Analyse de adam smith
Adam Smith, « le père de l'économie politique » , a bouleversé le monde de l'époque lorsque, en 1776, apparaît son oeuvre majeure (toujours étudié aujourd'hui): La Richesse des Nations. Dans ce livre, il a exposé les causes de cette richesse ainsi que les mesures les plus propres à favoriser son accroissement. Il a donné naissance à une théorie détaillée de la croissance d'une économie nationale, ouvrant ainsi la voie à une lignée d'économistes et provoquant l'établissement de nouvelles conditions de l'activité économique qui étaient la norme jusqu'à une époque relativement récente.
Né à Kirkaldy (Écosse), il fait partie des Lumières écossaises. Il fut nommé professeur de littérature à Glasgow à vingt-huit ans et en 1763, il passa trois ans en Europe, principalement en France, où il rencontra les physiocrates. Revenu en Écosse en 1767, il se consacra à la rédaction de La Richesse des nations. Il mourut à Édimbourg.
L'ouvrage de Smith est d'abord l'exposé du mécanisme de la croissance d'une nation. En premier lieu, il distingue trois facteurs de production : le travail, rémunéré par le salaire, dont la division est synonyme de spécialisation et de productivité accrue ; le capital, qui fournit un profit et qui provient du revenu des particuliers ; la terre, dont le propriétaire perçoit la rente. Le montant du produit est supérieur au coût de production car il inclue la rente. Le produit du travail n'appartient donc pas en totalité au travailleur. C'est de cette notion que Marx s'inspire d'ailleurs pour sa théorie de l'exploitation et de la plus-value.
Smith a souvent servi de référence théorique au libéralisme, parce qu'il oppose l'efficacité de la liberté à l'inutilité des systèmes interventionnistes : une « main invisible » (dont la postérité est bien plus grande que son nombre d'apparition dans l'oeuvre) conduit chacun, sans qu'il en ait l'intention et sans qu'il le sache, « à faire avancer l'intérêt de la société ».
Cette œuvre