éducation De Ponocrates

sur l’enfant et sur l’éducation ; il exprime ses idées sur l’éducation de son temps, qu’il conteste et condamne. Mais Rabelais ne s’arrête pas à la critique, il propose également un autre type d’éducation. 1/ L’enfant, encore dépourvu de toute éducation L’enfant de son temps : mal encadré, mal éduqué : Chapitre 11 : longue énumération des activités de Gargantua : inutiles et sans hygiène : « distinguait les mouches dans le lait » ; « morvait dans sa soupe » ; « pataugeait n’importe où

nouvelle pédagogie. « Je souhaiterais qu'il se comportât dans l'exercice de sa charge d'une manière nouvelle » déclare Montaigne. Pour les humanistes, l'éducation traditionnelle doit être éradiquer car ils prônent plutôt la liberté que la crainte. « Ponocrates qui lui fait alors oublier ce qu'il a appris en lui administrant un remède qui lui lava le cerveau de toutes ses habitudes perverties » publie Rabelais. Chaque texte a, au moins, une référence à l'Antiquité. Effectivement, les humanistes se sont

deux éducations opposées ; présentez-les à travers ce tableau (3 pts) Nom du maître Caractéristiques de l’éducation Exemples 1ère éducation Thubal Holoferne • - laisser aller dans l’organisation des études et du comportement ; • - enseignement abêtissant et répétitif - se réveille entre 8 et 9h ; joue dans son lit ; fait une toilette rapide et partielle ; comportement grossier - apprend par cœur des quantités invraisemblables de manière automatique 2e éducation Ponocrates - rigueur

Rabelais L’auteur : François Rabelais est un écrivain humaniste de la Renaissance qui est née (1483 ou 1494) en Touraine, près de Chinon. Son père est avocat et sénéchal de Lerné. On ne sait rien de son enfance ni de sa jeunesse. Il a reçut une éducation qui la conduit à l’état monastique. François Rabelais à commencé ses études à l’abbaye des bénédictins de Seuilly. C’est en 1532 à Lyon qu'il publie sous le pseudonyme d’Alcofribas Nasier qui est en fait l'anagramme de François Rabelais, les Horribles

Mythique Thème majeur de l’œuvre : Éducation, Guerre, Rapport au corps, Évolution d'une personne au cours de sa vie. Ses deux grandes œuvres sont Pantagruel (1532) et Gargantua (1534) Dans sa vie, il exerça plusieurs métier comme écrivain, médecin, moine et philosophe. Résumé Succinct : Ce livre nous décrit tout d'abord, pendant une vingtaine de chapitres, l'enfance de Gargantua, un géant très vorace. L'auteur nous décrit sa naissance, son éducation. Ulrich Gallet (Maître des requêtes)

savoir lourd Il s’agit d’ingurgiter par cœur et à l’envers, Gargantua oublie très vite cet enseignement. La chapitre 19→ harangue de Janotus et Bragmardo → illustre la façon d’apprendre des théologiens, + parodie de l’éducationAu chapitre 21-22, Ponocrates tente d’observer son futur élève. On découvre la routine d’éducation médiévale/ scolastique → théologiens du Moyen-Age. On a une concentration sur la religion et sur son habitude alimentaire → observation de son professeurFil conducteur

question de la connaissance était une question majeure pour l’humanisme. Ce chapitre se situe après le voyage de Gargantua à Paris (c’est pour étudier à la Sorbonne : par un enseignant Scholastique). Il va changer de méthode d’enseignement = étude de Ponocrates. 2) Thème Cette page relate l’emploi du temps de Gargantua (1 journée) et présente également un programme pédagogique actif (qui fait participer l’élève). Il semble donc, que cette page célèbre, soit une sorte de manifeste de la pensée éducative

lettre que l’on a vu en cours, Gargantua énumère à son fils Pantagruel toutes les disciplines qu’il doit acquérir : ( l’éducation humaniste s’applique en priorité aux princes parce que ils vont avoir des responsabilités dans la société, d’où une éducation complète ← intellectuelle et spirituelle) - Les langues anciennes : « Premièrement la grecque, comme le veut Quintilien, secondement la latine, et puis l'hébraïque pour les saintes lettres, et la chaldaïque et arabique pareillement ; et que tu

«chascun le soubhaite en sa compaigni ». Frère Jean est essentiel dans ce récit pour nuancer la satyre des moines mise en place par Rabelais, mais aussi pour réintroduire la folie carnavalesque, thème de cette œuvre, après l’éducation donnée par Ponocrates. Frère Jean, sous ses airs de démesures est en fait ici pour apporter mesure dans les paroles de Rabelais, pour nuancer ses dires. Et quoi de plus sage que Frère Jean, lorsque Gargantua lui propose sa propre abbaye il répond : « Comment pourroys

rire dans Gargantua comporte des idées sous-jacentes: à travers l’humour , Rabelais défend ses idées humanistes en faisant la critique d’une éducation dépassée et la satire d’une Église catholique qui fait régner l’obscurantisme pour finir sur une critique politique. Dans une partie dédiée à l'éducation du chapitre 14 a 15, Rabelais tourne en dérision une éducation scolastique selon les sophistes. Il commence sa comparaison entre les sophistes et les humanistes par l’onomastique: thubal holopherne, précepteur