Xxv Baudelaire

C'est à propos de la peinture d'Eugène Delacroix et de l'œuvre de Théophile Gautier que Baudelaire a usé de cette formule célèbre qui caractérise si justement son art : « Manier savamment une langue, c'est pratiquer une espèce de sorcellerie évocatoire. C'est alors que la couleur parle, comme une voix profonde et vibrante, que les monuments se dressent et font saillie sur l'espace profond ; que les animaux et les plantes, représentants du laid et du mal, articulent leur grimace non équivoque

matelots se propose comme métaphore de la poésie et de ses harmonies ce qui retient le poète au bord du gouffre, c’est aussi ce qui l’y avait amené (la solution poétique). Le voyage à la manière de Mallarmé n’est ni le voyage sensuel et l’idéal de Baudelaire ni le voyage métaphysique de Rimbaud mais c’est un frôlement du néant à travers une dématérialisation du réel. Ce voyage non réalisé devient une nouvelle source d’inspiration poétique.

I. Une forme particulière 1) forme fixe orientale : le pantoum fonctionnement du pantoum : reprise des vers 2 et 4 de la première strophe aux vers 1 et 3 de la deuxième strophe ; reprise des vers 2 et 4 de la deuxième strophe aux vers 1 et 3 de la troisième strophe....... Cette forme est arrivée en France avec Hugo " Les orientales ", et les parnassiens ont travaillé sur cette forme. 2) une forme adaptée utilisation de deux rimes seulement, en " oir " et " ige ", ce qui crée, avec

Baudelaire, Les Fleurs du Mal, LXXXV - L’Horloge Intro : Charles Baudelaire est poète français du XIXème. Il a su rompre les règles de l’esthétique classique en incluant la modernité poétique. Il a popularisé la poésie en prose. En 1857 paraissent Les Fleurs du Mal, recueil de poème d’un genre nouveau tant par les thèmes abordés que par la versification. La première section de ce recueil est intitulé « Spleen et Idéal ». Ce titre évoque la tension constante entre le rêve d’un idéal (notamment

beauté.» Partagez-vous cette opinion ? Vous appuierez votre réponse sur des analyses tirées de vos lectures. Les termes du sujet : le terme de modernité, sans poser de problème particulier, peut être utilement rapproché de celui qu'utilisait Baudelaire : il n'est pas synonyme d'actualité, mais signale un accord, dans l'intemporel, avec le temps présent, ce que confirme la dernière phrase : seront jugées modernes les œuvres, même anciennes, qui savent correspondre aux centres d'intérêt de notre

Charles Pierre Baudelaire (Paris, 9 avril 1821–id., 31 août 1867) était un poète français. Baudelaire se vit reprocher son écriture et le choix de ses sujets. Il ne fut compris que par quelques-uns de ses pairs. Dans Le Figaro du 5 juillet 1857, Gustave Bourdin réagit lors de la parution des Fleurs du mal : « Il y a des moments où l'on doute de l'état mental de M. Baudelaire, il y en a où l'on n'en doute plus ; — c'est, la plupart du temps, la répétition monotone et préméditée des mêmes choses

symboliste) : suggérer l’existence d’un univers supérieur et invisible. III. La poésie comme dépassement 1. Outre les sentiments, l’exploration au travers de la poésie Pour le poète, la poésie est une façon de se découvrir lui-même, comme Baudelaire qui y trouve un moyen d’explorer les « paradis artificiels ». Conseil : citez qqs vers issus des Fleurs du Mal 2. Le poète voyant On a aussi cherché à faire de la poésie un au-delà, à élaborer un langage poétique qui aurait été un agencement

mélodieuse et rythmée ayant la musique pour modèle. Dans «  “l'Invitation au voyage », Les Fleurs du Mal de Baudelaire, on retrouve cette musicalité exprimée par l'abondance de vers courts et la phrase : « Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté » Elle est répétée trois fois et sert de refrain. On retrouve également cette visée de l'idéal, car nous le savons Baudelaire est un idéaliste, éternellement à la recherche DU monde idéal. A travers ces différents procédés, la poésie

communicatif et relatif à une société ▪ Distinction entre comique et rire Comique : Curiosité de l’esprit Rire : phénomène étrange, isolé ▪ Situer le rire dans son contexte social pour le comprendre Document 2 : Charles Baudelaire, « De l’essence du rire », Salon de 1846 ▪ Deux aspects du rire : grandeur, infinie, et misère infinie. Comme l’homme, le rire est contradictoire. ▪ Le rire vient du choc des deux opposées ▪ Aucune distinction entre rire et comique

Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, 1857 A UNE PASSANTE Lecture méthodique thématique Présentation : Il s’agit d’un sonnet de Baudelaire extrait des Fleurs du Mal parues en 1857. Dans cette partie du recueil, intitulée « Tableaux parisiens », le poète peint des scènes de la vie quotidienne, scènes prises sur le vif et d’autant plus fortes que Baudelaire en saisit la soudaineté. Dans le poème « A une passante », il évoque une rencontre aussi inattendue que violente. Il propose par ailleurs