éducation De Ponocrates

avant que ne débute notre passage, le vice-roi de Papeligosse, Don Philippe des Marais, a formulé une critique pour le moins explicite de l’enseignement sophiste prodigué au jeune géant, éducation qui ne s’adresse qu’à la mémoire sans développer aucun esprit critique chez Gargantua. Eudémon, élève de Ponocrates, incarne au contraire l’idéal humaniste de la « parole élégante ». Problématique : En quoi Eudémon incarne-t-il pour Gargantua un modèle à suivre en matière en matière d’éducation ? B) Analyse

son idéal humaniste à deux moments clés du roman. Premièrement, lorsqu’il nous fait l’éloge de l’éducation de Ponocrates sur Gargantua en appuyant sur le contraste entre celle-ci et celle des sophistes. L’humanisme est, rappelons-le, un courant intellectuel qui donne de l’importance à l’esprit critique et qui place l’humain comme mesure de tout. Ainsi, son éducation consiste à « ne perdre aucune heure de la journée », il passe la majorité de son temps à travailler sa philosophie,

Utopique Archaïque : p/r à ajd, mais très moderne p/r à l’époque.  Ne marchant pas : Théorique : car il y aussi de la pratique Emancipateur : car il doit se soumettre à Dieu MONTAIGNE : « Instruire, c’est former le jugement » : But de l ‘éducation du jeune noble : avoir une culture générale totalement désintéressée ; idéal de l’homme parfait : l’honnête homme. Qualités requises du précepteur : tête bien faite plutôt que bien pleine, Montaigne s’oppose au gigantisme. S’oppose au « par cœur »

Gargantua, Rabelais (1534) La mauvaise éducation Voici la méthode des précepteurs sophistes d’abord suivie par Gargantua, qui en est devenu « fou, niais, tout rêveux et rassoté » avant d’être pris en charge par Ponocrates. Il employait donc son temps de telle sorte que : il s’éveillait d’ordinaire entre huit et neuf heures, qu’il fasse jour ou non. C’est ce que qu’avaient ordonné ses anciens maîtres, alléguant les paroles de David : C’est vanité que de vous lever avant la lumière. Puis il gambadait

bien nourri et bien entretenu qui permet la pulsation de la vie. Pour les humanistes, il ne faut pas se contenter d’une éducation intellectuelle ou du savoir, il faut également se préoccuper de son corps : d’un côté développer son esprit de l’autre développer son corps. On perçoit cette influence dans l’éducation de Gargantua, établie par son précepteur humaniste Ponocratès : « se déportaient en Bracque […] jouaient à la balle, à la paume, à la pile trigone, […] s’exerçant les corps comme ils avaient

l’éducation notamment. François Rabelais, auteur humaniste publie Gargantua en 1534 sous l’anagramme Alcofribas Nasier. Cet ouvrage en particulier présente le récit de la vie du personnage éponyme, de sa naissance à son éducation, sa formation et son intervention dans la guerre. Rabelais y apporte des problèmes fondamentaux et donne son avis sur les bouleversements de l’époque. En effet, l’Europe est déchirée par les conquêtes de Charles Quint, auxquelles François 1er s’oppose

faire évoluer. François Rabelais écrit donc Gargantua et l’œuvre parait en 1534. Dans cet ouvrage, Rabelais fait d’abord subir à Gargantua, un géant, une éducation médiévale, sophiste, basée sur l’apprentissage par cœur et sans réflexion, puis une éducation humaniste, enseignée par Ponocrates, qui met en avant l’homme, son savoir-faire, ses idées et ses observations. Ainsi nous pouvons nous demander si le rire et le savoir s’opposent dans Gargantua

Gargantua Fay ce que voudra chapitre 57 Gargantua formé à l’époque de Ponocratès se révèle comme étant un monarque éclairé qui est à l’origine d’un projet extraordinaire: la construction d’une abbaye telle qu’en rêvait tous les humanistes. Les Télémythes y vivent à l’écart du monde réel et suivent des règles qui ne peuvent s’appliquer qu’à eux. I- La règle des Télémythes A) « Fay ce que voudras » -Règle énoncée de façon à déstabiliser (car cela semble être une apologie / un éloge de l'anarchie)

éduquée. Ainsi, l’observation du poids des interdits sur le langage nous conduit à une interrogation : le choix du refus du mariage par Mme de Clèves ne serait-il pas aussi dicté par son incapacité à dépasser les conventions de son temps et de son éducation – le dévouement conjugal si cher à Mme de Chartres- qui la mène ainsi à étouffer son amour ? La romancière ne tranche pas. L’épilogue raconte que Nemours se console après plusieurs années, ce qui donne raison à la décision de la princesse, mais

de roi ; son éducation est donc importante. A l’aide de ce personnage, Rabelais compare l’éducation sophiste à l’éducation humaniste. En effet, Gargantua reçoit tout d’abord une éducation sophiste de la part d’un grand docteur, Thubal Holopherne, lors du chapitre 14. Cependant, Grandgousier se rend compte lors du chapitre 15 que cette éducation ne rend pas son fils plus intelligent : « il ne profit[e] en rien ». Le roi privilégie donc une éducation humaniste, enseignée par Ponocratès, qui encourage