Voltaire Dictionnaire Philosophique 1764 Guerre

 TEXTES COMPLEMENTAIRES TEXTE COMPLEMENTAIRE Dictionnaire Philosophique,Article « Préjugés » de Voltaire, 1764 Le préjugé est une opinion sans jugement. Ainsi dans toute la terre on inspire aux enfants toutes les opinions qu’on veut, avant qu’ils puissent juger. Il y a des préjugés universels, nécessaires, et qui font la vertu même. Par tout pays on apprend aux enfants à reconnaître un Dieu rémunérateur et vengeur; à respecter, à aimer leur père et leur mère; à regarder le larcin

ŒUVRES DE ROUSSEAU La rédaction des Confessions de Jean-Jacques Rousseau, plusieurs fois interrompue, occupe leur auteur de 1764-1765 à 1770. Elles sont publiées à Genève en deux parties, en 1782 et en 1789, après la mort de Rousseau : "Si j'étais le maître de ma destinée et de celle de cet écrit il ne verrait le jour que longtemps après ma mort" . Cette citation a le mérite de souligner qu'il est impossible de résumer l'ouvrage sans rappeler tous les épisodes de la vie du citoyen de Genève.

Les Lumières INTRODUCTION Le nom général de Lumière désigne le courant de pensée philosophique qui parcourt l’Europe au 18e siècle, et qui se répand à partir de la France. L’idée de « Lumière » se réfère à une nouvelle façon de penser le monde et à une lutte contre l’oppression des autorités politiques et religieuses qui maintiennent le peuple dans l’obscurantisme. Ces idées émancipatrices initialement issues d’une élite intellectuelle majoritairement bourgeoise se sont peu à peu immiscer dans

les ports sud-américains. Le commerce avec la Louisiane s'est développé. Après les dures années de la guerre de Succession d'Espagne, la France sort grandie sur le plan territorial. Elle possède la première armée d'Europe et ses frontières renforcées mettront obstacle, pour un siècle, à toute invasion étrangère. Mais le royaume pèche par ses finances. De façon dramatique. Vingt ans de guerres, l'absence d'organismes de crédit dignes de ce nom ainsi que l'inefficace - et inéquitable - répartition

commun, une sorte de patrimoine commun aux européens dont l’influence perdure jusqu’à aujourd’hui. On va essayer de voir comment les européens ont essayé d’ordonner le monde qui les entourait par la pensée. Pour cela ils ont élaboré des théories philosophiques, ils se sont interrogés sur la façon de gouverner sur l’art de vivre ensemble ou l’art tout court. On va voir comment les idées se répandent, comment elles s’engendrent, s’opposent, se répondent ou enfin disparaissent. De nombreux historiens de

s’ajoute qu’il ne croit pas au péché originel et que, pour lui, « tous ces vices n’appartiennent pas tant à l’homme qu’à l’homme mal gouverné. » Sa pensée est en fait assez complexe et elle a été souvent réduite, caricaturée et tournée en ridicule. Voltaire n’a pas été le dernier à cette entreprise de discrédit. Sa pensée a été condamnée à Paris et à Genève, et maints ouvrages de Rousseau ont dû être imprimés en Hollande. Les trois « fausses » affirmations généralement attribuées à Rousseau

société humaine. Dans un esprit voisin, les Lettres Persanes de Montesquieu : deux Iraniens s’étonnent des mœurs européennes. *Abbé Prévost : Manon Lescaut (1731). Les aventures d’un nigaud et d’une garce : un roman de la passion amoureuse. *Voltaire : Candide ou l’optimisme (1759) : Peut-on rester optimiste quand on subit une cascade de malheurs tous plus terribles les uns que les autres ? Un récit d’aventures très divertissant, mais aussi une réflexion morale sur la vie humaine. A comparer

Il ne faut que trois jours pour que Beaumarchais coupe et réécrive la pièce : c’est le triomphe. Il crée en 1777 la Société des auteurs et compositeurs dramatiques qui est chargée de protéger les droits des dramaturges. Il va éditer les œuvres de Voltaire qui seront imprimées de 1783 à 1790 à Kiel (Allemagne) pour éviter la censure française. Il atteint le sommet de sa carrière avec Le Mariage de Figaro en 1784. La première version de cette comédie en cinq actes a été écrite en 1778 et acceptée

dumouvement intellectuel, culturel et scientifique aux multiples manifestations connu sous le nom de Lumières. Il est souvent utilisé dans la littérature historique commesynonyme de XVIIIe siècle européen, car il été marqué par le rationalisme philosophique et l'exaltation des sciences. L’image des "Lumières" était déjà fréquemment employéepar les écrivains et les penseurs de l'époque, convaincus qu'ils venaient d'entrer dans un nouvel âge illuminé par la raison, la science et le respect de l'humanité

de conscience du caractère « intolérable » d’un fait résulte de cet ancrage en chacun. On retrouve ici le principe d’autonomie de la morale énoncé par Kant (« être à soi même sa propre loi »). De son coté, Voltaire exprime cette idée dans l’article « Morale » du Dictionnaire philosophique (1764): « Le teinturier indien et le matelot d’Angleterre connaissent le juste et l’injuste. Confucius n’a point inventé un système de morale comme on bâtit un système physique. Il l’a trouvé dans le cœur de tous