Zadig Les Généreux

VOLTAIRE ZADIG ou la destinée ZADIG OU LA DESTINÉE Histoire orientale ÉPITRE DÉDICATOIRE DE ZADIG À LA SULTANE SHERAA PAR SADI Le 18 du mois de schewal, l'an 837 de l'hégire. Charme des prunelles, tourment des coeurs, lumière de l'esprit, je ne baise point la poussière de vos pieds, parce que vous ne marchez guère, ou que vous marchez sur des tapis d'Iran ou sur des roses. Je vous offre la traduction d'un livre d'un ancien sage, qui, ayant le bonheur de n'avoir rien à faire, eut celui de s'amuser

Textes : L’ingénu (x2) Candide (x2) Zadig (x2) L’ingénu : Voltaire (1767) Huron (indien du Canada) arrive en Bretagne sur un bateau anglais et après une discussion découvre que l’Abbé de Kerkabon est son Oncle. Vit donc avec l’Abbé et sa sœur Mlle de Kerkabon. L’Abbé veut en faire son héritier. L’Ingénu (texte 1 : p.82) I. Le huron et les écritures 1/ La Bible L’Abbé lui fait lire la Bible, il veut qu’il rentre dans les ordres. Il le lit avec naïveté : « il veut

ZADIG. ou LA DESTINÉE, HISTOIRE ORIENTALE. 1747 APPROBATION[1]. Je soussigné, qui me suis fait passer pour savant, et même pour homme d'esprit, ai lu ce manuscrit, que j'ai trouvé, malgré moi, curieux, amusant, moral, philosophique, digne de plaire à ceux mêmes qui haïssent les romans. Ainsi je l'ai décrié, et j'ai assuré monsieur le cadi-lesquier que c'est un ouvrage détestable. [1] Cette plaisanterie était dans l'édition de Zadig de 1748. Elle existait encore dans l'édition

ZADIG OU LA DESTINÉE Histoire orientale (1747) APPROBATION Je soussigné, qui me suis fait passer pour savant, et même pour homme d'esprit, ai lu ce manuscrit que j'ai trouvé, malgré moi, curieux, amusant, moral, philosophique, digne de plaire à ceux même qui haïssent les romans. Ainsi je l'ai décrié, et j'ai assuré M. le cadilesquier que c'est un ouvrage détestable. [Texte accompagnant toutes les éditions du conte sauf la première et la dernière.] ÉPÎTRE DÉDICATOIRE DE ZADIG À LA SULTANE SHERAA

transmettre un message ou bien une opinion à travers son personnage. Rabelais, auteur hors du commun, n'écrivait pas en latin mais en " langue barbare " pour s'addresser au peuple peu instruit et pour lui trasmettre son idéal humain. Quelqu'un de genereux, de bon, sans defauts, pacifiste, intelligent. À travers 2 de ses oeuvres, Gargantua et Pantagruel, Rablais nous montre à travers ses personnages ce que devraient être l'Humanité à ses yeux. Les histoires épiques auquelles participent les héros les

philosophiques. Dans l’épître dédicatoire de Zadig à la sultane Sheraa « Sadi-Voltaire » affirme que cet « ouvrage… dit plus qu’il ne semble dire »[4]. De telle manière, à l’aide de ses contes on peut se faire une idée tout à fait claire de la philosophie voltairienne. Pour pouvoir présenter les changements de sa philosophie nous avons choisi Micromégas, Zadig et Candide. Notre choix s’est porté sur ces contes parce que Micromégas a été écrit dans les années trente, Zadig à la fin des années quarante et

apparaît ici comme un séducteur à qui Madame Bovary ne peut resister: «il saisit sa main; elle ne la retira pas»(l.11). Ensuite dans Quatre vingt-treize de Victor Hugo, ses deux personnages, Gauvain qui incarne l’idéal révolutionnaire dans son côté généreux et lumineux. Alors que Cimourdain est présenté comme son opposé, un envoyé du Comité de salut public et partisan d’une justice inflexible. Le narrateur a donc le pouvoir dans les romans, de présenter ses personnages comme il le souhaite en faisant

opinion à travers son personnage. Rabelais, contrairement à de nombreux de ses contemporains, n'écrivais pas en langue latine. Il utilisait la langue barbare, et s’adressait à un peuple peu instruit et lui transmet son idéal humain : un homme libre, généreux, pacifiste, mais également cultivé et sage. Ainsi il présente deux œuvres qui traverseront l'Histoire littéraire : Gargantua (1534) et Pantagruel (1532). Derrière un langage grossier et un ton léger, Rabelais peint le tableau de ces personnages tels

philosophe Naissance 21 novembre 1694 Paris, France Décès 30 mai 1778 (à 83 ans) Paris, France Langue d'écriture Français Mouvement Lumières Genres roman, conte, théâtre, essai Œuvres principales Candide ou l’Optimisme (1759) L’Ingénu (1767) Zadig ou la Destinée (1748) Lettres philosophiques (1734) Dictionnaire philosophique (1764) Compléments Intervenu dans différentes affaires judiciaires dont l’affaire Calas (1762), l’affaire Sirven (1764) et l’affaire du chevalier de La Barre (1766)

pendant son séjour à la Bastille. Il lui transmet des enseignements philosophiques que son élève réfute avec bon sens, l’amenant à remettre en cause ses propres convictions. À la fin, Gordon se remet en cause. L’abbé de Kerkabon est un ecclésiastique généreux apprécié dans la région. Sa sœur, Mlle de Kerkabon est une femme croyante aimant les plaisirs de la vie; avant de savoir que l'ingénu est son neveu, elle sera avec Mlle de St Yves amoureuse de celui ci. Le bailli est un représentant du roi en province