agit prop, le théâtre propagande de l'URSS
- Refus de la construction traditionnelle du personnage de théâtre, fondé sur une certaine analyse psychologique.
- Aucune psychologie dans ce théâtre : ces créatures de fiction sont des représentations d’une classe.
- Le personnage n’a plus d’épaisseur que les figures des affiches de propagande communistes.
- Le personnage comme « masque social ».
Un certain manichéisme politique et moral des personnages
D’un côté les ouvriers, des soldats rouges, courageux, généreux, avisés.
De l’autre des représentants capitalistes ou impérialistes étrangers qui ont souvent les traits d’un personnage connu : Lloyd Georges, Clemenceau…
Groupe hostile : koulak, le pope, etc…
A partir de 1920 les personnages se nuances : le type soviétique devient négatif.
Un théâtre schématique ?
Dès 1920 : accusation de ce schématisme
Mise en cause des raccourcis symboliques du théâtre d’agit-prop
Ex : dans Debout pour lutter esclaves colonisés l’exploitation coloniale est symbolisée par une scène de domptage
Schéma voulut par les artistes car ayant une visée politique
Le raccourci symbolique permet d’exprimer de manière privilégiée les rapports sociaux et politiques.
2) Un théâtre comique
« Nous allons rire » commissariat de la culture
Comique de situation : ex : le Pope dans la Petite pièce sur les Pope de Maïakovski veut mêler ses bannières religieuses à celles des révolutionnaires politiques.
Comique verbal : jeux de mots, sous-entendu…
Comique gestuel : ex : apparition bouffonne de McDonald.
Elaboration d’une ironie grotesque accentuée par le jeu scénique, ironie exercée au détriment des ennemis de classe.
Le comique du théâtre d’agit-prop est comique de lutte visant à démystifier l’ennemi. Il représente une victoire sur la peur. Le rire comme élément euphorisant.
3) Impliquer le spectateur
Volonté d’impliquer directement le public : model de l’affiche politique qui s’adresse par le « tu » et souvent le doigt tendu au