Vitriol

testament, un crâne me regarde fixement, une inscription VITRIOL est inscrite sur le mur. Pourquoi cette inscription ? A quoi peut- elle faire penser dans la tête d’un profane ? Maintenant que j’en sais un peu plus sur la signification de tout cela, la Terre représente la descente aux enfers, symbolisée justement par la formule VITRIOL : visite l’intérieur de la Terre, et , en rectifiant tu trouvera la pierre cachée ». La formule VITRIOL est donc une formule qui doit guider l’apprenti ou le maçon

au discours direct (Gervaise), indirect (les camarades) et indirect libre (Mes-Bottes) ce qui permet de varier les points de vue et de donner plus de vraisemblance à la scène Leur niveau de langue est révélateur : familier c’est bête , argotique vitriol, roussin, voire vulgaire Tonnerre de Dieu !, avec une syntaxe simple, marquée par des phrases nominales dame !, des répétitions toujours, toujours, ça me fait froid cette machine…la boisson me fait froid. La gestuelle – rire de poulie mal graissée

machine à soûler. Tonnerre de Dieu ! Elle était bien gentille ! Il y avait, dans ce gros bedon de cuivre, de quoi se tenir le gosier au frais pendant huit jours. Lui, aurait voulu qu'on li soudât le bout du serpentin entre les dents, pour sentir le vitriol encore chaud l'emplir, lui descendre jusqu'aux talons, toujours, toujours, comme un petit ruisseau. Dame ! Il ne se serait plus dérangé, ça aurait joliment remplacé les dés à coudre de ce roussin de père Colombe ! Et les camarades ricanaient, disaient

aussi un cheval ou un âne; Gervaise trouve "bête" sa réaction. La redondance par laquelle elle l'exprime a également une valeur affective. En artiste curieux, Zola a recueilli les images argotiques propres aux piliers de cabaret: l'alcool devient du "vitriol", les petits verres sont des "dés à coudre", l'éloquence lyrique de Mes-Bottes, un "fichu grelot". Ces Images de parler populaire se diffusent jusque dans le style du narrateur: "rire de poulie mal graissée" et "machine à soûler". Le ton des propos

de langue que par leur thème de prédilection « cheulard » (l 16 : soulard), « poivre » (l 16 adjectif ivre remplacé par poivrot ; substantif :eau de vie , poison, parfois, syphilis), « mine à poivre » (l 16 cabaret) , « ribotte » (l 18 ivresse), « vitriol » (l 54 l’alcool pur), « roussin » (l 56 indicateur de la police rôle souvent attribué aux cabaretiers, policier ; patron très sévère), « grelot » (l 58 débit de la conversation :avoir un fichu grelot, être un fichu bavard). Toutefois Coupeau,

peur : « frisson (l.68) ; froid (l.69) ; étouffait (l.15) etc. » Deuxièmement coupeau, tous comme gervaise il porte un regard incompréhensif à l’égard de tous ses « cheulards qui avale de plein verres d’eau de vie (l.22) ». Zola emploi le mot « vitriol » (l.23) qui a une valeur hyperbolique pour d’écrire l’alcool. Il compare l’alcool à des « cochonneries » (l.24) se qui accentue leur sentiment d’horreur à l’égard de cette boisson. On peut en conclure que Coupeau et Gervaise ont une horreur de l’alcool

croire qu’il a besoin de vitriol pour aller travaillé, pour continuer à vivre. C’est comme si son carburant a lui était l’alcool au lieu du charbon. Mes bottes valorisent la machine l20 : elle était bien gentille !! , il la compare même à un petit ruisseau l24. Enfin, on remarque une gradation22-23 : pour sentir le vitriol encore chaud, l’emplir, lui descendre jusqu’aux talons (hyperbole), toujours, toujours. Cela montre la folie de mes bottes il veut carrément que le vitriol le subjugue et cela à

boue. L'Assommoir est bien sûr le nom du bistrot du Père Colombe, mais c'est d'abord un des nombreux mots argotiques (de l’argot) des ouvriers désignant un cabaret où l’on sert des alcools forts (l’eau-de-vie) souvent frelatés comme le cric, le vitriol, l'alambic, le jaune, etc... Donc on en revient au mot "assommoir", puisque c'est un alcool très fort qui "assomme" ceux qui en boivent. La valeur du verbe « assommer » s’est adoucie au fil du temps. Assommer quelqu’un, c’est d’abord le tuer en frappant

parvenir à l’éveil. Sur le plan de l’alchimie externe, celle qui se pratique au laboratoire, le coq désigne cabalistiquement la coque qui entoure la pierre philosophale en formation. Cette coque est due au Vitriol, mot dont l’étymologie provient de vitriolum, huile de verre. Le mot Vitriol est l’anagramme de l’or y vit. Donc, en visitant l’intérieur de la terre (compost) dans laquelle est cachée la pierre (le Christ) et en rectifiant (distillant) on trouve la pierre cachée, la pierre vivante,

La Pierre Brute, Après mon initiation, ainsi que son compte rendu devant vous, devoir que je me suis empressé d’accomplir avec ce qu’il y avait au plus profond en moi (la quête de VITRIOL oblige) me voilà maintenant de nouveau devant une première, un travail sur un thème défini. Mais quel critère peut bien décider notre FF Guy à me donner la Pierre Brute… Pour tenter de répondre à cette question, je décide donc d’essayer de faire le tour de la question en deux approches. Tout d’abord