Analyse comparée
Université du Québec à Montréal
Automne 2006
Analyse comparée des textes de B.F. Skinner et de j. piaget
Travail remis à
Jacques-Bernard Roumanes
dans le cadre du cours
FPE2250
Développement intégral et épistémologie de l’éducation
par
Roselyne Leclerc
L’innéisme des connaissances est rejeté autant par Skinner que par Piaget. Les deux auteurs ne croient pas que les connaissances se trouvent prédéterminées dans l’individu ou dans le sujet. Skinner amène la nuance qu’individu possède à la naissance des capacités. Celles-ci permettent d’apprendre un comportement mais ne constituent pas ce comportement. Piaget va dans le même sens en écrivant que génétiquement, il y a «des conditions internes préalables»[1]. Cependant, selon lui, le matériel génétique d’un individu ne peut déterminer ce que celui-ci apprendra car il n’y a apprentissage que s’il y a des interactions avec «les circonstances contingentes du milieu»[2]. Ces interactions sont imprévisibles puisque l’univers, soit le milieu, est inachevé et instable de par sa constante évolution. Skinner utilise d’ailleurs un argument semblable contre la notion de maturation à laquelle il reproche de ne pas tenir compte de l’influence du milieu. Piaget réfute explicitement la préformation des connaissances en spécifiant régulièrement qu’elle n’existe ni dans le sujet et ni dans l’objet. Rejeter l’innéisme implique que les connaissances d’un sujet résultent d’apprentissages. Les deux auteurs utilisent ce terme et défendent cette idée mais Piaget élabore lorsqu’il explique la création de structures cognitives nouvelles.
Interaction entre milieu et sujet, stimulation et renforcement (à leur rythme?)
Les deux auteurs accordent de l’importance au facteur de l’interaction entre le milieu et le sujet. Le milieu fournit les objets qui stimulent l’apprenant. Skinner P8 interaction milieu-organisme p 16loi de l’effet, conditions optimum p19, stimuli, programme de renforcement...p 23 :