Caligula, Camus 1944
Pièce de théâtre en 4 actes, fait partie de la trilogie appelée le cycle de l’absurde avec L’Etranger(roman de 1942) et Le mythe de Sisyphe (essai) traitant de la philosophie de l’absurde.
Théâtre de l’absurde apparaît après la 2nd guerre mondiale : triple rupture avec le théâtre classique au niveau de l’action, des personnages du langage. Mais cette pièce n’en fait pas véritablement partie.
Elle met en scène Caligula, empereur romain tyrannique qui agit avec démesure suite à la mort de sa sœur et maitresse Drusilla, en quête d'impossible. Tout tourne autour de lui. Ellipse temporelle après le premier acte de trois ans.
Théâtre dans le théâtre puisque Caligula est un acteur et un metteur en scène qui se heurte à la question du sens de l’absurde : « les hommes meurt et ils ne sont pas heureux ». Il est en quête d’une liberté. Comportement nihiliste : perte des valeurs, sentiments, nuances… on assiste a 2 exécutions : celle de Mereia (acte 2 scène 12) et Caesonia (acte 4 scène 13). Echec car il entraine sa perte et n’a rien obtenu et se rend compte qu’il s’est trompé qu’à la fin.
Registre tragique : personnage royal de l’Antiquité, inceste avec sa sœur qui meurt au départ et marque le début de l’histoire et sa démesure qui le conduit à vouloir égaler les dieux.
Registre comique avec de scènes humoristiques : la danse de Caligula en Vénus tourne les dieux en dérision (acte 3 scène 1), le concours de poésie.
Registre lyrique : métaphore de la lune comme quête de l’impossible.
Place importantes des didascalies qui nous donnent des détails sur l’ambiance, on à l’impression qu’il ne se passe rien.
Personnages : Drusilla sa sœur, Caesonia sa maitresse, le premier patricien, le vieux patricien, deuxième patricien, le troisième patricien, quatrième patricien, Hélicon, Cherea et Scipion deux poètes et Scipion son ami dont il à fait mourir le père, Mucius à qui il prend la femme, Mereia vieillard qu’il tue, Lepidus dont il a fait mourir le