épée Flamboyante

folle ; mais ce qu’ils pensaient ou ne pensaient pas ne nous importait guère. Cette soirée est la plus bouffonne de ma vie. Te figures-tu l’air que je devais avoir avec mon chapeau à plumes sous la patte, des bagues à toutes les griffes, une petite épée à garde d’argent et un ruban bleu de ciel à la poignée ? Je me suis approché de la belle ; et, après lui avoir fait la plus gracieuse révérence, je m’assis à côté d’elle et je l’assiégeai dans toutes les formes. Les madrigaux musqués, les galanteries

boxeur, impudences de faune, Toi qui sus ramasser la beauté des goujats, Grand cœur gonflé d’orgueil, homme débile et jaune, Puget, mélancolique empereur des forçats ; Watteau, ce carnaval où bien des cœurs illustres, Comme des papillons, errent en flamboyant, Décors frais et légers éclairés par des lustres Qui versent la folie à ce bal tournoyant ; Goya, cauchemar plein de choses inconnues, De fœtus qu’on fait cuire au milieu des sabbats, De vieilles au miroir et d’enfants toutes nues, Pour tenter les

parfois plus complexe, soumis à l’interprétation : le même personnage de Don Juan, dont nous avons déjà parlé tout à l’heure et que vous découvrirez dans la prochaine séquence, a pu être interprété avec autant de crédibilité par un jeune premier flamboyant, insouciant ou flambeur (Lagrange du temps de Molière, Francis Huster il y a 20 ans), et par un quadragénaire sombre et tourmenté (Louis Jouvet au milieu du XXe siècle, Michel Piccoli dans la mise en scène de Marcel Bluwal dans les années 1970)

Chaleur, l'Amour du Très-Haut descendent en toi, te pénètrent et t'inondent pour terrasser et détruire toutes les forces qui t'habitent. Ombres, quittez ce corps, je vous l'ordonne au nom de Dieu dont je suis aujourd'hui l'instrument, le glaive flamboyant. Quittez ce corps… quittez cette âme… car vous savez que par ce geste c'est vous que vous élèverez… …………… ne vous craint point car la puissance de Dieu le protège ; Dieu vous regarde, tremblez et obéissez. ……………, que le Seigneur te tienne

boxeur, impudences de faune, Toi qui sus ramasser la beauté des goujats, Grand cœur gonflé d’orgueil, homme débile et jaune, Puget, mélancolique empereur des forçats ; Watteau, ce carnaval où bien des cœurs illustres, Comme des papillons, errent en flamboyant, Décors frais et légers éclairés par des lustres Qui versent la folie à ce bal tournoyant ; Goya, cauchemar plein de choses inconnues, De fœtus qu’on fait cuire au milieu des sabbats, De vieilles au miroir et d’enfants toutes nues, Pour tenter les

impudences de faune, Toi qui sus ramasser la beauté des goujats, Grand cœur gonflé d’orgueil, homme débile et jaune, Puget, mélancolique empereur des forçats ; Watteau, ce carnaval où bien des cœurs illustres, Comme des papillons, errent en flamboyant, Décors frais et légers éclairés par des lustres Qui versent la folie à ce bal tournoyant ; Goya, cauchemar plein de choses inconnues, De fœtus qu’on fait cuire au milieu des sabbats, De vieilles au miroir et d’enfants toutes nues, Pour tenter

à la hâte, par ces ossements toujours vénérables à mes yeux, par les âmes courageuses de mes trois frères, que j'adore comme des dieux et qui ont péri pour leur patrie et péri avec elle, par ta tête et par la mienne, que l'amour rapprocha, par ton épée, arme connue des miens, aucun Mycénien, je le jure, ne partagea ma couche. Si je te trompe je consens à ce que tu m'abandonnes. Si maintenant je te disais : « Jure aussi, vaillant guerrier, que tu n'as goûté sans moi aucun plaisir ! » tu ne pourrais

Après tout, je n'aurais pas dû laisser cet acteur draguer Anne. Il m'avait pris pour un échangiste ! C'était ma faute. Je conservai tout de même ma rancœur pardevers moi, en guise de munitions pour un éventuel règlement de comptes ultérieur, comme une épée de Damoclès, un rocher de Sisyphe, un supplice de Tantale, repoussé aux calendes grecques. À Paris, j'ai retrouvé un appartement débarrassé de la plupart de ses meubles. Victoire avait fait le vide. Il n'y avait plus de lit, plus de casseroles,

« avec assez de nourriture pour ne pas offenser les dieux ». Il est hélas trop tard car la fille d'Œdipe, non-contente de devoir sa mort à souverain obstiné, s'est pendue à l'aide de ses vêtements. Hémon, qui l'avait rejointe avant Créon, tire son épée et, après avoir tenté quelques coups furieux contre son propre père, se la plonge dans le corps pour mourir auprès de sa bien-aimée. En retournant au palais, Créon apprend que son épouse, Eurydice, vient elle aussi de se tuer, le messager annonçant

Dieu. c. La 1re référence culturelle nous renvoie à l’Antiquité grecque et au mythe d’Oreste, fils d’Agamemnon, qui commet le meurtre du roi Égisthe pour venger son père assassiné. La 2e appartient au domaine religieux avec la référence à l’« épée flamboyante de l’archange ». Dans les deux cas, les exemples renvoient à une mort certaine, à une fatalité qui gouverne la vie, les actes et les pensées du héros, à l’image d’un « spectre » ou d’un « corbeau sinistre » annonciateurs d’un grand malheur. d