On est tous passe par là, devant la vitrine d’un magasin, les yeux accroches à la plus récente paire de chaussures Gucci. Mais est-ce un désir tout simplement une fièvre d’acheter avec de l’argent proprement gagne ou une véritable addiction?

Le psychiatre Michel LeJoyeux décrit l’achat compulsif comme “une envie irrépressible d'acheter. Pas seulement pour se faire plaisir de temps en temps, mais régulièrement et dans des proportions qui excèdent leurs capacités financières.” (LeJoyeux, 2003) C’est une maladie psychologique qui touche à peu près 1.1% de la population mondiale, mais dont les conséquences affectent non seulement l’individu mais tous ceux qui l’entourent, principalement la famille.

Alors qui est ce 1.1% de la population qui est touche par ce syndrome ? Les acheteurs compulsifs rentrent dans une description fixée, avec 9 sur 10 d’entre eux étant des femmes mariées. Ces individus sont en général de 30 à 40 ans, scolarisés et de classe sociale aisée. Il s’agit généralement d’une population connue comme superficielle, qui a tendance a refuser la présence d’un problème sérieux.

Mais au contraire, cette dépendance cache un mal-être psychologique. L’achat de biens souvent chers et inutiles instaure chez l’acheteur des sentiments de joie et de satisfaction, presque comme une euphorie, et alors lui permet de se soulager temporellement d’un vide émotionnel. Cette impulsion est en effet une réponse à un faible amour-propre, l’anxiété, la dépression, la colère ou un manque d’affection.

Malgré le fait que l’achat compulsif reste toujours un grave addiction, avec une aide psychologique, la réhabilitation est possible. Un exemple qui prouve cela est Barbara Broughton, un acheteur compulsif réhabilité a pu raconter son expérience de thérapie à travers son column en lien. Barbara, après d’avoir vécu un divorce difficile, a fait recours au magazinage pour faire face à ses émotions de tristesse et solitude. Mais, c’est en consultant un psychologue qu’elle a pu