1 Mme Bovary Le repas du bal
Gustave Flaubert – Mme Bovary (1857) – Le dîner précédent le bal
Flaubert publie Mme Bovary dans la Revue de Paris en 1856. Dès 1857, il est traduit en justice avec son éditeur pour « atteinte à la morale publique et à la religion » à cause du sujet de son roman : une histoire d’adultères d’une jeune femme élevée par des religieuses et qui lit des romans d’amour.
Elle attend de la vie les mêmes choses que l’on trouve dans les romans. Elle se marie avec un officier de médecine, de santé, M. Charles Bovary. Elle s’ennuie dans son mariage qui ne correspond pas à ses aspirations idéalistes. Elle va s’endetter, tromper son mari, ruiner sa famille. Elle finira même par se suicider à l’arsenic.
Le succès du roman est immédiat, le procès en a fait la publicité. Flaubert est obligé de faire un deuxième tirage en juin, deux mois plus tard.
Cet extrait est une scène de repas dans laquelle Emma est émerveillée par les plats et par le vieux duc de Laverdière.
Genre littéraire : romantique
Contexte historique et littéraire : 19ème, réaliste, romantique, Flaubert est réaliste (+ironie)
Registre : ironique
Thème : repas
Autres œuvres de Flaubert : L’éducation sentimentale (1869), Trois contes (1877)
I. Une héroïne émerveillée et attirée par la richesse, par le matérialisme
A) Une excitation des sens
- champ lexical des sensations
- prédominance des sensations olfactive : c’est elle qui voit la scène
- accumulation des odeurs, des sensations -> Emma est comme saturée, étourdie par tout ça
B) Héroïne émerveillée par l’ordre et l’harmonie
- description de la table, Emma voit la scène au travers de la cloche de service
- qualité du service -> luxe inconnu pour Emma
- nourriture organisée sur la table
C) Une héroïne attirée par la richesse
- un regard qui passe d’une chose à l’autre, avec description très linéaire Emma s’émerveille continuellement, de tout, elle se rend compte que ce dont elle rêve existe mais seulement pas dans son monde
-