TL2 cours de Littérature (M. Butet) Madame Bovary fin de la réponse à la question
« Quelle est l'importance de la scène du bal à la Vaubyessard dans le roman ? »: IIIe partie
NB : ce doc n'est pas rédigé comme une copie (où titres et abrev° sont interdits)
III. 1. Net décalage entre la vision d'Emma et celle du narrateur
_ Pour Emma, comme ns l'avons déjà vu, c'est un monde qui lui paraît idéal : les habits des hommes « mieux faits, semblaient d'un drap plus souple », les hommes ont « le teint de la richesse » ; le détail absurde sur la couleur de ses yeux (censés devenir plus noirs) souligne qu'elle se laisse subjuguer par les belles apparences : tout brille, non slt les bijoux qui « scintillaient aux poitrines », les « moires du satin, le vernis des beaux meubles », mais même les écuries : le « plancher de la sellerie luisait à l'oeil comme le parquet d'un salon ».
_Ms le narrateur souligne la vacuité des conversat° : « un cavalier bleu causait Italie avec une jne femme pâle », égrenant des clichés, ce que suggère déjà l'absence d'article devant le nom « Italie » .
III. 2. Emma est exclue de ce monde qui la fait tant rêver.
_ E ne comprend ss dte pas les conversat°. Ainsi celle sur les chevaux « On entourait un tout jeune homme qui avait battu, la semaine d'avant, Miss-Arabelle et Romulus, » c'est rapporté du pt de vue d'E qui ne réagit pas, comme si son origine paysanne (qu'elle veut oublier mais qui reste dans son nom : BOV-ary) l'en empêchait. En cela, elle n'est pas si éloignée de Charles qui passe « cinq heures de suite [...] à regarder jouer au whist sans y rien comprendre ».
_Elle ne maîtrise pas la valse, même si le vicomte la guide : elle doit s'arrêter rapidemt au bord du malaise. De la cavalière suivante du vicomte, il est dit : « Elle savait valser, celle-là ! » = pensées d'Emma rapportées au DIL mais aussi remarque ironique du narrateur qui pointe par contraste l'inaptitude d'E. Mais la jeune femme n'est pas sa seule cible