Yiddish

bourgeoisie. De ses origines juives sépharades, il retient surtout les figures de ses ancêtres dont les attitudes et paroles sont devenues proverbiales, et leur dialecte judéo-piémontais, qu'il qualifie de langue hybride, fortement comparable au yiddish par son évolution. Conservant les traditions, comme les fêtes juives, il leur arrive, assez fréquemment, d'enfreindre avec plus ou moins de remords les lois de la cacheroute. Son père Cesare, ingénieur et lecteur avide, travaille pour la firme Ganz

entre les 13ème et 15ème siècles (Guerre de 100 ans). La plupart de ces Juifs vont aller en Europe de l’Est (Allemagne orientale, Lituanie, Pologne, Ukraine, Russie) où ils vont vivent un second âge d’or car il y a de la place. Ils y parleront le Yiddish (mots d’origine allemande). A partir du 19ème siècle, toutes les régions où ils se sont réfugiés sont envahi par la Russie Tsariste très antisémite depuis deuxième partie 9ème siècle. Le Régime du Tsar sera renversé en 1917. Avant il essaye donc

des communautés juives extrêmement différentes des unes des autres : * Les ashkénazes : ce sont tous les juifs qui vivent au départ en Europe centrale et orientale : on les trouve en Allemagne, en Pologne, en Russie, en Ukraine. Il parle le Yiddish qui est une sorte de mélange entre l’Allemand et l’hébreu. * Les sépharades : ce sont les juifs de tout le monde arabo-musulman (Maroc, Algérie, Tunisie) et éventuellement d’autre région. Dans le cas français, il y a des juifs ashkénazes

moment de sa rédaction, Kafka est un habitué du théâtre yiddish. De plus, il assiste fréquemment à des représentations de pièces de théâtre juif. L’une de ces pièces, L’Homme déchaîné (Der Wilde Mensch) du dramaturge Jacob Gordin, met en scène un idiot séquestré par sa famille et réduit peu à peu à l’animalité : on reconnaît là une source possible de la nouvelle. Dans La Métamorphose, l’influence de l’art théâtral en général, et du théâtre yiddish en particulier, est assez nettement perceptible.

conférait une immense liberté dans l’écriture. (Huston, 1999: 63-64). Comme nous le voyons, la langue peut, d’une certaine manière, façonner l’écriture et le style de l’auteur. Nous pouvons parler dans ce sens d’Elie Wiesel (de langue maternelle yiddish) qui rédige ses écrits professionnels en anglais alors qu’il privilégie la langue française pour ses romans ou ses œuvres autobiographiques. Samuel Beckett, quant à lui, possède une écriture sans style, blanche, neutre en français (notamment dans

spécialement conçue pour la minorité juive, sous le slogan « la race hébraïque a attendu 400 ans pour découvrir Crisco ». L’entreprise est allée plus loin en publiant un livre de recette intitulé « les recettes Crisco pour la mère de famille juive » en Yiddish et en Anglais. Avec Crisco, les femmes juives allaient pouvoir mieux être intégrées dans le modèle Américain au lieu de cultiver leurs différences culinaires. Néanmoins, selon JO MUSE le président d’une agence de pub multiculturelle basée à Los

l'établissement de l'Etat d'Israël en 1948 sur leur terre sacrée. Le sionisme en tant que révolution socio-politique Le sionisme a accentué la relation de l'identité collective avec le territoire tout en se rebellant contre les traditions et le Yiddish. La prononciation séfarade de l’hébreu fut jugée plus véridique. 10   Cours Introduction au judaïsme II : Histoire, religion, culture. XVème‐XXème siècles  Juliana Sobbia ‐ Module à options BA/16‐OF 05: Sciences sociales des migrations ‐ UniL

années trente, quarante, cinquante... Quant à la langue, au sens étroit, nous ne pouvions même pas recourir à quelque substitut familier, à quelque idiome intérieur à la communauté juive, à une sorte de langue de retraite qui aurait assuré, comme le yiddish, un élément 90 d'intimité, la protection d'un « chez-soi » contre la langue de la culture officielle, un auxiliaire d'appoint dans des situations socio-sémiotiques différentes. Le « ladino » n'était pas pratiqué dans l'Algérie que j'ai connue

négative qui porte à croire que rien ne s’arrangera, que tout sombrera dans la catastrophe et le désastre». (définition du Trésor de la Langue Française). Thèse défendue par Jacques Julliard dans Le malheur français : il parle d’un proverbe d’abord yiddish, puis allemand : «Heureux comme Dieu en France», idée que Dieu se serait retiré en France. Ce vieux proverbe allemand n’est plus vrai : perte de confiance. II. L’adaptation indispensable de la France devra s’effectuer par un ajustement ambitieux

de VienneD 4, en effet le jeune Sigmund n'est pas élevé dans le strict respect de l'orthodoxie juive. Bien que circoncis à la naissance, son éducation n'est pas traditionaliste et est ouverte à la philosophie des Lumières. Il parle l'allemand, le yiddish et semble connaître l'espagnol à travers un dialecte mêlé d'hébreu alors couramment employé dans la communauté séfarade de Vienne, bien qu'il fût lui-même ashkénazeD 5. Il passe à Freiberg ses trois premières années puis les Freud s'installent à