël Burch, Praxis du cinéma, Paris, Gallimard, Coll. "Le Chemin", 1969. Edison, particulièrement humilié va acheter un autre appareil de prise de vue, le Vitascope. Le Vitascope est l'un des premiers projecteurs de cinéma créé en 1895 par Charles Francis Jenkins et Thomas Armat. La publicité avait annoncé un dispositif de projection d'images lors de la Cotton States Exposition à Atlanta, en Géorgie, qu'ils surnommèrent

payante. Le cinéma se définit alors comme une projection destinée à un public de spectateurs qui payent pour occuper une place dans la salle du spectacle, et commence à créer une demande. Quelques mois plus tard, le 23 avril 1896, Edison présente son vitascope au Koster and Bial’s de Broadway. En 1905 ouvre le premier Nickelodeon par Henry Davis. Il attire les clients par la publicité, ainsi que des programmes de 10 minutes à 1 heure. Les statistiques de l’époque nous permettent de percevoir la fréquentation

gérants du musée Grévin et des folies bergères ainsi que Georges Méliès sont intéressés par le cinématographe Lumière. Mais Auguste et Louis refusent leurs offres ce qui fait monter la concurrence d’autres inventeurs comme Thomas Edison avec le vitascope. Georges Méliès sera l’inventeur des trucages au cinéma. Affiches du Salon Indien du Grand Café à Paris La sortie de l’usine Lumière à Lyon L’arrivée en gare du train de La Ciotat 2) Les évolutions A)L’apparition du cinéma parlant

d'actualités sur les métiers, les évènements, les spectacles sont "filmés" Le cinéma est inventé. Il ouvre les horizons par la réception du voyage selon le principe précédent (vues d'actualités). 23/04/1896: Thomas Edison présente le projecteur vitascope Les Lumières présentes toutes les échelles de plan par la perspective. Film du jardinier: c'est le premier film drôle dont la source est la BD "Christophe" (l'arroseur arrosé). Et on peut deviner les ordres du caméraman Le premier effet spécial

subir leur concurrence. Le 23 avril 1896, réalisant que la projection publique allait prendre le pas sur son kinétoscope, Thomas Edison acquiert le brevet du Phantascope mis au point par Charles Francis Jenkins et Thomas Armat et le rebaptise « vitascope »4. Au Royaume-Uni, Robert William Paul exploite déjà un plagiat du kinétoscope ; il commercialise bientôt un appareil de projection sous le nom d’« animatograph » ou « theatrogoraph ». En Allemagne, c'est Max von Skladanovsky qui passe pour l'inventeur

L’invention qui a permis cette prouesse c’est le « Cinématographe Lumière », le brevet de cette caméra, tireuse et visionneuse est déposé le 13 février 1895. Mais en 1896, les frères lumières doivent faire face a la concurrence, notamment avec le « vitascope » d’Edison. Pour cela, les frères lumières recrutent des opérateurs qu’ils envoient un peu partout afin de réaliser des documentaires, reportages et fictions. George Meliès Après que les frères lumières ait accepté que George Meliès

Dickson passe à la concurrence. « Pressé par le temps, Edison rachète à l’inventeur Francis Jenkins son appareil de projection sorti en octobre 1895 sous le nom de Phantascope, qu’il adapte avec l’aide de l’ingénieur Thomas Armat, et qu’il appelle le Vitascope. Edison peut alors projeter sur grand écran les nombreux films qu’il a déjà fait enregistrer depuis 1893 avec le Kinétographe. De son côté, Émile Reynaud maintient ses projections au Musée Grévin. Il draine un demi-million de spectateurs, entre 1892

admirateur de Georges Méliès (« Méliès américain »), et a inventé le « montage ». Il développe le télémètre électrique de Fiske pendant son service militaire. Ayant de très bonnes connaissances en électricité et en mécanique, il est engagé par la Vitascope Marketing Company en 1895, ce qui lui permet d’entrer dans l’univers cinématographique en tant que projectionniste. Il travaille dans les studios Edison, puis finit producteur et directeur au 21ème studio de la Edison Manufacturing Company. C'est