Zine el-Abidine Ben Ali

n’a pas été mis à sa disposition et que c’est son ami qui le lui a proposé afin d’éviter des heures de routes inutiles pour se rendre dans le sud tunisien. L’appareil appartenait à la firme Kathago Airlines de Belhassen Trabelsi, le frère de Leïla Ben Ali, l’épouse de l’ancien dictateur tunisien. Michelle Alliot-Marie et ses proches aurait également séjourné dans un hôtel d’Aziz Miled. C’est La Canard Enchainé qui a révélé toutes ces informations lors de son numéro du 2 février. Cependant le fait

pouvoir qui vous empêche littéralement de vivre et c’est bien la raison pour laquelle le peuple a décidé une fois pour toutes d’en finir avec la dictature. Cet article est destiné à informer le lecteur de la véritable nature du régime mis en place par Ben Ali, un homme qui a distribué à son entourage immédiat les ressources du pays et qui joue le rôle d’arbitre entre les différents détenteurs des richesses, retirant aux uns et donnant aux autres dans une valse des allégeances qui l’a complètement éloigné

la dignité » Beaucoup de Tunisiens préfèrent utiliser l’expression « Révolution pour la dignité » que « Révolution de Jasmin », apparue dans les médias occidentaux, parce que la prise de pouvoir de Ben Ali en 1987 avait déjà été appelée « révolution de Jasmin ». 1. La Tunisie de Bourguiba à Ben-Ali Depuis son indépendance en 1956, la Tunisie a connu principalement deux dirigeants autoritaires qui n’ont pas permis l’installation d’une vraie démocratie. En 1957, le leader nationaliste Habib Bourguiba

mort de l’islam politique, la réalisatrice franco-tunisienne, Nadia El Fani, fait, avec d’autres, les frais d’un retour inattendu de l’obscurantisme dans une Tunisie pourtant tenue pour être le pays arabe le plus avancé en termes de laïcité. En effet, tandis qu’en son temps, Habib Bourguiba s’autorisa à boire du jus d’orange en public durant le mois de ramadan, il ne semble plus permis, à quelques mois de la chute de Ben Ali, de revendiquer le droit à la pleine liberté de conscience, ni d’afficher

fameux ministère de l’intérieur en face duquel s’y sont déroulés la plupart des manifestations et le lancement du fameux slogan « Ben Ali dégage ! » * La place Mohamed Ali, siège de l’UGTT (Union Général des Travailleurs Tunisiens) qui a rassemblé des centaines d’activistes. * L’Avenue Mohammed V au milieu duquel se trouve le siège monumental du RCD (le parti de Ben Ali) * Les avenues de Paris et de Habib Thameur par où s’enfuyaient les manifestants afin de se mettre à l’abri des tirs de

La pression de la rue à Tunis pour exiger la démission du gouvernement de transition et des ministres issus du régime Ben Ali a pris une nouvelle dimension dimanche 23 janvier, avec le siège du palais du premier ministre, initié par un millier de jeunes venus du centre du pays. La poursuite des manifestations tout au long du week-end à Tunis a relancé les spéculations sur la capacité du gouvernement provisoire à résister à la pression populaire, alors qu'un appel à la grève illimitée des enseignants

El Materi est accusé par la presse française de prendre une part prépondérante dans la mainmise de la famille du président Ben Ali et de celle de sa belle-mère, les Trabelsi, sur des pans entiers de l'économie tunisienne. Ces derniers sont ainsi qualifiés selon les observateurs de « clan quasi-mafieux »9,10. Cette inquiétude a été renforcée avec l'acquisition par El Materi du dernier groupe de presse indépendant, Dar Assabah, en 20097,29. À l'automne 2010, les notes diplomatiques américaines révélées

« Musique, voix de la démocratie » En Tunisie, parmi les nombreuses formes de résistance ayant conduit à la chute du régime de Ben Ali, on peut citer le rap. En effet, le rap tunisien a joué un rôle prépondérant. Dans la mesure où la musique commerciale traditionnelle était dans l’incapacité de faire bouger des masses et de véhiculer des messages. Pire, elle participait au maintien d’une certaine léthargie. Contrairement au rap qui est énergie, fougue et mouvement, et donc aux antipodes. C’est une

fortunes dans différentes banques. Premièrement, les dirigeants européens pensaient que Moubarak et Ben Ali empêchaient l’arrivée d’une République islamique à l’iranienne. Deuxièmement, ils croyaient que c’était correct de mettre de côté le respect et les droits de l’homme si on avait une perspective de contrats et d’affaires importantes. les Européens n’avaient raison dans aucun des deux cas. Ben Ali a manipulé sa population dans le but de pouvoir faire ce qu’il veut du pays qu’il gouvernait. En

démission. Le Premier ministre tunisien acte ainsi l'échec des négociations pour la formation d'un nouveau gouvernement deux semaines après l'assassinat de Chokri Belaïd qui avait provoqué les plus importants troubles en Tunisie depuis la chute de Ben Ali en 2011. Il souhaitait former un gouvernement technocratique afin de sortir le pays de la crise politique. Une démission "promise" "J'ai promis et assuré qu'en cas d'échec de mon initiative je démissionnerais de la présidence du gouvernement