âme Théophile Gautier

vois distinctement Dans son ascension mon propre avènement […] C'est mon tour ; et la nuit emplit mon œil troublé Qui, devinant, hélas, l'avenir des colombes, Pleure sur des berceaux et sourit à des tombes  » VictorHugo, Toute la lyre, À Théophile Gautier 3. La nature • La nature est évoquée dans la poésie lyrique, soit pour elle-même, soit en liaison avec d'autres thèmes. «  Il contempla longtemps les formes magnifiques Que la nature prend dans les champs pacifiques ; Il rêva jusqu'au

Théophile Gautier : Ecrivain français, qui s’illustra comme poète, auteur de contes fantastiques et critique d’art et qui fut l’auteur d’un célèbre roman de cape et d’épée, le Capitaine Fracasse. Biographie : Né à Tarbes, le 30 août 1811 Théophile Gautier était issu d’une famille de petite bourgeoisie avec laquelle il vint rapidement s’établir à Paris. Il se destinait initialement à une carrière de peintre, mais, le 27 juin 1829, il fit une rencontre décisive, celle de Victor

Kleist, Madame de Staël et en Angleterre avec Blake, Wordsworth, Coleridge, Byron, Shelley, Keats au cours des 30 dernières années du 18ème siècle, le romantisme s’est largement développé en France avec Stendhal, Lamartine, Vigny, Hugo, Musset, Gautier après la Révolution pour gagner ensuite les pays de l’Europe du sud, notamment l’Espagne et l’Italie avec Manzoni et Leopardi. Tous ces romantismes nationaux ont en commun d’être des mouvements rejetant les principes du rationalisme (la raison) du

A un passant Mon cher enfant que j’ai vu dans ma vie errante, Mon cher enfant, que, mon Dieu, tu me recueillis, Moi-même pauvre ainsi que toi, purs comme lys, Mon cher enfant que j’ai vu dans ma vie errante ! Et beau comme notre âme pure et transparente, Mon cher enfant, grande vertu de moi, la rente, De mon effort de charité, nous, fleurs de lys ! On te dit mort… Mort ou vivant, sois ma mémoire ! Et qu’on ne hurle donc plus que c’est de la gloire Que je m’occupe, fou qu’il fallut et

notamment par Mme de Stael. Il est en opposition totale avec le classicisme qui le précède, il prône l'expression de l'individualité, des sentiments amoureux, mélancoliques, la passion plutot que la raison... Le romantique aime la nature, qui évoque son âme, et particulièrement l'automne, métaphore de la fin de toute chose . Il est contre les règles strictes qui empêchent la libre expression de soi et pour tout ce qui est particulier et individuel. Le Romantisme est un mouvement littéraire qui préconise

narration, des noms propres exotiques etc… : c’est une façon d'aviver ce sentiment d'étrangeté. Le Romantique aime beaucoup le mystère et le surnaturel. Le fantastique connaît un grand succès au XIXème siècle : il y a les spécialistes du genre comme Théophile Gautier, et Charles Nodier  Le récit fantastique est à l'image de la littérature romantique : il se construit sur l'opposition et la contradiction. Le Romantisme recherche la simplicité en poésie. Il favorise le choix de la figure de style inventive

terme utilisé parfois par critique d’art : Emile Zola quand il condamne la peinture a sujet antique : « c’est le Charenton de l’art ». A propos de Delacroix, on a associé sa naissance à l’espèce de folie qu’il a développée dans son œuvre. Théophile Gautier : a très bien connu Delacroix : dans « l’Histoire du Romantisme » (livre de portraits d’artistes) 1830 : « C’était un sauvage, un barbare, un enragé, un fou qu’il fallait renvoyer à son lieu de naissance : Charenton ». Il appartient au milieu

concrète et perceptible, fabriquée par l’homme et destinée à un certain usage. Mais à l’instar d’Alphonse de Lamartine qui dans son poème Milly ou la terre natale disait « Objets inanimés, avez-vous donc une âme qui s’attache à notre âme et à la force d’aimer ? », de nombreux poètes octroient une âme à des objets, et établissent par ceux-ci un reflet de leur propre être ou mal être. Sachez que mon but n’est point de vous dresser un inventaire de poèmes pris au hasard et au gré de mes envies, mais simplement

(1842), vivant profusément, à la manière des dandys, dépensant des sommes indécentes pour ses tenues excentriques ou l’acquisition de coûteuses œuvres d’art. Esthète oisif, il continue à écrire de la poésie en dilettante, se met à fréquenter Théophile Gautier — avec lequel il partage notamment un attrait marqué pour le haschich et l’opium ; voir les Paradis artificiels — et Théodore de Banville. Son train de vie ne tarde pas à écorner son héritage : pour éviter la dilapidation de sa fortune, son beau-père

de mots envoûtante. Le poète joue avec les mots pour faire partager avec ses lecteurs sa vision du monde, ses émotions, ses sensations. C’est pour certains un don céleste, une façon de sublimer la vie, de rendre les choses plus belles. Selon Théophile Gautier, la poésie allie « des mots rayonnants, des mots de lumière, avec un rythme et une musique ». Elle ne peut pas forcément se comprendre mais doit se ressentir. Elle est éternelle et multiple et n’a jamais fini de s’inventer. Aussi serait-il intéressant