Affiche rouge
L’analyse de l’œuvre :
Le faite que l’affiche soit rouge (illusion au sang) et noire (illusion à la mort) donne une certaine morbidité.
Les photos des résistants sont prises sous leur mauvais jour et à côtés de leur photo sont marquées leur nom, leur nationalité, leur idéologie et le nombre d’attentats commis.
Les photos rectangulaires en bas de l’affiche relatent des actes de terrorismes.
Le gros titre est mis en avant en haut et en bas de l’affiche avec un point d’interrogation et d’exclamation.
Objectifs :
Convaincre les parisiens de ne pas s’engager dans la Résistance car c’était dangereux, que les résistants œuvrent pour le désordre et le chaos.
Explique que les juifs et les étrangers communistes sont de dangereux terroristes.
Mais cette affiche à eu l’effet inverse, c’est-à-dire qu’elle est devenu une affiche officielle.
Le contexte historique :
C’est le 21 février 1944, que les murs de Paris sont couverts de grandes affiches rouges. Ce sont des affiches de propagandes nazies, faisant état de l’exécution au mont Valérien de 23 résistants dénoncer par Hitler comme des terroristes qui sont membres d’un groupe Francs-Tireurs et Partisans (FTP) dont le chef se nomme Missak Manouchian. Il est né en Arménie 36 ans plus tôt et a été marqué par le génocide des arméniens (avril 1915 à juillet 1916).
C’est de la propagande anti-communiste, xénophobe et antisémite car la propagande nazie s’appuie du faite qu’ils sont arméniens ou juifs.
Reprise de l’œuvre :
Louis Aragon, en s’inspirant de la dernière lettre de Missak Manouchian à sa femme avant son exécution, écrivit un poème en 1955 « Strophes pour se souvenir ».
Ce poème a été mis en musique et chanté par Léo Ferré en 1959.
Musique : Chants des chœurs en bouche fermée qui représente des cris de