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Cet éloge est triple : éloge de l'argumentation indirecte de la fable face à l'argumentation directe qu'es l'éloquence, éloge de la valeur politique de la fable et enfin l'éloge de la sagesse humaine que montre cette pratique de la fiction
Eloge de l’argumentation indirecte de La Fontaine.
Un plaidoyer pour la fable.
La structure de la fable est originale car toute la première partie est une adresse à un destinataire particulier : il s’agit de l’ambassadeur de France en Grande-Bretagne. Cette adresse est l’occasion d’un plaidoyer en faveur de la fable car La Fontaine doit ici répondre à des critiques implicites (vers 6, 7, 8, 3, 2 et 4). Dans cette adresse à l’ambassadeur, il joue sur une mise ne scène d’une polémique avec d’un côté ceux qui critiquent la fable « Peut-elle s’abaisser à des contes vulgaires ?/vous puis-je offrire mes vers et leurs grâces légères ? » et de l’autre lui-même qui la défend grâce à ce plaidoyer et entame donc un éloge de la fable.
Ce plaidoyer est visible dans la première partie de la fable mais encore plus dans la deuxième grâce à la mise en abyme
La mise en abyme : un art poétique.
Dès le titre cette fable apparaît comme un art poétique. Au lieu de raconter une histoire, Le pouvoir des fables a explicitement comme but de valoriser cette forme. Si elle a un « pouvoir » c’est donc bien qu’elle n’est pas seulement «