Voltaire Mon Rêve Familier

siècle  par  son  humanisme,  par  l’expression  qu’il  donne  au  roi  philosophe,  non  pas  menaçant,  mais protecteur de sa ville.     La  concrétisation  sculpturale  de  ses  concepts,  son  amitié  ave  Diderot  et  ses  relations  avec  Voltaire,  font  de  Falconet  un  nouveau  type  de  sculpteur.  Il  apparaît  comme  un  homme  des  Lumières  comme  aucun  autre  grand  artiste,  à  l’exception  de  Pigalle  qu’il  surpasse cependant par ses écrits dont la première parution date de 1781

.........41 XCVIII. L’AMOUR DU MENSONGE..........42 XCIX.............................................................42 C....................................................................42 CI. BRUMES ET PLUIES............................43 CII. RÊVE PARISIEN..................................43 CIII. LE CRÉPUSCULE DU MATIN...........44 LE VIN................................................................44 CIV. L’ÂME DU VIN...................................44 CV. LE VIN DE CHIFFONNIERS......

à l'évolution du rocaille. En plus, le côté énigmatique et fantastique du rocaille a toujours captivé l'esprit introverti des allemandes. Peut-être, cette relation et les pratiques décoratives rococo annoncent le romantisme et ses rapports avec le rêve. Reau précise que l'Europe n'imite seulement le décor magnifique et pompeux de la monarchie mais accepte aussi et le décor plus simple et plus intime apporté par le style rocaille. Après les décorations de Lebrun et les portraits de Rigaud qui sont

77 2.ONIRISATION DU PAYSAGE 80 2. 1. Le sommeil 80 2. 2. Le rêve 81 Le Songe de Poliphile 83 Les cauchemars

montrer que le sentiment religieux est la source de l’inspiration esthétique et de l’approfondissement moderne de la psychologie et de la sensibilité. • Dans cet ouvrage, Chateaubriand entend ainsi opposer à la figure du philosophe des Lumières (Voltaire), celle du poète chrétien ou poète sacré, inspiré par la divinité. Ce faisant, il participe de ce mouvement qui, à partir de la volonté contre-révolutionnaire de rétablir le sentiment religieux, mène à l’invention de l’image romantique du poète (voir

comparant avec l'affectation de Mathilde, Julien se souvient avec nostalgie du naturel des sentiments vrais dont faisait preuve Mme de Rênal à son égard. Après un dîner où il a vu Mathilde en habit de deuil, Julien se fait expliquer par un académicien familier de la maison les raisons de ce rite : il commémore de la décapitation en place de grève d'un des aïeux de La Mole, en 1574. Peu à peu Julien s'efforce de sortir de son rôle de confident passif. Mathilde affectionne les temps héroïques de la Ligue

............................................................................... Texte A. Alexandre Dumas fils, La Dame aux camélias, extrait de l’acte I, scènes 9 et 10 ..................................... Texte B. René de Ceccatty, « Le temps du rêve », avertissement de l’auteur à sa version théâtrale modernisée de La Dame aux camélias ................................................................................ Texte C. René de Ceccatty, La Dame aux camélias, adaptation théâtrale modernisée

par son narrateur avec plus de distance. Il semble incarner davantage un héros de roman d’apprentissage  : d’abord adolescent fougueux et naïf, il cherche à écrire un «  chef-d’œuvre immortel » pour consoler sa mère malade de ses peines et se rêve d’emblée en « plus jeune Tolstoï de tous les temps  ». À partir de là, il s’applique les clichés de l’écrivain forçat, qui, avec la respectueuse complicité de sa mère, s’enferme dans sa chambre et veut noircir «  trois  mille feuilles de papier

vaste et orageux, véritable empire de l’illusion, où maints brouillards épais, des bancs de glace sans résistance et sur le point de fondre offrent l’aspect trompeur de terres nouvelles, attirent sans cesse par de vaines espérances le navigateur qui rêve de découvertes et l’engagent dans des aventures auxquelles il ne sait jamais se refuser et que, cependant, il ne peut jamais mener à bonne fin »  (8) . Quand elle transgresse les limites de l’expérience humaine, et qu’elle s’aventure

par son narrateur avec plus de distance. Il semble incarner davantage un héros de roman d’apprentissage  : d’abord adolescent fougueux et naïf, il cherche à écrire un «  chef-d’œuvre immortel » pour consoler sa mère malade de ses peines et se rêve d’emblée en « plus jeune Tolstoï de tous les temps  ». À partir de là, il s’applique les clichés de l’écrivain forçat, qui, avec la respectueuse complicité de sa mère, s’enferme dans sa chambre et veut noircir «  trois  mille feuilles de papier