écriture Poétique Brouille Le Message

et espace 5  a narration : la construction du récit est parfaitement linéaire, sans L discordance narrative : de l’arrivée de Zazie à son départ, aucune rupture dans l’ordre des événements ne vient perturber la chronologie. 4. Tome 2, « Poétique », Paris, Éd. du Seuil, coll. Points, 1968, p.82. Séquence 2 – FR01 11 © Cned – Académie en ligne L  e récit de Zazie à Pédro-surplus est une évocation d’événements passés (chapitres IV et V), mais ne constitue pas une parenthèse

l'écrivain ce que l'autre langue ne saurait tout à fait lui offrir. En face, on reprend l'argumentaire pour en inverser la signification, en montrer l'inanité et l'arrogance, au nom de quoi on glorifiera l'usage de l'arabe dans l'écriture romanesque et poétique pour aller jusqu'à dénoncer, chez ce§ux qui s'y refusent, une sorte d'allégeance culturelle et linguistique à l'ancien pouvoir colonial . En Algérie le fiévreux débat est-il en voie de s'apaiser? Il nous est difficile de l'affirmer. Il n'en est pas

..............................................35 3- Ecriture de fiction........................................................................................................38 4- Pratiques de lecture .....................................................................................................40 5- Photocopies .................................................................................................................43 6- Ecriture en collaboration ..................................

commentaire littéraire ▶ ▶ ▶ Histoire des arts Histoire des arts Devoir n° 1 Lecture analytique guidée d’un ▶ Le texte narratif texte narratif ▶ Entraînement à l’écrit : l’écriture d’invention. Devoirs Devoir n° 2 Écriture d’invention Les registres satirique, polémique et oratoire La nouvelle, bref Devoir n° 3 historique de ce Commentaire genre littéraire littéraire ▶ Expliquer un texte descriptif ▶ ▶ Le commentaire littéraire ▶ Le vocabulaire

– Cyrano de Bergerac, par exemple – s’illustrent dans le foisonnement baroque. Mais Louis le Grand, XIVe du nom, va bientôt imposer sa vision de l’art d’écrire : économie des moyens, rigueur dans la composition, efficacité dans la transmission du message ! Ainsi s’impose finalement le genre classique, avec un Molière qui fait rire dans ses comédies, un Racine qui émeut dans ses tragédies ou un Boileau qui théorise à longueur d’alexandrins. Dans leur sillage : Madame de Sévigné et ses adorables lettres

Cyrano de Bergerac, par exemple – s’illustrent dans le foisonnement baroque. Mais Louis le Grand, XIVe du nom, va bientôt imposer sa vision de l’art d’écrire : économie des moyens, rigueur dans la composition, efficacité dans la transmission du message ! Ainsi s’impose finalement le genre classique, avec un Molière qui fait rire dans ses comédies, un Racine qui émeut dans ses tragédies ou un Boileau qui théorise à longueur d’alexandrins. Dans leur sillage : Madame de Sévigné et ses adorables lettres

et de références, m’ont interpellée. J’ai été impressionnée par ces pièces-ballades qui empruntent des méandres, dont on ne pressent par l’issue. Au fil des lectures, je dois avouer que je savais de moins en moins comment parler de ces écritures, venues d’ailleurs et d’ici. Parmi ces pièces, La Fable du cloître des cimetières, de Caya Makhélé, fut, pour moi, une expérience : longtemps j’ai été dans l’incapacité d’en donner une lecture cohérente ; dès que j’ouvrais une piste, d’autres

surréalistes à partir des premières expériences d'André Breton et de Philippe Soupault. Les peintres, de même, ont exploré cette voie. Calligraphie de Michel Til publiée dans Flournoy, p.105 et reprise dans Minotaure, p.56 Dans un article intitulé « Le message automatique », paru dans le numéro 3-4 de MInotaure en décembre 1933 (pp.54-65), André Breton était revenu sur cette pratique, largement théorisée dans le Manifeste du surréalisme de 1924, et l'avait explicitement reliée aux expériences médiumniques

s’étirait, se déformait, perdait son sens, devenait l’objet d’abréviations », observe-t-il. Années noires, lourdes, vides. Sa mère meurt, d’un cancer. Mais c’est son visage brouillé, perdu, qui va être à l’origine de son identité d’écrivain et d’artiste. Il commence à écrire à 16 ans. La recherche de ce visage est au cœur de son écriture, dans ses pièces comme dans son unique roman, qui s’intitule d’ailleurs Visage retrouvé (éd. Actes Sud, comme ses pièces). « Prenez un enfant dont le jouet préféré se

3   9   signifiants complémentaires. Il divise ensuite les grottes en plusieurs zones, et remarque que les différentes sortes d’animaux sont toujours placées aux mêmes endroits. La grotte ferait donc intégralement partie du « message ». Il pense que l’art était pour eux « l’expression de concepts sur l’organisation naturelle et surnaturelle (…) du monde vivant », et il ajoute que les deux pouvaient ne « faire qu’un dans la pensée paléolithique »4. Cette hypothèse est fortement