Wozzeck

d’écriture (tonale pour la mélodie et dodécaphonique pour l’accompagnement) coexistent sans réelle fusion dans une sorte de polytonalité : 72 MU02 Séquence 3 L’attitude de Alban BERG (1885-1935) est bien différente. Dans son premier opéra, WOZZECK (1925), des chants populaires sont cités dans le style atonal. Plus tard, dans son deuxième et dernier opéra, LULU (1937), des variations sur une chanson de rue figurent dans une écriture dodécaphonique. Dans son œuvre ultime, le Concerto pour violon

entre le XVIIe et le XIXe siècles. Au XXe siècle, si l’on en croit la programmation de la plupart des maisons d’opéra d’Europe et des États-Unis, il n’y a plus rien. Ou si : il y a tout de même Strauss, et puis Berg, avec Wozzeck. Mais tout le monde s’accordera pour dire que Wozzeck est le dernier des opéras. Et ce n’est pas Adorno qui nous contredira. L’opéra semble donc être un genre mort puisque le dernier opéra aurait été composé en 1925. Un tel discours ne s’entend pas uniquement dans la bouche