Wilde Le Déclin Du Mensonge

le regard que nous porterons sur la réalité quotidienne et sur le monde qui nous entoure : « De nos jours, les gens voient les brouillards [...] parce que peintres et poètes leur ont appris le charme mystérieux de tels effets » (Oscar Wilde, le Déclin du mensonge). Le goudron n'est pas seulement un revêtement pour chaussées, il est aussi un matériau de peintre (cf Dubuffet → portrait de Jean Paulhan). Après avoir vu les œuvres de Dubuffet, nous ne regardons plus le trottoir de la même manière..

condition qu'il accepte, autant qu'il peut, les deux charges qui font la grandeur de son métier : le service de la vérité et celui de la liberté. Puisque sa vocation est de réunir le plus grand nombre d'hommes possible, elle ne peut s'accommoder du mensonge et de la servitude qui, là où ils règnent, font proliférer les solitudes. Quelles que soient nos infirmités personnelles, la noblesse de notre métier s'enracinera toujours dans deux engagements difficiles à maintenir- le refus de mentir sur ce

s’en créer un qui lui est propre, de façon à nous faire percevoir la réalité telle qu’elle lui apparaît à lui. En ce sens, l’art enrichi notre perception des choses et les objets banals deviennent des œuvres d’art ; ce qu’appuie Oscar Wilde dans Le déclin du mensonge lorsqu’il évoque le brouillard auquel on ne faisait pas attention jusqu’à ce que l’artiste le représente. Mais alors l’artiste qui créer l’œuvre d’art à t’il pour but d’atteindre le beau ? La réponse à cette question se trouve

existe dans la nature. Lorsque nous remarquons un beau coucher de soleil ou un beau ciel chargé de nuages, n’est-ce pas parce que l’art nous a appris à les voir, parce qu’ils nous rappellent certains tableaux ? C’est ce qu’affirme Oscar Wilde dans Le déclin du mensonge : « La Vie imite l’Art beaucoup plus que l’Art n’imite la Vie ». Il prend l’exemple des brouillards de Londres qu’on ne voit que depuis Turner et Manet : « Des brouillards ont pu exister pendant des siècles à Londres. Mais personne ne

convertir en symbole de l'horreur de la guerre en général, figurent émotions et sentiments, leur conférant un véritable droit à la perception. C’est ce qu’explique Oscar Wilde dans Le déclin du mensonge. Il existe certaines choses qui n’existent que parce que l’artiste nous les a montrées et nous a appris à les voir. Ainsi, Oscar Wilde prend l’exemple du brouillard londonien que nous ne voyons que depuis que les impressionnistes l’ont peint. Ce n’est pas qu’il existait auparavant sans que nous le voyions

l’exercice de l’esprit, il nous invite à la contemplation mais cet exercice relève de l’intelligible et non du sensible : on contemple des idées. L’artiste fait croire que ce qui est sensible a une âme. • Le problème de l’art est la tromperie, le mensonge ; le sensible nous égare. L’artiste est celui qui est susceptible de faire croire que ce qui est sensible a une âme : les choses sont brouillées, le sensible devient spirituel → la survalorisation de la matière entraîne une dévalorisation des idées

une chose que lorsqu’on en voit la beauté. C’est alors seulement qu’elle naît à l’existence […]. De nos jours, les gens voient les brouillards […] parce que peintres et poètes leur ont appris le charme mystérieux de tels effets ” (O. Wilde, Le Déclin du mensonge). L’art modifie donc notre rapport à la réalité en nous permettant simplement de voir dans le réel ce qui auparavant était insignifiant pour nous. B. Le jugement esthétique que nous portons sur les œuvres d’art change le mode de notre

voit une chose que lorsqu’on en voit la beauté. C’est alors seulement qu’elle naît à l’existence […]. De nos jours, les gens voient les brouillards […] parce que peintres et poètes leur ont appris le charme mystérieux de tels effets » (O. Wilde, Le Déclin du mensonge). L’art modifie donc notre rapport à la réalité en nous permettant simplement de voir dans le réel ce qui auparavant était insignifiant pour nous. L’art dévoile ce qui restait insaisissable dans notre rapport au monde parce que celui-ci

une chose que lorsqu’on en voit la beauté. C’est alors seulement qu’elle naît à l’existence. De nos jours, les gens voient les brouillards parce que peintres et poètes leur ont appris le charme mystérieux de tels effets » affirme Oscar Wilde dans Le déclin du mensonge. L’art modifie donc la conscience que nous avons du monde en nous permettant simplement de voir dans le réel ce qui auparavant était insignifiant pour nous. L’art dévoile ce qui restait insaisissable dans notre rapport au monde parce

que chacune parle, et que l’une raconte ce qu’elle voit à l’autre. La solution se cherche dans des rapports de femmes. J’annonce cela dans mes textes, j’essaie de le concrétiser dans leur construction, avec leurs miroirs multiples. Oscar Wilde, « Le déclin du mensonge », 1891Qu’est-ce donc que la Nature ? Elle n’est pas la Mère qui nous enfanta. Elle est notre création. C’est dans notre cerveau qu’elle s’éveille à la vie. Les choses sont parce que nous les voyons, et ce que nous voyons, et comment nous