Analyse de dispositif de formation
« Pratiques d’évaluation en formation des adultes» :
Analyse d’un dispositif de formation conceptualisé par Swisscontact au Niger sous l’angle de l’évaluation
Module 9
Université de Genève
Stéphane Jacquemet
22, 23, 29, 30 novembre et 06 décembre 2012
Niamey, le 30 janvier 2013
Introduction
Dans le domaine de la coopération internationale, les bailleurs de fonds – qu’ils soient bilatéraux, comme la DDC[1], l’AFD[2], etc. ou multilatéraux, comme les Nations unies, l’Union européenne – exigent systématiquement, de la part des gouvernements appuyés ou des agences qui mettent en œuvre des projets de développement, des résultats de leurs interventions ; ceux-ci doivent être mesurables à l’aide d’indicateurs prédéfinis et se matérialisent sous forme d’impacts et d’effets attendus en lien avec des objectifs qui ont été fixés dans le cadre logique[3] d’un programme ou d’un projet. Cela est vrai dans les différents champs d’intervention tels que la santé, l’éducation, les transports, etc.
Swisscontact, fondation suisse de coopération au développement technique, active, elle, dans le domaine de la formation professionnelle, n’échappe évidemment pas à ces injonctions. Les termes évaluation, controlling, audit, suivi/monitoring font partie de son quotidien ; ceux-ci sont donc autant d’outils mis à sa disposition pour justifier aussi bien le bienfondé des actions entreprises – ou les réorienter dans le cas contraire – que celui de l’investissement apporté par les financeurs. En définitive, l’évaluation des effets et des impacts est omniprésente dans la coopération internationale. Par conséquent, les formations mises en place ne sauraient en faire l’économie, que cela soit au niveau des apprentissages des jeunes (acquisitions en formation) ou au niveau du transfert des nouvelles ressources (mise en pratique en emploi), car les résultats des