La conception scientifique _Par Vanessa _Jolin Peut-on véritablement affirmer qu’il existe un déterminisme absolu ? Étant donné le fait que l’Univers est constitué de nécessité et de hasard, il va de soi que ce monde doit s’accorder avec l’idée qu’il engendre une très grande marge d’indétermination. Prenons par exemple l’être humain, bien qu’il soit perçu comme étant le fruit du hasard, son évolution, depuis le tout premier homme, est sans l’ombre d’un doute, une nécessité incontournable. En effet, tout porte à croire que ce principe de changements physiques et psychologiques est fondamental et primordial quant à la transformation des espèces vivantes au cours des générations. De plus, selon la théorie de Kant, dans un homme, il y a deux hommes, et dans un moi, il y a deux moi : l’un est phénoménal et l’autre est substantiel. Le premier moi et le réel ne se connaissent qu’en pensant sous la forme des principes rationnels. Il se doit de prendre conscience de sa propre personne, de même que pour la causalité. De ce fait, il se transforme. Le second moi, étant réel (nouménal primitif), se doit de penser sous la forme du temps et de concepts de cause. En résumé, il y en a un qui est, mais qui n’est pas connu, et il y en a qui est connu, mais qui n’est pas, il veut prouver que l’on peut concilier le déterminisme et la liberté. Pour y parvenir, il utilise deux mondes différents, soit que le principe de causalité est très présent dans le monde phénoménal et la liberté dans le monde nouménal. Par ce fait, il affirme que pour les phénomènes, la science est vrai, et que la morale en est de même pour les noumènes. Par conséquent, le premier moi est soumis au déterminisme et le second à la liberté. Bien que tout cela ait un sens, on peut faire objection à Kant puisque sa doctrine est non absolue, mais seulement réelle, tout ce que nous accomplissons, étant de type phénoménal serait donc déterminé. La liberté serait ainsi, virtuelle et métaphysique. Finalement, le