Zulma Carraud

fait de ses nombreuses dettes. Nombre d’entre elles le contactait par l’intermédiaire de lettre tel fut le cas de la Comtesse Hanska, la Duchesse de Castries, Caroline Marbouty. D’autres comme la Comtesse Guidoboni-Visconti, Olympe Pélissier, Zulma Carraud, Caroline Deurbroucq, sous formes d’invitations répétées et insistantes. La plupart de ces femmes ont inspirés Balzac pour certains personnages de La Comédie humaine. Le portrait d’Eugénie Grandet rappelle celui de Marie du Fresnay, le personnage

Samedi 9 Octobre 2009 Exposé de français sur les nouvelles d'Honoré de Balzac La Grenadière 1 Introduction La Grenadière est une nouvelle d'Honoré de Balzac écrite en un seul jour au mois d'Août 1832 chez son amie Zulma Carraud à Angoulême. Elle parue pour la première fois dans La revue de Paris le 28 octobre 1832. Dans le manuscrit d'origine, Balzac l'avait intitulée Les Orphelins, mais il garda le titre de La Grenadière pour la première publication en volume en 1834. Elle figure dans

apportait jusqu’à se ruiner en frais d’imprimerie pour la révision des bons à tirer11. Balzac pouvait certainement écrire vite, beaucoup et inlassablement. On raconte que c’est en une seule nuit, chez son amie Zulma Carraud à La Poudrerie d’Angoulême, qu’il écrivit la Grenadière12 et selon Zulma Carraud : « La Grenadière, cette jolie perle, fut écrite en jouant au billard. Il quittait le jeu, me priant de l’excuser, et griffonnait sur un coin de table, puis revenait à la partie pour la quitter bientôt13

dormait plus, il fallait vous écrire et savoir la terminaison de votre satanique Ferragus. » (Ibid., 289) Charles de Bernard lui écrit : « Ferragus est une petite merveille qui m'a fasciné et empêché de dormir » (avril ou mai 1833, Ibid., 301). Zulma Carraud, amie et admiratrice de Balzac, lui fait part de sa réaction le 2 août 1833 : « Ferragus est superbe et il a des taches qu'il faut lui enlever, parce qu'elles dénotent de l'irréflexion et que cela ne vous va pas. (...) Hors la grisette [Ida Grujet]

(page 78) Sa sœur Laure : Elle est la sœur préférée de Balzac, il y a entre eux une complicité, une affection réciproque qui ne se dément jamais. Elle l’aide dans l’écriture, moralement (ils ne cesseront jamais de s’écrire) et financièrement. Zulma Carraud : Marriée à un homme très agé, elle reste une amie très fidèle durant sa vie. Elle est sa confidente et bien souvent sa conseillère. La Comtesse Guidoboni-Visoconti : Elle est son amante, elle paye à un moment de sa vie toute les dette de Balzac

annotés par Roger Pierrot, Collection Bouquins, Paris, Robert Laffont, 1990, 2 vol. 414 lettres de Balzac à Madame Hanska [1833-1848], deux lettres de Madame Hanska à Balzac, divers autres courriers adressés à son entourage. (ISBN 9782221067901). à Zulma Carraud : réunie par Marcel Bouteron, Armand Colin, Paris, 1935. Ed. revue et augmentée, Gallimard, Paris, 1951. Correspondance intégrale : réunie et annotée par Roger Pierrot, Garnier, Paris. 1960-1969. 5 vol. t. I (1809-1825), t. II (1832-1835), t.

exemple, Eugénie Grandet est bien trop pure, et le père Grandet a bien trop de défauts. Il y a un peu trop de jugements de valeur dans son œuvre et c’est ce qu’une de ses amis , dans une lettre lui à reprocher concernant le personnage de Grandet (Zulma Carraud) Le récit est donc chez Balzac un moyen d’éduquer, de corriger les mœurs. Balzac a souvent recours à des imitions, c’est-à-dire qu’en plein milieu d’un récit il énonce une sentence morale par exemple dans la maison du chat qui pelotte : « on est

programme, dont Balzac disait lui-même : «Vous ne vous figurez pas ce que c'est que la Comédie humaine  ; c'est plus vaste, littérairement parlant, que la cathédrale de Bourges architecturalement» ( Lettre à Zulma Carraud , janvier 1845). Cette comparaison prend tout son sens quand on étudie le plan qu'en proposait Balzac en 1845 : 1. Étude de mœursCette première partie regroupe 105 œuvres dont 43 sont seulement projetées

francs, la plus grande partie envers sa mère. En même temps, ce bourreau de travail se lançait dans de multiples aventures sentimentales, ayant une liaison avec la duchesse d’Abrantès (qui, elle, lui apprit l’Empire), cultivant des liens avec Zulma Carraud, une amie de sa soeur. Il rencontrait aussi les écrivains libéraux, ceux des ‘’Annales romantiques’’ dont Victor Hugo, était introduit dans les salons à la mode. En septembre et octobre 1828, il séjourna en Bretagne en vue de la composition

de la marquise4, il a été très « flatté » par l’accueil chaleureux qui lui a été réservé. Sans doute, la haute position sociale de son hôtesse y est pour quelque chose. A peine après quelques mois de fréquentation, et malgré le scepticisme de Zulma Carraud et de Mme de Berny, Balzac prétend éprouver un « amour sans borne » pour la marquise. Il s’enflamme et il lui écrit le 12 avril 1832 : [...] vous m’avez accordé de si douces heures que je crois qu’il n’y a plus de bonheur pour moi que par vous