Analyse de la joconde de léonard de vinci
Portrait de Lisa Gherardini, mariée en 1495 avec Franciso del Gicondo, un marchand de soie et très riche. Il commande à Léonard le portrait de sa femme, mais ne lui livrera jamais et l'emporte en
France, où il sera racheté. Elle est derrière une loggia, une balustrade. Il y a avait deux colonnettes, dont on voyait le fut, mais le tableau a été raccourci en large. On voit tout de même les bases des colonnettes. Elle est en extérieur. La composition évoque une pyramide, avec un jeu sur les mains, le buste, les profondeurs, elle est tournée de trois-quart. C'est une demie figure. Le portrait se limitait souvent au buste. A la fin du Quattrocento, les artistes vont inclure le buste tout entier jusqu'au bassin, ce qui permet une plus grande ampleur au portrait. Les mains permettent de creuser la composition, c'est une « objet repoussoir ». Elle ne porte pas de bijoux, mais ses vêtement sont très raffinés. Il y avait des édits qui interdisaient aux femmes d'être couvertes de bijoux.
Tension entre le portrait, et l'idéalisme de la formel : mains parfaites sans aucune rides, parfaites, grande douceur. Obsession du lisse, fondu de la touche, aucun coup de pinceau ne se devine. Les ombres gagnent doucement les formes, sans aucune passage brutal de l'ombre à la lumière. Effet de fumée : sfumato. Aucune différence d'épaisseur, et le fondu est tellement total qu'il n'y a quasiment pas d'image radio. Technique nouvelle des glacis : couche transparente, colorée, qui est appliquée à partir de pigments transparents. Après avoir peint, Léonard mêlait aussi ses vernis. Ils sont interpénétrés. En général, ils ont tendance à jaunir avec le temps. Elle est éclairée par une lumière violette pour atténuer ce jaunissement.
Chemin sinueux qui s'avance pour découvrir une étendue d'eau. De l'autre côté, le même mouvement, avec une rivière traversée par un pont, qui s'enfonce dans les rochers. Ligne d'horizon formée par l'eau. Plus haut, une ligne formée