Vrai Et Faux Théatre

d'attentions, de délicatesses, de chatteries qu'elle n'eût pour son mari ; et la séduction de sa personne était si grande que, six ans après leur rencontre, il l'aimait plus encore qu'aux premiers jours. Il ne blâmait en elle que deux goûts, celui du théâtre et celui des bijouteries fausses. Ses amies (elle connaissait quelques femmes de modestes fonctionnaires) lui procuraient à tous moments des loges pour les pièces en vogue, même pour les premières représentations ; et elle traînait, bon gré, mal

d'attentions, de délicatesses, de chatteries qu'elle n'eût pour son mari; et la séduction de sa personne était si grande que, six ans après leur rencontre, il l'aimait plus encore qu'aux premiers jours.     Il ne blâmait en elle que deux goûts, celui du théâtre et celui des bijouteries fausses.     Ses amies (elle connaissait quelques femmes de modestes fonctionnaires) lui procuraient à tous moments des loges pour les pièces en vogue, même pour les premières représentations; et elle traînait, bon gré, mal

Définitions des termes : Costume : Vêtement, déguisement qu'endosse un acteur afin de jouer un personnage au théâtre. théâtre : Sens 1 Lieu ouvert ou fermé destiné à la représentation de spectacles. Sens 2 Art de la représentation d'oeuvres par des êtres humains. Sens 3 Genre littéraire comprenant les oeuvres écrites pour être jouées par des comédiens sur scène. Sens 4 Ensemble des pièces d'un auteur, d'un pays, d'une époque. representation : Image ou idée qui se forme dans l'esprit et qui est

Château de Versailles le 12 mai 1664 dans le cadre de la fête, Les Plaisirs de l’Île enchantée. Il était un grand succès avec le roi et les nobles mais pas avec l’église. L’archevêque de Paris demanda Louis XIV pour l'interdiction de cet pièce du théâtre. En réponse, Molière écrivit un premier placet au roi et entreprit de la remanier de son pièce afin qu'il fût acceptable à l'église. Cependant la deuxième version, jouée en 1667, fut encore interdite. Molière écrivit encore un placet au roi mais

phénoménale est donc le lieu des opinions, de l’erreur et du mensonge, la parole est la plupart du temps utilisée pour véhiculer et atteindre non le vrai mais l’intérêt particulier. La parole des orateurs ou des sophistes est un instrument au service non de l’exposition sincère de sa pensée mais de son intérêt. Ainsi le discours de Lysias ne cherche pas le vrai mais à persuader en vue de son bien propre. -La parole peut donc être un voile jeté sur sa pensée. Le texte de Platon lui-même le montre avec

caractéristiques du personnage chez les auteurs ------------------------------------------------- Chez Tirso de Molina * Plaisir : sensualité souveraine, sexualité triomphante, déchaînement érotique qui s’oppose au discours galant de l’amoureux vrai, réussite ; * Egoïsme cynique : l’autre n’existe pas en soi mais seulement pour l’intérêt et le plaisir que Don Juan en tire, il poursuit et trompe de nombreuses femmes, manipulation des femmes, ne ressent aucun devoir envers les autres ; *

Le courant littéraire de Tartuffe (1669): Le classicisme, courant majeur du XVIIè, sous le règne de Louis XIV. La pièce respecte les règles classiques du théâtre héritées de l'Antiquité (règle des 3 unités et bienséance). Comme dans toutes ses pièces, Molière respecte la règle principale du classicisme “Plaire et instruire”. Comme dans toutes ses autres pièces, Molière choisit un type de personnage avec un défaut et exagère ce défaut. Par l'exagération, il essaie de faire passer un

spécifiquement sexuelle) et qui trompe dans l’absolu, c’est à dire qui détourne des valeurs vraies de la foi. Il faut donc considérer que le sens du XVIIème siècle est une acception étendue du terme employé aujourd’hui. (Il est a remarquer que le terme « libertin » a connu une évolution de sens semblable ; or, le terme est souvent employé dans les pamphlets pour désigner Molière) Or justement, il est deux personnages dans le théâtre de Molière qui porte en eux cette dualité du « séducteur ». Deux personnages qui

des pressions contre lui, que DJ a vues se multiplier au cours de l’Acte IV. Or, cette conversion est mise subitement en pratique au début de l’Acte V, ds la scène de réconciliation avec son père, Don Louis, scène qui constitue un véritable coup de théâtre : le héros y adopte en effet un nouveau langage, celui des dévots, suffisant pour convaincre son père. Cependant, au début de la scène 2 de l'acte V d'où est extrait le passage étudié, DJ révèle la vérité à Sg, qui s’est lui aussi laissé naïvement

hall, les spectateurs se saluent, vantent entre petits groupes le talent du metteur en scène, ou bien déclarent que la pièce n'était pas à leur goût. Simon s'apprête à quitter le théâtre lorsqu'il aperçoit, qui se dirige vers lui, Gérard, le professeur avec lequel il avait pris pendant quelques années des cours de théâtre. Arrivé à son niveau, l'homme lui lance en lui attrapant la main pour la lui serrer : « Ah, Simon ! Je suis content de te voir ici ! Je vois que tu as suivi mes conseils. Alors