Alfred marshall
Substituant l’appellation d’économie politique par science économique, Alfred Marshall concéda à la biologie une place importante dans l’économie, contrairement à plusieurs économistes, qui eux, privilégièrent l’analogie avec la physique. Inspiré par Charles Darwin, il établit qu’à l’image de l’homme, « les entreprises, les économies et les sociétés naissent, grandissent, dépérissent et meurent ». Ceci explique donc la notion introduite par Marshall concernant le temps.
À l’inverse de Walras, Alfred Marshall accorde un intérêt considérable aux conditions d’un équilibre partiel sur un marché, relié davantage à la microéconomie, en établissant que « toutes choses étant égales par ailleurs ». Il va donc se consacrer à la présentation canonique de l’équilibre entre l’offre et la demande, au moyen de courbes, qu’il considère plus représentative de la réalité. De plus, à l’instar de Léon Walras, il va accorder une place aux mathématiques dans l’économie, cependant, toujours en contradiction avec ce dernier, il va émettre des réserves quant à leurs usages. Nous pouvons donc inévitablement conclure que les approches marshalliennes et