écriture Invention Passion Tragique

Plan : Introduction I) Une Histoire illusoire dépassée par la fiction. 1) Réinvention de l’Histoire. 2) Ecriture de « l’éloignement ». II) Un roman ancré dans la modernité. 1) Roman archéologique ou le récit invraisemblable. 2) Lutte entre art et temps. Conclusion Bibliographie : BERNARD CLAUDIE : Le passé recomposé, Le roman historique Français au XIXe siècle Hachette Supérieur 1996 317p.  FROEHNER Guillaume: Critique publiée le 31/12/1862 dans la revue contemporaine POULET

roman qui étonne, qui déroute souvent, qui agace ou qui amuse selon qu’on est davantage sensible aux tics d’écriture du « Transcendant Satrape », ou, au contraire, à ses inventions verbales et à sa sensibilité poétique. Après l’engouement des années 1960-1970, la présente édition nous donne à relire avec quelque recul et une passion mieux maîtrisée un des romans les plus audacieux de l’après-guerre, propre à séduire un jeune public. L’Écume des jours, un classique ? Pourquoi pas, après tout, si l’on

(histoire) mais sans interférence, contrairement au roman. Transformations du mythe : le roman se lit comme un intériorisation par l’individuel et le psychologique de ce qui est dans le mythe donné pour extérieur aux personnages. Évolution de l’épique (tragique) : de l’homme parmi les hommes vers l’homme en son destin individuel. Mythes et épopées : origine du mythe est dans les sociétés primitives (avant l’histoire), se développe avec l’évolution. L’épopée naît après la « révolution » néolithique, + récente

Texte 1 : La lutte contre l'illusion de l'héroïne classique : une anatomie de la passion amoureuse dans la mimèsis de l'éthos : l'amour propre de l'héroïne. Manuel Hatier page 172 : La Princesse de Clèves, livre III Principales notions : Rhétorique : la délibération (lien « argumentation ») Les discours rapportés : le rôle du monologue rapporté dans la mimèsis psychologique de l'héroïne. Le vocabulaire des passions Syntaxe : types et formes de phrases. Phrases simples et complexes. La période

tournements de l’amour· Un peu un regard pessimiste sur la passion, car Lafayette était influencé par le jansénisme· Son héroïne renonce à l’amour pour choisir une vie austère dédiée à la mémoire de son mari mort. · La force destructrice de la passion amoureuse· Triangle amoureux· La princesse, Prince de Clèves, Duc de Nemours. L’amour propre / vertu· La foi & la vertu son mises à l’épreuve à la cour· L’envie de s’abandonner à sa passion pour le Duc, de l’autre le désir de rester vertueuseL’individu

mystères ? Ce sont des représentations de la vie du Christ ou des vies des martyrs, elles ont donc une visée didactique (apprendre au peuple les principaux épisodes du nouveau testament) Exemples : Le Mystère de Saint Etienne (1548), ou encore les Passions, qui durent 30 jours, et qui sont jouées de 1450 à environ 1550. Mais ces immenses représentations qui attirent des foules énormes et agitent la question religieuse vont inquiéter les autorités religieuses  1548 : un édit du Parlement interdit les

scène peut interpréter différemment une même pièce et ainsi apporter d’infinies versions de cette-dernière. Que ce soit à travers son origine ou sa rédaction, nous remarquons que le théâtre est avant tout écrit pour être joué, et cela depuis son invention. Nous pouvons alors dire que la représentation et la mise en scène sont directement reliées au texte théâtral. Elles donnent donc tout son sens au théâtre. Le mot théâtre vient du mot grec « theatron » puis du mot latin « theatrum » issus d’un

à l'expression de soi ; écriture à la première personne, mais le "moi" romantique est universel, chaque homme reflète l'humanité (V.Hugo, Préface des Contemplations "Ah ! insensé, qui crois que je ne suis pas toi."). b) "mal de vivre" : l'état d'âme commun à tous les artistes romantiques se traduit par une inquiétude profonde qui contraste avec l'optimisme, la confiance en l'avenir qui a été celle du philosophe des Lumières ; malaise existentiel, "vague des passions", "mal du siècle" dû aux

personnel, à l'expression de soi ; écriture à la première personne, mais le "moi" romantique est universel, chaque homme reflète l'humanité (V.Hugo, Préface des Contemplations "Ah ! insensé, qui crois que je ne suis pas toi."). b) "mal de vivre" : l'état d'âme commun à tous les artistes romantiques se traduit par une inquiétude profonde qui contraste avec l'optimisme, la confiance en l'avenir qui a été celle du philosophe des Lumières ; malaise existentiel, "vague des passions", "mal du siècle" dû aux frustrations

va s’imposer à lui en perdant sa fortune (car avant, il ne savait pas ce que c’était que de travailler pour vivre), son amour pour Chloé va le faire évoluer de son personnage superficiel et égocentrique, qui s’ennuie sans cesse, à un héros presque tragique. Il est snob, et son physique est à son image, trop raffiné dès le départ, mais destiné à évoluer. Malgré les apparences négatives de ce portrait, il est l’un des héros de l’œuvre. Chloé Chloé est la jeune femme dont tombe amoureux Colin. Elle