êtres Vivants Sans Entrailles

la dureté du roc, la rigidité de l’acier fondu, la cruauté du requin, l’insolence de la jeunesse, la fureur insensée des criminels, les trahisons de l’hypocrite, les comédiens les plus extraordinaires, la puissance de caractère des prêtres, et les êtres les plus cachés au-dehors, les plus froids des mondes et du ciel ; lasser les moralistes à découvrir leur coeur, et faire retomber sur eux la colère implacable d’en haut. Je les ai vus tous à la fois, tantôt, le poing le plus robuste dirigé vers le

joyeuses, ô douceur ! Voyez, la grande sœur et la petite sœur Sont assises au seuil du jardin, et sur elles Un bouquet d’œillets blancs aux longues tiges frêles, Dans une urne de marbre agité par le vent, Se penche, et les regarde, immobile et vivant, Et frissonne dans l’ombre, et semble, au bord du vase, Un vol de papillons arrêté dans l’extase.   La Terrasse, près Enghien, juin 1842.   IV.   Le firmament est plein de la vaste clarté ; Tout est joie, innocence, espoir, bonheur, bonté

deux joyeuses, ô douceur ! Voyez, la grande sœur et la petite sœur Sont assises au seuil du jardin, et sur elles Un bouquet d’œillets blancs aux longues tiges frêles, Dans une urne de marbre agité par le vent, Se penche, et les regarde, immobile et vivant, Et frissonne dans l’ombre, et semble, au bord du vase, Un vol de papillons arrêté dans l’extase. La Terrasse, près Enghien, juin 1842. – 16 – IV. Le firmament est plein de la vaste clarté ; Tout est joie, innocence, espoir, bonheur, bonté

la dureté du roc, la rigidité de l’acier fondu, la cruauté du requin, l’insolence de la jeunesse, la fureur insensée des criminels, les trahisons de l’hypocrite, les comédiens les plus extraordinaires, la puissance de caractère des prêtres, et les êtres les plus cachés au dehors, les plus froids des mondes et du ciel ; lasser les moralistes à découvrir leur cœur, et faire retomber sur eux la colère implacable d’en haut. Je les ai vus tous à la fois, tantôt, le poing le plus robuste dirigé vers le

......................................................... p 145 par Caroline Milhau, Docteure en Philosophie, Professeure de Philosophie au Lycée Andréossy et Jean Durand de Castelnaudary EST-CE LA FINALITE OU LE HASARD QUI REGNE DANS LE MONDE DU VIVANT ?............... p 159 par Claude Obadia, Professeur en CPGE Commerciales QU’EST-CE QUE VIVRE ? "EH ! BIEN, VIVRE, LUCILIUS, C’EST ETRE SOLDAT" ......................................................... p 167 par Jean-François Riaux, Professeur de

cause qu’il défend. Senghor l’a fait : contrairement à ce qui est dit dans sa pièce, l’histoire révèle que Chaka fut d’une organisation tactique et d’une puissance militaire telle que l’envahisseur blanc ne s’est jamais approché de son terroir de son vivant. Cela contribue à rendre _ son théâtre engagé, l’engagement étant, selon Le Robert, « l’acte ou l’attitude de l’intellectuel qui, prenant conscience de son appartenance à la société et au monde de son temps, renonce à une position de simple spectateur

aussi longtemps que se prolongera mon calvaire ; je sais qu'à ma mort l'horreur et l'opprobre (1) entacheront ma mémoire. Autrefois, mon imagination caressait des rêves de vertu, de gloire et de joie. Autrefois, j'espérais follement rencontrer des êtres qui, oubliant ma laideur, m'aimeraient pour les qualités dont je savais faire montre. Je me nourrissais de pensées élevées d'honneur et de dévouement. Hélas, le crime m'a désormais rabaissé à un rang inférieur à celui de l'animal le plus vil. Il n'existe

 Tournaire  /  Fabrice  Mazliah  /  Medhi  Walerski  /   Marthe Credit  photo  :  Caroline  Matera                   Comme  un  mouvement  écrit,  une  musique  vivante,  un  temps  dérobé…  une   danse. "Je  dois  expulser  tout  ce  que  j'ai  condensé  en  moi  car  je  ne  suis  plus  qu’un   cumul  d’expériences  de  corps.  Les  temps

qu’une certaine partie de la réalité, donc qui ne saisit pas tout en une fois, d’un point de vue élevé et omniscient. Le roman, d’après Flaubert, un mirroir de l’âme humaine ne doit pas être une photographie de la réalité mais au contraire une image vivante de la vie. Flaubert cherche à rester dissimulé et invisible en essayant de pénétrer dans l’âme de ses personnages et voir et vivre par ses intermédiaires ou bien il s’efforce que les événements et les faits se rencontrent eux même. Une perspective

l’école est un camp disciplinaire, Kant dirait c’est bien, quitte à ce que l’école soit ressentie comme une prison. Selon Kant, ce modelage, ce formatage ne doit pas être comparé à un programme informatique. Tout au contraire, il s’agit d’éveiller les êtres à leur propre liberté. La liberté n’est donc pas cherchée instantanément, il faut un éveil. Paradoxalement, c’est en impliquant des contraintes sur l’enfant qu’on va le rendre sensible à sa propre liberté. Il y a la un mouvement dialectique : mouvement